Chenonceau... sauvé à la Révolution parce que c'était un pont !
Construit en partie sur les piles de l'ancien moulin et sur les fondations du château féodal par Katherine Briçonnet en 1513 (eh oui, une femme architecte !), le château Renaissance a été consolidé dès 1547 par Diane de Poitiers, qu'Henri II lui a donné. Entre 1552 et 1559, elle y fait ajouter le jardin à son nom (par les jardiniers des grands seigneurs de Touraine), puis construire un pont par l'architecte Philibert Delorme. Le château est restitué à la Couronne à la mort de Henri II. Catherine de Médicis l'occupe, l'embellit avec son propre jardin, la fontaine du Rocher et le « jardin vert ». Elle fait aménager l'intérieur, tel un palais, par son architecte Jean Bullant et le maître maçon Denis Courtin de 1576 à 1586, où, ayant dilapidé sa fortune personnelle et la Peste arrivant, les travaux s'arrêtent net. Louise de Lorraine, « la reine blanche », qui hérite du château à la mort de son époux Henri III assassiné, en fait un lieu de recueillement. Héritant également des dettes de Catherine de Médicis, elle se retrouve au centre d'un conflit politique et les procédures judiciaires qui s'ensuivent conduisent à la dégradation du château. Marie de Luxembourg le fait restaurer au début du XVIIe siècle. Le château sera le siège de moulte fastes royaux puis reviendra au domaine privé. Louise de Fontaine et son époux écrivain Claude Dupin en feront un lieu de rencontres littéraires. A la Révolution française, Louise parviendra à le sauvegarder, du fait de sa proximité avec les villageois mais aussi en prétextant aux Révolutionnaires qu'il s'agit avant tout d'un pont, bien utile pour passer le Cher !
Château et parc classés MH (respectivement liste de 1840 et arrêté du 7 novembre 1962), le tout classé au patrimoine mondial de l'UNESCO (9 juillet 2017)
Chenonceau... sauvé à la Révolution parce que c'était un pont !
Construit en partie sur les piles de l'ancien moulin et sur les fondations du château féodal par Katherine Briçonnet en 1513 (eh oui, une femme architecte !), le château Renaissance a été consolidé dès 1547 par Diane de Poitiers, qu'Henri II lui a donné. Entre 1552 et 1559, elle y fait ajouter le jardin à son nom (par les jardiniers des grands seigneurs de Touraine), puis construire un pont par l'architecte Philibert Delorme. Le château est restitué à la Couronne à la mort de Henri II. Catherine de Médicis l'occupe, l'embellit avec son propre jardin, la fontaine du Rocher et le « jardin vert ». Elle fait aménager l'intérieur, tel un palais, par son architecte Jean Bullant et le maître maçon Denis Courtin de 1576 à 1586, où, ayant dilapidé sa fortune personnelle et la Peste arrivant, les travaux s'arrêtent net. Louise de Lorraine, « la reine blanche », qui hérite du château à la mort de son époux Henri III assassiné, en fait un lieu de recueillement. Héritant également des dettes de Catherine de Médicis, elle se retrouve au centre d'un conflit politique et les procédures judiciaires qui s'ensuivent conduisent à la dégradation du château. Marie de Luxembourg le fait restaurer au début du XVIIe siècle. Le château sera le siège de moulte fastes royaux puis reviendra au domaine privé. Louise de Fontaine et son époux écrivain Claude Dupin en feront un lieu de rencontres littéraires. A la Révolution française, Louise parviendra à le sauvegarder, du fait de sa proximité avec les villageois mais aussi en prétextant aux Révolutionnaires qu'il s'agit avant tout d'un pont, bien utile pour passer le Cher !
Château et parc classés MH (respectivement liste de 1840 et arrêté du 7 novembre 1962), le tout classé au patrimoine mondial de l'UNESCO (9 juillet 2017)