La patte cassée
Sur les marchés indiens ont croise de nombreux chiens errants. Logique, c’est là que se trouve la nourriture. On les tolère, car ils chassent les rats. Ce chien je l’ai connu alors qu’il avait quelques mois. Un vendeur de légumes l’avait pris sous sa protection. Devenu adulte, l’homme s’en était désintéressé. D’autant que l’animal avait été blessé par un rickshaw.
Depuis, sa patte cassée ne peut plus reposer sur le sol. Il se déplace avec difficulté, mais ne semble pas sous-alimenté, comme nombre de ses congénères. Quand un soir je l’ai croisé de nouveau, il devait avoir deux ans. Il était à proximité d’une boucherie espérant qu’un bout de viande tombe à sa portée. Ce qui, selon le boucher, arrive parfois. Cette petite discussion sur ce chien du quartier à valu à mon copain à quatre pattes de se voir offrir un bel os par le commerçant.
La colorimétrie particulière de cette photo résulte de l’éclairage au sodium qui illumine la boucherie. Les ampoules au sodium en raison d’une température très basse (2.200 K) sont une vraie plaie pour la photo de nuit, en raison d’une forte dominante orangée qui est quasiment impossible à neutraliser par une balance des blancs automatique, ni avec la fonction tungstène.
Quant à la composition de l’image elle s’est imposée d’elle-même. Je me suis juste légèrement décalé pour créer un espace lisible entre les deux personnages du centre. Je n’ai plus eu qu’à attendre que le commerçant à gauche place idéalement sa feuille de boucher. Je rappelle que je ne travaille pas en mode rafale pour m’imposer une concentration maximale. « One shot » sinon rien !
The broken paw
In Indian markets there are many stray dogs. This is where the food is. They are tolerated because they hunt rats. This dog I knew him when he was a few months old. A vegetable seller had taken him under his protection. As an adult, the man lost interest in it. Especially since the animal had been injured by a rickshaw.
Since then, his broken paw can no longer rest on the ground. It moves with difficulty, but does not appear undernourished, like many of its congeners. When one evening I ran into him again, he must have been two years old. He was near a butcher shop hoping for a piece of meat to fall within his reach. Which, according to the butcher, sometimes happens. This little discussion about this neighborhood dog earned my four-legged friend a good bone from the shopkeeper.
The particular colorimetry of this photo results from the sodium lighting which illuminates the butcher's shop. Sodium bulbs due to a very low temperature (2,200 K) are a real nuisance for night photography, due to a strong orange dominance which is almost impossible to neutralize with an automatic white balance, nor with the tungsten function.
As for the composition of the image, it imposed itself. I just shifted slightly to create a readable space between the two characters in the center. All I had to do was wait for the shopkeeper on the left to place his butcher's sheet ideally. I remind you that I do not work in burst mode to impose maximum concentration on myself. "One shot" or nothing!
La patte cassée
Sur les marchés indiens ont croise de nombreux chiens errants. Logique, c’est là que se trouve la nourriture. On les tolère, car ils chassent les rats. Ce chien je l’ai connu alors qu’il avait quelques mois. Un vendeur de légumes l’avait pris sous sa protection. Devenu adulte, l’homme s’en était désintéressé. D’autant que l’animal avait été blessé par un rickshaw.
Depuis, sa patte cassée ne peut plus reposer sur le sol. Il se déplace avec difficulté, mais ne semble pas sous-alimenté, comme nombre de ses congénères. Quand un soir je l’ai croisé de nouveau, il devait avoir deux ans. Il était à proximité d’une boucherie espérant qu’un bout de viande tombe à sa portée. Ce qui, selon le boucher, arrive parfois. Cette petite discussion sur ce chien du quartier à valu à mon copain à quatre pattes de se voir offrir un bel os par le commerçant.
La colorimétrie particulière de cette photo résulte de l’éclairage au sodium qui illumine la boucherie. Les ampoules au sodium en raison d’une température très basse (2.200 K) sont une vraie plaie pour la photo de nuit, en raison d’une forte dominante orangée qui est quasiment impossible à neutraliser par une balance des blancs automatique, ni avec la fonction tungstène.
Quant à la composition de l’image elle s’est imposée d’elle-même. Je me suis juste légèrement décalé pour créer un espace lisible entre les deux personnages du centre. Je n’ai plus eu qu’à attendre que le commerçant à gauche place idéalement sa feuille de boucher. Je rappelle que je ne travaille pas en mode rafale pour m’imposer une concentration maximale. « One shot » sinon rien !
The broken paw
In Indian markets there are many stray dogs. This is where the food is. They are tolerated because they hunt rats. This dog I knew him when he was a few months old. A vegetable seller had taken him under his protection. As an adult, the man lost interest in it. Especially since the animal had been injured by a rickshaw.
Since then, his broken paw can no longer rest on the ground. It moves with difficulty, but does not appear undernourished, like many of its congeners. When one evening I ran into him again, he must have been two years old. He was near a butcher shop hoping for a piece of meat to fall within his reach. Which, according to the butcher, sometimes happens. This little discussion about this neighborhood dog earned my four-legged friend a good bone from the shopkeeper.
The particular colorimetry of this photo results from the sodium lighting which illuminates the butcher's shop. Sodium bulbs due to a very low temperature (2,200 K) are a real nuisance for night photography, due to a strong orange dominance which is almost impossible to neutralize with an automatic white balance, nor with the tungsten function.
As for the composition of the image, it imposed itself. I just shifted slightly to create a readable space between the two characters in the center. All I had to do was wait for the shopkeeper on the left to place his butcher's sheet ideally. I remind you that I do not work in burst mode to impose maximum concentration on myself. "One shot" or nothing!