Bergeronnette printanière
La Bergeronnette printanière est une espèce très polymorphe, forte de 10 sous-espèces dans son aire vaste de l'Ancien monde. Morphologiquement, c'est une bergeronnette typique avec de longues pattes, des ailes à longues tertiaires et une assez longue queue bordée de blanc et agitée dans un plan vertical.
Le plumage du mâle adulte présente des constantes quelle que soit la sous-espèce, à savoir les parties supérieures vertes et les parties inférieures jaunes. C'est la tête qui présente des variations de couleurs selon les ssp., nettes chez les mâles nuptiaux, beaucoup moins chez les femelles. En effet chez cette espèce, les sexes diffèrent sensiblement. Nous insisterons sur la sous-espèce type "flava" à laquelle nous sommes le plus habitués. En revanche, nous ne ferons qu'évoquer les autres sous-espèces sans les détailler, ce serait trop fastidieux. Les images montrent les différents phénotypes mâles.
Le mâle adulte nuptial "flava" a le dessus et les côtés de la tête gris de cendre, le menton et la gorge jaune-renoncule. Un net sourcil blanc court du bec à la nuque. Un trait loral noirâtre joint le bec à l'œil sombre souligné d'un arc blanc. Enfin, les couvertures auriculaires grises incluent une petite bande blanche. Les couvertures alaires et les tertiaires noirâtres sont largement bordées de clair. Bec et pattes sont noires.
La Bergeronnette printanière est un oiseau des milieux ouverts à semi-ouverts, volontiers humides, avec un accès au sol facile.
C'est ainsi qu'on la trouve en bordure des cours d'eau, des plans d'eau et des marais, dans les prairies humides, au nord dans les espaces ouverts et herbacés de la taïga, à l'est dans les milieux steppiques. Elle s'est bien adaptée aux espaces anthropisés. Elle niche régulièrement en cultures, particulièrement de céréales. Elle va se nourrir dans les prairies pâturées au contact des animaux. Elle y a l'accès au sol assuré par le pâturage et sa chasse aux insectes y est plus efficace. C'est avant tout un oiseau de plaine ou de moyenne montagne, mais localement, elle peut se cantonner plus haut, par exemple jusqu'à 2 500 m dans le Caucase.
En migration et en hivernage, les milieux fréquentés sont un peu les mêmes, espaces bien dégagés, avec quelques ligneux refuges, et un sol bien accessible.
Source : oiseaux.net
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Bergeronnette printanière
La Bergeronnette printanière est une espèce très polymorphe, forte de 10 sous-espèces dans son aire vaste de l'Ancien monde. Morphologiquement, c'est une bergeronnette typique avec de longues pattes, des ailes à longues tertiaires et une assez longue queue bordée de blanc et agitée dans un plan vertical.
Le plumage du mâle adulte présente des constantes quelle que soit la sous-espèce, à savoir les parties supérieures vertes et les parties inférieures jaunes. C'est la tête qui présente des variations de couleurs selon les ssp., nettes chez les mâles nuptiaux, beaucoup moins chez les femelles. En effet chez cette espèce, les sexes diffèrent sensiblement. Nous insisterons sur la sous-espèce type "flava" à laquelle nous sommes le plus habitués. En revanche, nous ne ferons qu'évoquer les autres sous-espèces sans les détailler, ce serait trop fastidieux. Les images montrent les différents phénotypes mâles.
Le mâle adulte nuptial "flava" a le dessus et les côtés de la tête gris de cendre, le menton et la gorge jaune-renoncule. Un net sourcil blanc court du bec à la nuque. Un trait loral noirâtre joint le bec à l'œil sombre souligné d'un arc blanc. Enfin, les couvertures auriculaires grises incluent une petite bande blanche. Les couvertures alaires et les tertiaires noirâtres sont largement bordées de clair. Bec et pattes sont noires.
La Bergeronnette printanière est un oiseau des milieux ouverts à semi-ouverts, volontiers humides, avec un accès au sol facile.
C'est ainsi qu'on la trouve en bordure des cours d'eau, des plans d'eau et des marais, dans les prairies humides, au nord dans les espaces ouverts et herbacés de la taïga, à l'est dans les milieux steppiques. Elle s'est bien adaptée aux espaces anthropisés. Elle niche régulièrement en cultures, particulièrement de céréales. Elle va se nourrir dans les prairies pâturées au contact des animaux. Elle y a l'accès au sol assuré par le pâturage et sa chasse aux insectes y est plus efficace. C'est avant tout un oiseau de plaine ou de moyenne montagne, mais localement, elle peut se cantonner plus haut, par exemple jusqu'à 2 500 m dans le Caucase.
En migration et en hivernage, les milieux fréquentés sont un peu les mêmes, espaces bien dégagés, avec quelques ligneux refuges, et un sol bien accessible.
Source : oiseaux.net
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