Le ciel de Fuerteventura
Cette image a une histoire... 15 jours d'été aux Canaries avec un ciel voilé, sans belle nuit étoilée, sauf celle-ci... Une nuit comme j'en ai vu peu, où à l'œil nu on voit des nuages d'étoiles, où l'on prend immédiatement conscience de notre place dans la galaxie, où l'on rêve de tous ces mondes face à nous, direct, sans filtre, bordés par l'infini...
Oui, mais alors quel vent ! J'étais résolue à m'installer au sommet du "Mirador de Sicasumbre", 300 m d'altitude, à peine 100m à parcourir depuis le parking : même en y mettant toutes mes forces, je n'ai jamais pu atteindre le sommet !
J'ai décidé de me placer à mi-hauteur du chemin, où le vent était plus faible mais avec le désavantage des phares de voitures. J'étais dos à un muret, mais le vent était quand même tel que mon trépied menaçait de s'envoler. Il était alors évident que je ne ferais rien de bon en photographie, mais têtue comme un âne et tellement désireuse de sortir quand même un "souvenir" d'un ciel si beau, je me suis acharnée. J'ai finalement mis le trépied au plus bas (en fait, presque au ras du sol), ai arrimé tout mon matériel pour ne rien perdre et ai espéré que quelques clichés, entre 2 rafales de vent et malgré les vibrations, seraient réussis. Je suis rentrée complètement couverte de poussière rougeâtre (locale ou Sahara), en croisant les doigts.
Au final, sur toutes mes clichés couvrant toute la voie lactée, seuls une quinzaine sont corrects (couvrant 3 zones connexes de la voie lactée) . Je les ai compilés avec Sequator avant de finaliser l'ensemble, en utilisant quelques clichés ratés pour combler les "trous" (haut et droite). Il vaut ce qu'il vaut, mais j'ai un souvenir !
Je retournerai sans doute aux Canaries... mais pas en plein été où le vent est souvent très fort et le ciel chargé de nuages et de poussières du Sahara :-)
Le ciel de Fuerteventura
Cette image a une histoire... 15 jours d'été aux Canaries avec un ciel voilé, sans belle nuit étoilée, sauf celle-ci... Une nuit comme j'en ai vu peu, où à l'œil nu on voit des nuages d'étoiles, où l'on prend immédiatement conscience de notre place dans la galaxie, où l'on rêve de tous ces mondes face à nous, direct, sans filtre, bordés par l'infini...
Oui, mais alors quel vent ! J'étais résolue à m'installer au sommet du "Mirador de Sicasumbre", 300 m d'altitude, à peine 100m à parcourir depuis le parking : même en y mettant toutes mes forces, je n'ai jamais pu atteindre le sommet !
J'ai décidé de me placer à mi-hauteur du chemin, où le vent était plus faible mais avec le désavantage des phares de voitures. J'étais dos à un muret, mais le vent était quand même tel que mon trépied menaçait de s'envoler. Il était alors évident que je ne ferais rien de bon en photographie, mais têtue comme un âne et tellement désireuse de sortir quand même un "souvenir" d'un ciel si beau, je me suis acharnée. J'ai finalement mis le trépied au plus bas (en fait, presque au ras du sol), ai arrimé tout mon matériel pour ne rien perdre et ai espéré que quelques clichés, entre 2 rafales de vent et malgré les vibrations, seraient réussis. Je suis rentrée complètement couverte de poussière rougeâtre (locale ou Sahara), en croisant les doigts.
Au final, sur toutes mes clichés couvrant toute la voie lactée, seuls une quinzaine sont corrects (couvrant 3 zones connexes de la voie lactée) . Je les ai compilés avec Sequator avant de finaliser l'ensemble, en utilisant quelques clichés ratés pour combler les "trous" (haut et droite). Il vaut ce qu'il vaut, mais j'ai un souvenir !
Je retournerai sans doute aux Canaries... mais pas en plein été où le vent est souvent très fort et le ciel chargé de nuages et de poussières du Sahara :-)