Bateau fait main
Mandvi (Inde) - Pour ce reportage, je n’ai pas beaucoup de gros plans de personnages isolés. Comme cette série était destiné à être publiée dans un journal maritime professionnel, dans un premier temps, j’ai axé mon regard sur les bateaux. Bien entendu, les conditions de travail déplorables me sont vite apparues. Comment parler de ces boutres sans évoquer la précarité des ouvriers exposés à tous les dangers ?
Si je me suis toujours intéressé au genre humain, ce reportage a été un vrai déclic pour moi. C’est en découvrant ces hommes et ces femmes travaillant sur ces chantiers, que j’ai décidé de m’investir à 100 % dans la photo humaniste. l’Humain est alors devenu le fil rouge de tous mes reportages. Il en avait souvent été ainsi auparavant, mais depuis ce jour, j’en ai fait une véritable ligne éditoriale. C’était devenu une évidence.
Si la construction de ces boutes, monstres des mers, demandent de longues années de labeur, c’est que le travail se fait à plus de 90 % manuellement. 2008, n’est finalement pas si loin et hormis quelques postes à souder, les ouvriers utilisent essentiellement d’antiques outils. Sur cette photo, les hommes au premier plan utilisent une sorte d’herminette pour transformer une poutre en planche destinée à la coque. Ces poutres-planches seront assemblées à la masse et de clous monstrueux, seuls capables de percer et fixer des éléments de bois de plus de 50 centimètres d’épaisseur.
Handmade ship
Mandvi (India) - For this report, I don't have many close-ups of isolated characters. As this series was intended to be published in a professional maritime journal, I first focused my attention on boats. Of course, the deplorable working conditions soon became apparent to me. How can we talk about these dhows without mentioning the precariousness of the workers exposed to all the dangers ?
If I have always been interested in humankind, this report was a real trigger for me. It was by discovering these men and women working on these construction sites that I decided to invest 100% in humanist photography. Humans then became the common thread of all my reports. It had often been like this before, but since that day, I have made it a real editorial line. It had become obvious.
If the construction of these boats, monsters of the seas, requires long years of labor, it is because more than 90% of the work is done manually. 2008 is ultimately not that long ago and apart from a few welding stations, the workers mainly use old tools. In this photo, the men in the foreground use a sort of adze to transform a beam into a plank for the hull. These boards will be assembled using massive hammers and monstrous nails, the only ones capable of drilling and fixing wooden elements more than 50 centimeters thick.
Bateau fait main
Mandvi (Inde) - Pour ce reportage, je n’ai pas beaucoup de gros plans de personnages isolés. Comme cette série était destiné à être publiée dans un journal maritime professionnel, dans un premier temps, j’ai axé mon regard sur les bateaux. Bien entendu, les conditions de travail déplorables me sont vite apparues. Comment parler de ces boutres sans évoquer la précarité des ouvriers exposés à tous les dangers ?
Si je me suis toujours intéressé au genre humain, ce reportage a été un vrai déclic pour moi. C’est en découvrant ces hommes et ces femmes travaillant sur ces chantiers, que j’ai décidé de m’investir à 100 % dans la photo humaniste. l’Humain est alors devenu le fil rouge de tous mes reportages. Il en avait souvent été ainsi auparavant, mais depuis ce jour, j’en ai fait une véritable ligne éditoriale. C’était devenu une évidence.
Si la construction de ces boutes, monstres des mers, demandent de longues années de labeur, c’est que le travail se fait à plus de 90 % manuellement. 2008, n’est finalement pas si loin et hormis quelques postes à souder, les ouvriers utilisent essentiellement d’antiques outils. Sur cette photo, les hommes au premier plan utilisent une sorte d’herminette pour transformer une poutre en planche destinée à la coque. Ces poutres-planches seront assemblées à la masse et de clous monstrueux, seuls capables de percer et fixer des éléments de bois de plus de 50 centimètres d’épaisseur.
Handmade ship
Mandvi (India) - For this report, I don't have many close-ups of isolated characters. As this series was intended to be published in a professional maritime journal, I first focused my attention on boats. Of course, the deplorable working conditions soon became apparent to me. How can we talk about these dhows without mentioning the precariousness of the workers exposed to all the dangers ?
If I have always been interested in humankind, this report was a real trigger for me. It was by discovering these men and women working on these construction sites that I decided to invest 100% in humanist photography. Humans then became the common thread of all my reports. It had often been like this before, but since that day, I have made it a real editorial line. It had become obvious.
If the construction of these boats, monsters of the seas, requires long years of labor, it is because more than 90% of the work is done manually. 2008 is ultimately not that long ago and apart from a few welding stations, the workers mainly use old tools. In this photo, the men in the foreground use a sort of adze to transform a beam into a plank for the hull. These boards will be assembled using massive hammers and monstrous nails, the only ones capable of drilling and fixing wooden elements more than 50 centimeters thick.