J’ai rencontré des villageois sans smartphones
District de Farafangana (Madagascar) - Habituellement, il y a toujours au moins un technicien agricole de l’ONG Inter Aide qui réside dans les villages qui bénéficient d’un programme de sécurité alimentaire. Il est là pour assister au quotidien les villageois afin de mettre en œuvre des techniques agricoles naturelles et performantes pour développer des productions alimentaires suffisantes afin de lutter contre les périodes de disette.
Alors quand une délégation de l’ONG d’une dizaine de personnes rend visite aux villageois avec le responsable de secteur, et un journaliste français, c’est un véritable événement qui attise la curiosité.
Ces villages sont particulièrement isolés et défavorisés. Avant qu’Inter Aide ne vienne au secours de ces paysans, ils étaient régulièrement victimes de périodes de famines entre deux récoltes. Surtout si ces dernières n’avaient pas été fructueuses. Des périodes qui, selon les conditions climatiques, pouvaient durer plus de 4 mois. Ils tentaient alors de se nourrir dans la forêts avec des racines set plantes sauvages, des fruits, des herbes comestibles etc.
Tout au long de mon périple dans ces villages du district de Farafangana, j’ai vite réalisé que c’était la première fois depuis des années que je rencontrais des gens qui ne possédaient pas de smartphones. Si ce n’est pas un signe manifeste de pauvreté !?
I met villagers without smartphones
Farafangana District (Madagascar) - There is always at least one agricultural technician from the NGO Inter Aide who resides in villages that benefit from a food security program. He is there to assist the villagers on a daily basis in order to develop natural and efficient agricultural techniques to develop sufficient food production to fight against periods of scarcity.
So when a delegation of around ten people from the NGO travels with the head of the sector, accompanied by a French journalist, it is a real event.
These villages are particularly isolated and disadvantaged. Before Inter Aide came to the aid of these farmers, they were regularly victims of periods of famine between two harvests. Periods which, depending on climatic conditions, could last more than 4 months. They then tried to survive in the forest by feeding on roots and wild plants, fruits, edible herbs, etc.
Throughout my stay in these villages in the Farafangana district, I quickly realized that this was the first time in years that I had met people who did not have smartphones. If this is not a clear sign of precariousness !?
J’ai rencontré des villageois sans smartphones
District de Farafangana (Madagascar) - Habituellement, il y a toujours au moins un technicien agricole de l’ONG Inter Aide qui réside dans les villages qui bénéficient d’un programme de sécurité alimentaire. Il est là pour assister au quotidien les villageois afin de mettre en œuvre des techniques agricoles naturelles et performantes pour développer des productions alimentaires suffisantes afin de lutter contre les périodes de disette.
Alors quand une délégation de l’ONG d’une dizaine de personnes rend visite aux villageois avec le responsable de secteur, et un journaliste français, c’est un véritable événement qui attise la curiosité.
Ces villages sont particulièrement isolés et défavorisés. Avant qu’Inter Aide ne vienne au secours de ces paysans, ils étaient régulièrement victimes de périodes de famines entre deux récoltes. Surtout si ces dernières n’avaient pas été fructueuses. Des périodes qui, selon les conditions climatiques, pouvaient durer plus de 4 mois. Ils tentaient alors de se nourrir dans la forêts avec des racines set plantes sauvages, des fruits, des herbes comestibles etc.
Tout au long de mon périple dans ces villages du district de Farafangana, j’ai vite réalisé que c’était la première fois depuis des années que je rencontrais des gens qui ne possédaient pas de smartphones. Si ce n’est pas un signe manifeste de pauvreté !?
I met villagers without smartphones
Farafangana District (Madagascar) - There is always at least one agricultural technician from the NGO Inter Aide who resides in villages that benefit from a food security program. He is there to assist the villagers on a daily basis in order to develop natural and efficient agricultural techniques to develop sufficient food production to fight against periods of scarcity.
So when a delegation of around ten people from the NGO travels with the head of the sector, accompanied by a French journalist, it is a real event.
These villages are particularly isolated and disadvantaged. Before Inter Aide came to the aid of these farmers, they were regularly victims of periods of famine between two harvests. Periods which, depending on climatic conditions, could last more than 4 months. They then tried to survive in the forest by feeding on roots and wild plants, fruits, edible herbs, etc.
Throughout my stay in these villages in the Farafangana district, I quickly realized that this was the first time in years that I had met people who did not have smartphones. If this is not a clear sign of precariousness !?