Le port de Kraten est devenu la porte de l’enfer
(Tunisie) - Les îles Kerkennah ont longtemps été un petit paradis dont les habitants vivaient de la pêche et du tourisme. Mais depuis 2018 le paradis est devenu l’une des portes de l’enfer. Les migrants qui souhaitent gagner l’Italie, utilisent les ports du petit archipel tunisien pour rejoindre l’île de Lampedusa en Italie. Certains pêcheurs locaux se sont reconvertis en passeurs, activité lucrative dans un pays cruellement touché par le chômage.
D’autres, qui pour des questions morales, préfèrent continuer à gagner leur vie avec la pêche, remontent de nombreux cadavres dans leurs filets les lendemains de tempêtes.
La photo ci-dessus a été prise en 1996 dans le port de Kraten époque bénie où seuls les poissons se prenaient dans les filets.
Leica M6, 35 mm Summicron, HP5+
Négatif numérisé avec un Nikon D750
The port of Kraten has become the gate of hell
(Tunisia) - The Kerkennah Islands have long been a small paradise whose inhabitants lived off fishing and tourism. But since 2018 paradise has become one of the gates of hell. Migrants wishing to reach Italy use the ports of the small Tunisian archipelago to reach the island of Lampedusa in Italy. Some local fishermen have become smugglers, a lucrative activity in a country severely affected by unemployment.
Others, who for moral reasons, prefer to continue to earn their living with fishing, bring up many corpses in their nets the day after storms.
The photo above was taken in 1996 in the port of Kraten, a blessed time when only the fish were caught in the nets.
Leica M6, 35 mm Summicron, HP5+
Negative scanned with a Nikon D750
Le port de Kraten est devenu la porte de l’enfer
(Tunisie) - Les îles Kerkennah ont longtemps été un petit paradis dont les habitants vivaient de la pêche et du tourisme. Mais depuis 2018 le paradis est devenu l’une des portes de l’enfer. Les migrants qui souhaitent gagner l’Italie, utilisent les ports du petit archipel tunisien pour rejoindre l’île de Lampedusa en Italie. Certains pêcheurs locaux se sont reconvertis en passeurs, activité lucrative dans un pays cruellement touché par le chômage.
D’autres, qui pour des questions morales, préfèrent continuer à gagner leur vie avec la pêche, remontent de nombreux cadavres dans leurs filets les lendemains de tempêtes.
La photo ci-dessus a été prise en 1996 dans le port de Kraten époque bénie où seuls les poissons se prenaient dans les filets.
Leica M6, 35 mm Summicron, HP5+
Négatif numérisé avec un Nikon D750
The port of Kraten has become the gate of hell
(Tunisia) - The Kerkennah Islands have long been a small paradise whose inhabitants lived off fishing and tourism. But since 2018 paradise has become one of the gates of hell. Migrants wishing to reach Italy use the ports of the small Tunisian archipelago to reach the island of Lampedusa in Italy. Some local fishermen have become smugglers, a lucrative activity in a country severely affected by unemployment.
Others, who for moral reasons, prefer to continue to earn their living with fishing, bring up many corpses in their nets the day after storms.
The photo above was taken in 1996 in the port of Kraten, a blessed time when only the fish were caught in the nets.
Leica M6, 35 mm Summicron, HP5+
Negative scanned with a Nikon D750