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à Saint Étienne le 27 mai 2000, destruction de la muraille de chine-Destruction de la Muraille de Chine à St Etienne (2000) - YouTube

twitter.com/Memoire2cite tout savoir sur le quartier de Montchovet à STETIENNE dans la LOIRE 42 la vrai Muraille de Chine le 27 mai 2000 à StEtienne 526 lgts en 1964 l'un des 6 premier grand-ensemble "Beaulieu" www.youtube.com/watch?v=a2xitLR78Fc … … , et dans moins d'un an ce sera la Muraille de CLERMONT FERRAND www.youtube.com/watch?v=zYpAbMISiS8 … … ^^ Des sourçes intérréssantes à explorer .... C. De-la and . Epures, CR de réunion en mairie, 22 septembre 1981 Archives municipales de Saint-Etienne (AMSE), 6169 W 14, 6169 W 15 et 6169 W 25. 231 Composée de travailleurs sociaux, d'associations et de commerçants. 232 Participants aux réunions de travail : les élus et services techniques, EPURES, l'office, les amicales laïques CNL de Montchovet et la Palle, les centres sociaux Arc-en-ciel et de Montchovet, des assistantes sociales de la DDASS, le Club féminin, l'amicale des Algériens, le collège de Beaulieu, l'école primaire de Montchovet, des parents d'élèves, des commerçants de Montchovet, des psychologues du CHR de Saint-Jean-Bonnefonds? CR de la réunion de la commission municipale d'urbanisme, 10 novembre 1983 Les architectes Y. Gouyon et Ferraz sont pressentis pour mener l'opération. EPURES, CR de la réunion de travail sur le quartier Montchovet, Idem. 230 Permanences à la Muraille et à Pierre-Loti, questionnaire largement diffusé Une opération de développement social des quartiers : l'ainsi-nommé Montchovet. La question de la représentation, pp.6169-6183, 1986.». Thé-À-la-menthe-pour-françois-mitterrand, L. Tribune-le, and . Progrès, 11 août 1983. 252 Dubanchet affirme qu'il a « dit [son] inquiétude au président de la république devant l'immigration clandestine qu'il faut arrêter, car quand il y en a assez, il y en a assez ! [Il lui a] également précisé [qu'il avait] arrêté de signer les certificats d'hébergement car, au bout de 3 mois, ces 'touristes' restent ». « Quand la Muraille de Chine s'éveillera II », Hebdo, 2 novembre 1983. 253 L'expression est notée par les journalistes. « Intervention de F, Dubanchet et L. Neuwirth », pp.12-1983

Novembre, Quand la Muraille de Chine s'éveillera II, 1983.Saint-etienne, Sofiane, 12 ans, écrasé par un ascenseur », La Tribune-Le Progrès, pp.23-1997

«. Drame, ascenseur : ouverture d'une information », La Tribune-Le Progrès, 25 février 1997. « Drame de l'ascenseur : le temps des questions », La Tribune-Le Progrès, 28 février 1997. « Drame de l'ascenseur : la thèse de l'accident se confirme, 1997.». Nuit-rouge-À-saint-etienne, L. Tribune-le, and . Progrès, « Répression -prévention ? la valse hésitation », La Tribune-Le Progrès, 6 janvier 1998. « Saint-Etienne, une voiture de police incendiée, Une compagnie de CRS à Saint-Etienne », La Tribune-Le Progrès, p.8, 1998.». Montchovet, L. Tribune-le, and . Progrès, Quatre mineurs en garde-à-vue », La Tribune-Le Progrès, 10 janvier 1998. « Violences urbaines à Saint-Etienne : quatre mises en examen », La Tribune-Le Progrès, 11 janvier 1998. « Violences urbaines à Saint-Etienne : troisième vague d'interpellation à Montchovet », La Tribune-Le Progrès, 14 janvier 1998. « Violences urbaines à Saint« on a diabolisé ce quartier et on l'exclut. Pour l'anecdote, le bulletin municipal n'est plus distribué dans le quartier, Par élimination, des équipements disparaissent : collège de Beaulieu, diminution des fonds pour le centre social, fermeture à venir de l'antenne de l'OPAC? », 1998.

Montchovet, Amicale des locataires indignée », La Tribune-Le Progrès, 13 février, 1996.

Montchovet, Amicale des locataires indignée », La Tribune-Le Progrès, 13 février, 1996.

M. Au-point-de-faire-dire-À-fernand-pouillon and T. F. Vallat-d, architecte très actif à l'époque, que Spinetta « voulait construire la France avec les ingénieurs : les architectes, gens sans expérience, seraient soumis à la technique?, 1950.

J. Bonilla-m and T. F. , Les grands ensembles, une histoire qui continue, Saint- Etienne, Publications de l'Université de Saint-Etienne, Comment Saint-Etienne a inventé son patrimoine, 2003.». Du-tour-de-france-de-flora-tristan-aux-carnets-de-france, T. F. Fugier, M. A. , and T. F. , Albert Camus en passant par des dizaines d'autres auteurs, écrivains et journalistes, c'était l'image d'une ville dure pour les hommes, sale, désordonnée et sans attraits qui s'était imposée [?] image renforcée par le recensement de 1946 qui attribuait à Saint-Etienne l'un des parcs immobilier les plus vieux et dégradés, Comment Saint-Etienne a inventé son patrimoine », dans : Variations autour du patrimoine. Un cas d'école : le Forez Naissance de la ville industrielle. Les Dalgabio en Forez, pp.1760-1831, 1988.

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P. Etienne, Pour le cas de Montreynaud, si nous avons vu dans la partie précédente que la greffe réalisée par l'AUA ne manque pas d'intérêt, sans doute faut-il voir aussi dans le travail de l'équipe VAH sur celle-ci une légitimation de l'action politique de l'ancien adjoint à l'urbanisme F. Tomas (qui en est à l'origine)

J. Bonilla-m, T. F. , V. Ville-d-'art-et-d-'histoire, and L. , Cartes et plans. Deux siècles de représentation de la ville industrielle, 2005.

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En-cette-même-période, Romière-Bouchet connaît les difficultés qui affectent d'autres GE, et les actions de politique de la ville qui y sont menées modifient profondément sa morphologie : près de 800 logements sont démolis, y compris dans l'Ancienne cité, permettant d'y créer une place centrale, dite Pétrus-Faure. Dans le même temps, certains des immeubles de l'Ancienne cité deviennent des copropriétés 99, Images 161 et 162 : Ancienne cité de la Romière, immeubles en HLM et en copropriété autour de la place Pétrus-Faure À. Mis-bout and . Bout, exposition (appartement), les films et les publications réalisés dans le cadre des démarches mémorielles menées dans et sur les GE du sud-est de Saint-Etienne content un récit de ces derniers. Il y est question de débuts heureux durant lesquels les GE sont le cadre d'une vie nouvelle pour leurs occupants S. Un-autre-document, . Ville-d-'art-et-d-'histoire, and . Beaulieu, en effet, l'une des stratégies de cette restructuration patrimoine urbain du XXe siècle, bilan du projet, juin 2005, ajoute que « pour des raisons sociales et urbaines, [les] quartiers sud-est font actuellement l'objet d'une restructuration lourde (Grand Projet de Ville), concrétisée par des actions de démolition / reconstruction d'habitat (secteurs Montchovet et Marandinière) et une diversification fonctionnelle (activité médicale) Le grand ensemble de Beaulieu, rattaché à ce GPV pour des raisons de cohérence territoriale, ne connaît pas les mêmes problèmes que Montchovet et la Marandinière et ne fait pas l'objet d'actions d'investissement. Néanmoins, le vieillissement de sa population et le manque de dynamisme commercial et associatif (à un degré moindre) sont des facteurs sociaux pris en compte dans ce projet

Prendre-garde-À-ne-pas-les-isoler, Le risque existe en effet d'assigner les habitants à une seule mémoire, celle de leurs origines ethniques ou de leur condition sociale. Le travail de mémoire pourrait alors renforcer certaines visions réductrices de l'identité alors que l'on sait que, dans les sociétés urbaines comme dans d'autres, les appartenances sont multiples. C'est en ce sens qu'il est

Au-printemps, immeuble dont la singularité est en train d'être redécouverte dans le contexte de la reconnaissance de l'architecture du XX e siècle (une maquette est présente dans l'exposition permanente de la Cité de l'architecture à Chaillot) Il tente de sensibiliser les gestionnaires décideurs, mais la convention ANRU est toutefois signée dans la foulée. Gérard 1984, alors qu'il classe d'office deux édifices, l'Etat propose à la ville de réfléchir à une procédure alors nouvelle : la ZPPAU. Une étude est réalisée par l'architecte C. Devillers, mais le projet n'aboutit pas. Il faut attendre l'extrême fin des années 2000 pour voir le sujet relancé. La municipalité communiste imagine un lotissement d'HLM à confier à des architectes reconnus, le ministère de la Culture 177 s'inquiète des dénaturations que le projet urbain apporte au Serpentin, 2006.C. 'est-toutefois-la-municipalité-suivante, C. De, and D. Cinieri, Soucieuse de tirer des retombées économiques du patrimoine Le Corbusier, elle met en place une série d'actions de mise en valeur. En plus de cela, la ZPPAUP lui apparaît comme un outil de gestion. En effet, l'ABF et l'actuel élu en charge du patrimoine se rejoignent pour affirmer que le dispositif signale le travail réalisé mais aussi théorique de Le Corbusier : « ce patrimoine, il vaut surtout par la valeur du plan de masses, au lendemain de la guerre, mettre en oeuvre de nouvelles théories de construction issues des CIAM, 0198.

. Auxquels-s-'ajoutent-géographiquement-le-château-des-bruneaux and . La, Vieille porte dans son périmètre mais qui ne font pas partie du GE. 197 Entretien avec l'architecte des Bâtiments de France de la Loire Entretien avec l'adjoint en charge du patrimoine et des grands travaux, 10 novembre 2010, 0198.Dans-le-même-temps, le GE est plongé dans des nuits d'émeutes suite au décès d'un jeune homme résidant dans l'immeuble dit Grand H dans les locaux du commissariat de police de la ville voisine du Chambon-Feugerolles. Si le GE n'est pas à ranger parmi les plus difficiles de l'agglomération stéphanoise, ces évènements renvoient toutefois aux difficultés que commence à ressentir sa population (chômage, ségrégation?), 2009.

Par-ailleurs-la-vacance-est-forte-dans-le-quartier, abord du déménagement avorté d'une résidence de retraite du Grand H vers un autre immeuble vidé pour l'occasion, la Corniche, ensuite des projets non menés à bout faute de financement dans la première rue de l'unité (résidence hôtelière et d'artistes) et enfin de l'image négative qu'a dorénavant le Grand H. Ces constats poussent la municipalité à préparer un dossier ANRU, pour lequel elle obtient le soutien de Fadela Amara (alors secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville entre Le dossier est toutefois atypique : le volet social 202 y est plus important que la place laissée à la démolition, et cette dernière, ponctuelle mais réelle, 2007.

«. Anru and . Qu, il faut garder, qui invite à réfléchir à ce qu'il faut conserver comme bâtiments mais aussi comme formes urbaines, et ce que l'on peut faire muter. Et donc là, c'est le plan d'urbanisme qu'il faut conserver, y compris la hauteur des bâtiments. Ce qui compte

Z. Ces-zones-mutables,-identifiées-dans-la, H. Du-grand, and . La-place-de-la-corniche, Sur ces secteurs, grâce à des documents d'archives, les gestionnaires s'ouvrent des possibilités de reconfiguration des espaces, le conservateur affirmant que « l'on doit pouvoir intervenir en fonction de projets initiaux qui n'auraient pas été réalisés ». Dans ce contexte urbanistique et architectural contemporain, cette façon de faire n'est pas sans rappeler les doctrines de Viollet-le-Duc, qui va jusqu'à affirmer que la restauration doit rétablir le monument historique dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé 205 La-meilleure-illustration-en-est-le-cas-de-l-'immeuble-dit-la-corniche, dont les 120 logements vacants représentent 10 % des logements de Firminy-Vert. Pour le maire et l'office, l'immeuble, muré et dégradé, n'est pas relouable en l'état, mais ne peut non plus être entièrement démoli 207 Une restructuration lourde est donc imaginée. Les toutes premières options évoquées 208 proposent, en gardant l'enveloppe (façades et hauteurs) et outre l'implantation d'un observatoire de la vie quotidienne C. Qui, Tarentaize à Saint-Etienne sont dans le même cas. 204 Entretien avec l'adjoint en charge de l'urbanisme et de la politique du logement, 10 novembre 2010 Les extraits de son propos présentés dans ce paragraphe proviennent du même entretien. 205 Faisant ainsi dire au critique d'art, écrivain et poète britannique John Ruskin, opposé à cette vision, que la restauration pouvait aussi être l'une des pires formes de destruction, 1992. S. Ainsi and . La-valeur-patrimoniale-et-la-singularité-architecturale-peuvent-jouer-sur-la-demande, elles ne sont pas le critère premier du choix des locataires Ces constats rejoignent d'ailleurs les propos de N. Lahmini et S. Bresson, qui montrent que les catégories populaires ne sont pas très réceptives à l'originalité architecturale 215 , celle-là même qui est ensuite reconnue patrimoine, ce que l'ex-directeur de l'office départemental d'HLM de la Loire (Loire Habitat) illustre par un exemple précis. Par la transformation en logements sociaux, l'organisme sauve en 1999, au prix de coûteux investissements, le prieuré du XVIII e siècle d'Ambierle, classé monument historique Le produit logement final est assez remarquable, Image, vol.181 L. Pourtant and . Groupe, La légère différence de loyers joue sans aucun doute, mais pour l'ex-directeur 216 , elle n'explique pas tout : « les utilisateurs ne sont pas aussi sensibles que nous pouvons l'être à la dimension historique, patrimoniale ou architecturale du logement qu'on leur propose. On s'adresse à des gens de catégories modestes et, culturellement entre guillemets, la perception d'un logement dans lequel ils pourraient vivre, ce n'est pas forcément pour eux une vieille maison rénovée. C'est plutôt quelque chose qui est clean, carré? qui fait plus HLM. C'est désagréable de le constater, mais c'est une réalité aussi. Alors là, à Ambierle, on parle de patrimoine ancien, mais on peut parler aussi de patrimoine moderne. Nous, on n'en a pas beaucoup, mais on voit quand même que les gens ne cherchent pas un logement dans un immeuble remarquable. Ils cherchent un logement plutôt banal. Et ça se comprend aussi : on ne cherche pas un logement qui stigmatise sa position sociale. Or souvent, les HLM ont été perçus comme des expérimentateurs en matière d'architecture, on a tous en tête des gestes? Il n'y a que les organismes d'HLM pour faire ça, ou pratiquement, et donc ça fait une architecture trop marquée 'logement social, les gens cherchent l'intégration, et donc à vivre dans la banalité, la discrétion et l'indifférence, à vivre comme tout le monde, 1970.

L. Jean, la fonction touristique inhérente et tout ce qui l'accompagne (activités distractives, pour certaines nocturnes, flambée de l'immobilier?) se présentent parfois comme une gêne ou une entrave au bon Dans-ce-quartier, on en croit Nancy Bouche 218 , les habitants les plus incommodés sont d'ailleurs les rares locataires HLM, qui aspirent à la tranquillité et n'ont pas forcément choisi leur logement, ni donc son caractère historique et son animation, Qu'en est-il dans le cas de Firminy ? Images 182 et 183 : HLM dans des immeubles historiques

J. Ça-en-horreur, C'est pas de leur faute ! On va pas les engueuler, ceux qui viennent, parce que c'est jamais les mêmes. Mais bon, ça se passe bien, y a pas de problèmes. Mais moi personnellement, j'en ai marre de voir des cars qui viennent, et puis qui viennent visiter mon bâtiment

P. M. Pinçon-charlot and . Pinçon-m, tendent à en exclure les populations locales ou non privilégiées et, avec elles, leurs activités traditionnelles et 223 Difficiles à chiffrer faute de source précise Retours en ville -des processus de 'gentrification' urbaine aux politiques de 'revitalisation' des centres Sociologie de Paris, Paris, La Découverte, 117 p. 225 VESCHAMBRE V Traces et mémoires urbaines Traces et mémoires urbaines Habiter le patrimoine : enjeux, approches, vécu, Rennes, Effacement et réappropriation de l'habitat populaire dans les centres anciens patrimonialisés : les exemples du Vieux-Mans et de la Doutre à Angers », dans : GRAVARI-BARBAS M. (dir) Une mémoire urbaine socialement sélective, réflexions à partir de l'exemple d'Angers », Les Annales de la recherche urbaine, n°92 Valorisation patrimoniale et changement social : un pléonasme ? », dans : GRAVARI-BARBAS M. (dir), pp.245-263, 2002.

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La plus importante opération de ce type en France. Ces barres qu'on abat pour sauver la banlieue. Le gouvernement relance la destruction de HLM à grande échelle. Insuffisant sans un travail social de fond.

Samedi, la «muraille de Chine» est démolie à Saint-Etienne.

Saint-Etienne samedi, La Courneuve début juin, Mantes-la-Jolie et Meaux à la fin de l'année" A chaque fois, le scénario est identique: une tour, une barre, souvent trentenaires, s'éclipsent du paysage urbain en quelques secondes, réduites à l'état de gravats par une implosion. La scène va se répéter de plus en plus souvent. Car le gouvernement a décidé d'accélérer le rythme des destructions dans les quartiers en difficulté. «De 10 000 à 12 000 démolitions de logements HLM sont prévues annuellement», a indiqué le ministre délégué à la Ville, Claude Bartolone, lors du débat sur la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) à l'Assemblée nationale, en mars.

Pour recomposer la ville, deux leviers sont actionnés en parallèle. La loi SRU vise à imposer un quota de 20% de HLM aux communes qui en ont peu ou pas du tout. Et la destruction de tours ou de barres est censée soulager les quartiers à forte concentration de logements sociaux: 100 000 à 150 000 HLM doivent disparaître dans les dix ans (1). Longtemps taboue, la démolition est désormais revendiquée comme un instrument de la politique de la ville. Mais avec toutes les limites du traitement par l'urbain.

L'embellie de l'emploi constatée au niveau national n'a pas d'effet dans les cités pauvres où le taux de chômage reste supérieur à 20%. Aussi, ce parti pris de la démolition apparaît-il en décalage avec les problèmes de fond, même si la politique de la ville englobe aussi désormais un volet «emploi» consistant.

«Gaspillage». Le tournant de la destruction est récent. Jusqu'à la fin des années 90, l'implosion d'un immeuble relevait du traitement particulier réservé à quelques quartiers emblématiques: Vaulx-en-Velin, les Minguettes, la Courneuve" Ailleurs, on réhabilitait. Les autorisations de démolir étaient délivrées au compte-gouttes par les Directions départementales de l'équipement (DDE), pour 3 000 à 4 000 logements par an. «Il y avait une double réticence de l'Etat. La démolition était perçue comme un gaspillage, ces immeubles ayant été construits avec des fonds publics. Et aussi un doute moral, puisque la France compte encore plusieurs centaines de milliers de mal logés», analyse Patrice Dunoyer de Segonzac, auteur d'une étude sur les démolitions (2). D'ailleurs, les associations comme Droit au logement s'opposent aux destructions. «Nous sommes contre, notamment dans les zones urbaines où il y a une pénurie avérée de logements pour les ménages pauvres comme en Ile-de-France», proteste Jean-Baptiste Eyraud, le président du DAL. Qui conteste aussi les conditions de relogement des anciens locataires, souvent renvoyés vers d'autres quartiers difficiles, encore plus excentrés que les précédents.

Les dirigeants de HLM hésitent à raser, mais pour des motifs financiers. Car ces opérations se traduisent par des pertes sèches de loyers, les emprunts souscrits lors de la construction de ces immeubles étant souvent amortis. Généralement, la décision intervient lorsque toutes les tentatives pour rendre un quartier à nouveau attractif ont échoué, notamment sa réhabilitation. La démolition est décidée quand plusieurs indicateurs sont réunis: accélération du turn-over des locataires, difficulté à remplacer les partants, disparition de toute diversité sociale" «Bien sûr, on pourrait laisser filer les choses. Remplir ces immeubles avec des familles démunies qui n'ont pas le choix d'aller ailleurs. Mais on leur préparerait un avenir sombre», estime Michel Ceyrac, le PDG des 3F, un des principaux organismes de HLM, qui a procédé à plusieurs démolitions.

«Recoudre» l'urbain. Reste que cette action sur le bâti n'a de sens que si elle s'inscrit dans une démarche urbaine lourde, pensée à l'échelle de la commune, voire de l'agglomération. «Si l'on rase juste pour se débarrasser d'un immeuble qui focalise des problèmes, on ne règle rien. La démolition, c'est une opération de recomposition urbaine, d'arrimage d'un secteur délaissé au reste de la ville, de réappropriation d'un quartier par ses habitants», avertit Michel Ceyrac. Comme dans la cité du Moulin-Neuf à Stains, en banlieue parisienne. Sur 600 logements, 200 devraient être rasés. Le projet, pas encore programmé, prévoit la démolition de deux bâtiments et le découpage d'une barre pour la transformer en trois petits immeubles. Sur le site, 80 maisons individuelles vont être construites pour offrir un habitat plus adapté aux familles nombreuses et pour «recoudre» l'urbain. Enfin, la SNCF va édifier une gare, car bien qu'habitant près d'une ligne de chemin de fer, les locataires voyaient les trains passer, mais devaient faire plusieurs kilomètres pour se rendre à la station la plus proche.

(1) Le parc HLM compte 3,7 millions de logements. Chaque année, les organismes en construisent 50 000 supplémentaires.

(2) «Renouvellement urbain. Enseignements de sept opérations», Edition Villes et quartiers, juin 1999. Éclairage

Au sud-est de la ville de Saint-Etienne, le quartier d'habitation de Beaulieu-Montchovet est construit entre 1953 et 1971. En 1964, la troisième tranche dénommée « Beaulieu III » donne lieu à la réalisation du plus grand bâtiment d'habitation en Europe. Surnommé « la muraille de chine » en raison de son gigantisme, il est détruit par dynamitage en 2000. Son histoire est profondément inscrite dans le contexte de la politique du logement en France.

Grâce à son bassin charbonnier, au développement de l'industrie textile et à sa manufacture d'armes, l'essor de la ville de Saint-Etienne bénéficie de la révolution industrielle du XIXe siècle. Forte de cet héritage, elle a conservé son dynamisme économique jusqu'au milieu du XXe siècle. Important centre militaro-industriel durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Etienne est touchée par plusieurs bombardements. Ces destructions ont accentué la crise du logement dues aux profondes mutations de l'après-guerre qui concentrent la population dans les grands centres urbains et industriels. C'est dans ce contexte que la ville de Saint-Etienne décide de construire un quartier neuf afin de loger près de 30 000 habitants dans près de 4 600 logements.

Le quartier Beaulieu-Montchovet est proche du centre ville, l'un des 6 premiers grands ensembles de françe "BEAULIEU". Il est situé sur une zone dont le sous-sol n'était pas fragilisé par la présence d'anciennes mines de charbons, ce qui autorisait la construction d'immeubles importants. La réalisation de la Muraille de Chine est très comparable à celles qui voient le jour dans le cadre de la politique des Zones à Urbaniser en Priorité (ZUP) initiée en 1959. Des quartiers nouveaux ont vu le jour, en principe avec des commerces et des équipements, constituant ce qu'il est convenu d'appeler des « grands ensembles ».

A Saint-Étienne, au cœur du quartier de Beaulieu-Montchovet, la « Muraille de Chine » s'ajoute à des ensembles déjà construits. D'une hauteur de 48 mètres, le bâtiment est parfaitement rectiligne afin de rationaliser la construction. Les grues peuvent se déplacer sur des rails tout le long de la « barre », terme qui désigne ces grands immeubles. Il est composé de 19 étages d'un coté et de 9 de l'autre, 15 cages d'escaliers, sur 270 mètres de long et abrite 526 lgts à l'origine et 450 logements apres la reha de 1985. L'armature en béton armé et les éléments standardisés permettent une construction rapide et compétitive,architectes la CIMAISE E.HUR H.GOUYON CAROT CLEMENT & d'autres... Le confort moderne des appartements n'est pas le seul atout de cet immeuble, les infrastructures du quartier suivent l'évolution de la population : équipements sportifs, centre commercial et collège complètent le dispositif et, à l'origine, la demande des familles est forte pour ce bâtiment imposant, symbole de modernité.Après les années 1970, Saint-Etienne connaît une crise économique, le charbon est concurrencé par le pétrole, les industries locales sont en déclin et la démographie fléchit. Les grandes opérations lancées dans les années 1950 et 1960 ont vieilli. La « Muraille de Chine » n'est habitée qu'à moitié et la ville peine à entretenir cet ensemble. Malgré plusieurs opérations de réhabilitation dont la dernière lancée dans le cadre du programme « Banlieues 89 » (Roland Castro), elle devient le symbole des difficultés économiques et sociales : fort taux de chômage, exclusion et délinquance. La concentration en un même lieu d'une population défavorisée et touchée par le chômage fait sentir ses effets. De nouvelles politiques de la ville voient le jour. Elles prônent une mixité sociale qui s'oppose à la ségrégation qui résultait de la politique de ZUP. Impuissante à renverser cette évolution générale, la ville décide la destruction de l'immeuble. Ces opérations de destruction apparaissent au début des années 1970 aux Etats-Unis ; elles sont imitées à Villeurbanne en 1978 pour la cité Olivier de Serres, même si en France, jusqu'au milieu des années 1990, l'État a le plus souvent privilégié une politique de réhabilitation. Le 27 mai 2000 les derniers habitants de la Muraille de Chine sont évacués, l'autoroute est barrée et le quartier bouclé par les forces de l'ordre : à 13 heures précises a lieu la plus grosse opération de démolition jamais réalisée en Europe.Bonsoir ! Ce bâtiment, les stéphanois l’appellent la muraille de Chine. 500 logements, 2000 habitants, 48 mètres de haut pour 17 étages, 280 mètres de long. C’est un véritable village vertical. C’est aussi le symbole du quartier de Montchovet, mais c’est un symbole condamné, c’est en effet la plus grande barre de logement d’Europe qui doit être détruite en une seule fois. La muraille a été construite en pleine crise du logement. En 1965, ce bâtiment offre tout le confort moderne : salle de bains, chauffage central, ascenseur. Il est pris d’assaut par les locataires, tout comme les 4000 autres logements neufs construits au sud-est de Saint-Etienne.Il y avait l'idée de faire le plus grand nombre possible de logements confortables ; dans le délai le plus rapide possible ; au coût le plus bas possible. Il y avait quand même l’idée comme ça d’une prouesse dans le domaine du logement social.

Mais dans les années 80, le quartier change. Banlieue à problèmes, zone de non-droit, autant d’étiquettes qui collent à la muraille au gré des faits divers, des voitures brûlent, des policiers patrouillent, des jeunes traînent, et puis le bâtiment a vieilli. Les locataires le désertent. En 85, le quartier s’offre un lifting de 120 millions de francs, mais les problèmes persistent. Alors en 95…On a fait le constat qu’il n’y avait pas eu possibilité de réhabiliter dans de bonnes conditions. Qu’on avait connu l’échec de réhabilitation, d’une façon tout à fait naturelle. J’en ai conclu qu’il ne fallait pas obliger les gens à vivre dans ce type d’habitat. Qu’il ne fallait pas remplir de force une telle muraille. Et donc, la conclusion s’imposait d’elle-même, il fallait démolir.

Cette démolition permet de mettre un terme aux 4 millions de francs de perte annuelle générés par les logements vides.

Ça coûte un bâtiment inoccupé. Début 97, la moitié du bâtiment était vide. Donc, sur 500 logements, nous avions 250 logements vacants

Mais pour certains riverains, cette logique comptable n’efface pas une profonde nostalgie, la muraille est l’emblème du quartier.

La muraille de Chine, ça fait des années qu’elle existe. Je veux dire, c’est elle qui fait, quand on parle du quartier on parle toujours tout de suite de la muraille de chine.

C’est triste quand même de voir le bâtiment qui va tomber, voilà ! C’est comme si on enterrait une personne hein !

C’est une page du quartier qui se tourne, et c’est dommage.

Il n'y aura plus de muraille mais dans notre coeur, il y aura toujours une muraille.

Depuis le 24 janvier, une cinquantaine d’ouvriers travaillent à la déconstruction de ce bâtiment. Aujourd’hui, tout est prêt pour l’explosion. Alors Monsieur Arnaud, quelles ont été les différentes phases de ce chantier ?

Monsieur Arnaud

Alors, au niveau de la préparation de ce chantier, les principales phases furent le désamiantage des façades qui représentaient 32 000 m² de matériaux non friables. Ensuite, est venu le temps de la déconstruction des appartements où on a retiré les planchers bois, les portes, tout ce qui était impropre à la mise en décharge. La troisième phase fut la déconstruction mécanique et l’affaiblissement mécanique des structures. La quatrième phase fut la foration, on a foré environ 3600 mètres linéaires de trous pour mettre les explosifs. La dernière phase qui est en cours de réalisation est la mise en place des protections, c’est bien sûr les voiles intérieurs ainsi que sur les voiles extérieurs afin d’éviter les projections.

Journaliste

Un périmètre de sécurité de 150 m sera mis en place autour du chantier, l’autoroute sera fermée samedi entre 11 heures et 14 heures. Un millier de riverains seront évacués et 300 CRS et policiers assureront la sécurité du public pendant l’opération de foudroyage.

Arnaud demolition

La phase ultime sera le tir, et ensuite le traitement des matériaux au sol.

Les 23 000 m3 de béton seront évacués en deux mois La muraille, une fois détruite, laissera un vide de plus de 4 ha au cœur de Montchovet. L’avenir de ce quartier est déjà tracé dans les cartons des architectes, il sera médical.

Intervenant 4

Notre projet c’est de construire une clinique de 251 lits qui est constituée du regroupement de 3 cliniques existantes à Saint-Etienne. Il y aura une maternité, il y aura également un service de médecine, et puis un service de chirurgie comme ça existe dans la plupart des cliniques privées.

Journaliste

Avec 16 salles d’opération et 150 médecins, ce centre hospitalier sera le plus important pôle de santé privé de Rhône-Alpes. Les travaux commenceront en septembre pour s’achever en janvier 2002. Ils coûteront 250 millions de francs.

Intervenant 4

On a choisi ce quartier parce que nous pensions que c’est un beau quartier qui est extrêmement bien situé ; duquel il y a une vue qui est très belle, quand on est monté dans la muraille de Chine, on le sait. Que d’autre part, pour un établissement de santé, c’est à proximité de l’autoroute ; donc avec des facilités d’accès pour les patients extrêmement importants, qui feront que cet établissement sera vu quand on passera devant, et qu’on pourra y accéder facilement.

Journaliste

40 ans après la construction de la muraille, l’ambition de la municipalité est d'effacer la difficile réputation du quartier de Montchovet, par un vaste réaménagement urbain ; avec à l’horizon 2003, une nouvelle ligne de tramway, deux maisons de convalescence, et un aménagement paysager. Le samedi 27 mai à 13 heures 01, la muraille de Chine s’effondrera sur elle-même en 15 secondes. Nous serons là pour vous montrer ce moment crucial dans la vie du quartier et qui changera définitivement le visage de Saint-Etienne. fresques.ina.fr/rhone-alpes/fiche-media/Rhonal00046/demol... Elle a été le plus grand immeuble d'habitation d'Europe, symbole volontairement monumental d'un avenir meilleur en train de se réaliser : l'entrée en masse des français, pour la première fois de leur Histoire, dans une société où l'hygiène, le confort, un logement décent, cessaient d'être le luxe de quelques riches privilègiés.

Pour Saint-Etienne, "capitale des taudis", la grande ville la plus pauvre et la plus mal logée de France, l'eau sur l'évier, le chauffage central, les toilettes intérieures, une chambre pour les enfants, une salle de bains, et même des pelouses devant l'immeuble, c'était le luxe à la portée de tous, un formidable progrès des conditions de vie, aussi une question de dignité.

 

La façadeElle est devenu un monstre de l'urbanisme, le symbole local d'une architecture inhumaine, de nos quartiers de banlieue où se concentrent les difficultés économiques et sociales : taux de chômage de 35 % , le plus fort pourcentage de RMIstes de la région Rhône-Alpes ("Le Monde" du 22 mars 2000 ), avec leur cortège de peurs et d'exclusions.

Vue du collègeParce que le regard de la société à changé sur un quartier, sur ses habitants, gens comme les autres, qui ne méritaient " ni cet excès d'honneur, ni cette indignité", nous, la ZEP, nous avions voulu travailler sur son Histoire.

Retrouver pourquoi il fut un espoir et un progrès pour l'une des plus grandes villes de France, avant d'être condamné, comme les ZUP de tant d'autres villes, parce que leur succès même a fait que les conditions de vie insupportables dont elles ont libéré des millions de gens sont tombées dans l'oubli.

 

 

Travail passionnant, très vite parti sur trop de pistes pour être mené jusqu'au bout. Quelques extraits de trois mois de recherches ( classes de 5° et CM2 ) sur une ville à l'urbanisme atypique, pour comprendre comment, loin d'être les repoussoirs actuels, les quartiers comme le notre, les immeubles comme la Muraille, ont concrétisé l'espoir d'une vie meilleure pour toute une génération. www2.ac-lyon.fr/etab/colleges/col-42/jdaste/archives/02qu... La Muraille de Chine :

Bâtie au début des années soixante, au milieu des prés, elle est le plus gros batiment du quartier. En fait le plus grand bâtiment d'habitation de toute l'Europe à l'époque de sa construction. 19 étages, 450 logements, 270 mètres de long sur 48 mètres de haut.

Une sorte de grand monument à la gloire des HLM, comme si on avait fait exprès de la faire aussi énorme pour montrer comme les gens étaient fiers de ce quartier.

Autour on construit tout ce qu'il faut pour les habitants : une école, Montchovet, qui donne sur le grand pré derrière, une MJC, une piscine, un centre commercial, avec la Poste, plus tard le bureau de police.

En 1978, comme les enfants des habitants grandissent, on ouvre un deuxième collège dans la ZUP. Il prendra le nom de Jean Dasté, qui a créé la Comédie de Saint-Etienne, le plus grand théatre de province en France, et son école de comédiens.

Après 1984 les loyers des HLM ont augmenté, beaucoup d'habitants sont partis. La population de Saint-Etienne diminue surtout dans les quartiers sud : beaucoup de gens déménagent vers la plaine du Forez, moins froide, où il y a la place de batir des maisons. On a rénové beaucoup d'appartements anciens en ville : la crise du logement est finie. On ne sait même plus qu'elle a existé. Les ZUP ont vieilli et la plupart des gens préfèrent se loger dans des appartements récents. Alors on ferme : le collège de Beaulieu, l'école de la Marandinière, la Poste. La Muraille coute très cher à entretenir : il n'y a plus asssez d'habitants pour payer les frais. Les HLM ont décidé de la détruire: c'est le plus gros projet de démolition jamais réalisé en Europe.Les familles qui restaient ont du déménager. On va faire exploser la Muraille de Chine au printemps de l'an 2000. Peut être qu'il fallait le faire, mais pour les gens du quartier c'est un gros morceau de notre Histoire qu'on nous détruit. Devant la Muraille la galerie marchande, les garages et la place du marché, de l'autre côté du boulevard, la MJC, la piscine et l'école de la Marandinière. en haut du boulevard le carrefour de l'Angélus avec les arrêts de bus, le gymnase est juste après.

Derrière la Muraille l'école de Monchovet en haut du pré, le collège avec son parc sur la pente, et les escaliers qui montent depuis la Muraille.

Derrière c'est la campagne : le Parc Régional du Pilat commence juste au-dessus,

1953-59 Beaulieu et la Marandinière sont construits, la Muraille et l'autoroute ne sont encore que des projets, ca arrivera des 1961 à 65 beaulieu 3. A leur place, des prés et la boue des chantiers.Au premier plan, en bas à droite Beaulieu, la Marandinière est à droite derrière l'autoroute, Montplaisir à gauche, Monchovet au milieu, le long du boulevard de la Palle.

A gauche des tennis, les batiments du collège de Beaulieu. C'était l'autre collège de la ZEP, le seul collège "sensible" de France a avoir été fermé, en 1995. Maquette de 1953 - Projet des architectes Gouyon-Clément Une architecture géométrique, de grands espaces, des arbres, des formes qui soulignent le relief. Un modèle de l'urbanisme des années 1950.Au centre la colline de Beaulieu, occupée par le puits Pélissier ( en bas à gauche ) et le Jardin des Plantes. Derrière : la campagne, quelques pavillons entre la ville et le Pilat, Pourquoi

L'Histoire La Géographie

La fin de la Muraille tout içi www2.ac-lyon.fr/etab/colleges/col-42/jdaste/archives/02qu... & la video INA m.ina.fr/video/LY00001263522/demolition-de-la-muraille-de... www.ina.fr/video/CAC00029801 www.ina.fr/video/LY00001263573 - www.youtube.com/watch?v=YB3z_Z6DTdc

 

 

 

 

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Uploaded on April 22, 2019