L’œil rigolard
« Et nous… On n’a pas le droit d’être pris en photo ? » C’est en ces termes que le jeune homme au premier plan m’a interpellé. Rien d’agressif dans son propos, juste l’envie sincère d’être photographié avec ses copains. Comme on n’est jamais trop prudent, j’ai bien précisé que ce serait un plaisir de leur tirer le portrait, mais qu’il n’était pas question qu’ils me demandent de l’argent, une fois la photos prise. Une pratique très répandue à Madagascar qu’il vaut mieux connaître pour éviter tout malentendu. Il a aussi fallu préciser que s’ils prenaient la pose dans des attitudes de rappeurs, la photo serait effacée sur le champ. Ces préalables posés, on a pu passer à la prise de vue. On ne peut pas franchement parler d’un « instantané ». Il faut savoir que ces photos de groupes plus ou moins imposées donnent rarement des scènes intéressantes.
Là, j’ai conservé l’image car le groupe de copains était sympathique et surtout en raison de l’œil amusé du personnage principal.
The laughing eye
“And we… We’re not allowed to have our photo taken? » It is in these terms that the young man in the foreground called out to me. Nothing aggressive in his words, just the sincere desire to be photographed with his friends. As one can never be too careful, I made it clear that it would be a pleasure to take their portrait, but that there was no question of them asking me for money once the photos were taken. A very widespread practice in Madagascar that it is better to know to avoid any misunderstanding. It also had to be clarified that if they posed in rapper attitudes, the photo would be deleted immediately. These prerequisites established, we were able to move on to shooting.
You should know that these more or less imposed group photos rarely give interesting scenes.
There, I kept the image because the group of friends was friendly and especially because of the amused look of the main character.
L’œil rigolard
« Et nous… On n’a pas le droit d’être pris en photo ? » C’est en ces termes que le jeune homme au premier plan m’a interpellé. Rien d’agressif dans son propos, juste l’envie sincère d’être photographié avec ses copains. Comme on n’est jamais trop prudent, j’ai bien précisé que ce serait un plaisir de leur tirer le portrait, mais qu’il n’était pas question qu’ils me demandent de l’argent, une fois la photos prise. Une pratique très répandue à Madagascar qu’il vaut mieux connaître pour éviter tout malentendu. Il a aussi fallu préciser que s’ils prenaient la pose dans des attitudes de rappeurs, la photo serait effacée sur le champ. Ces préalables posés, on a pu passer à la prise de vue. On ne peut pas franchement parler d’un « instantané ». Il faut savoir que ces photos de groupes plus ou moins imposées donnent rarement des scènes intéressantes.
Là, j’ai conservé l’image car le groupe de copains était sympathique et surtout en raison de l’œil amusé du personnage principal.
The laughing eye
“And we… We’re not allowed to have our photo taken? » It is in these terms that the young man in the foreground called out to me. Nothing aggressive in his words, just the sincere desire to be photographed with his friends. As one can never be too careful, I made it clear that it would be a pleasure to take their portrait, but that there was no question of them asking me for money once the photos were taken. A very widespread practice in Madagascar that it is better to know to avoid any misunderstanding. It also had to be clarified that if they posed in rapper attitudes, the photo would be deleted immediately. These prerequisites established, we were able to move on to shooting.
You should know that these more or less imposed group photos rarely give interesting scenes.
There, I kept the image because the group of friends was friendly and especially because of the amused look of the main character.