François NOËL
Robinson
Dans une tourbière, la vie n’est pas facile.
Seules les espèces inféodées à ce type de milieu parviennent à s’y installer et y survivre.
Et au jeu des espèces qui s’y épanouissent, la Sphaigne en sort grande gagnante.
Cette mousse qui adore les milieux humides occupe des tourbières un peu partout dans le monde.
Bien entendu, l’eau reste l’élément essentiel à son établissement.
Et puis, le manque de substances nutritives et l’acidité du milieu sont un frein au développement des végétaux.
Tout est « les pieds dans l’eau » depuis de longues années, à vrai dire depuis des siècles et même des millénaires …
Ce biotope si particulier a longtemps été exploité par les hommes. On en retirait une ressource importante : la tourbe. Découpée en forme de briques, séchées ensuite, ce « compost » de végétaux s’avérait assez peu performant en tant que combustible.
Mais la tourbe a procuré de la chaleur à ceux qui bien souvent ne pouvaient disposer de charbon et même parfois de bois.
De nombreuses tourbières ont été condamnées, transformées en terres agricoles et pour l’élevage.
Pourtant, ces milieux exceptionnels sont le témoin d’un écosystème parfait.
Aujourd’hui, souvent protégées, les tourbières sont l’exemple même de la réussite de la Nature.
En effet, elle sont le moyen idéal et parfois inespéré de réguler la dynamique de l’eau.
Elles sont le tampon principal à l’écoulement soudain des eaux de pluie et aux inondations.
Son rôle de régulateur donne à la tourbière cet effet magique en limitant les excès des précipitations abondantes ou des périodes de sécheresse, tout aussi préjudiciables …
C’est ce milieu naturel si interessant qui ouvre les esprits et donne l’envie de le protéger, envers et contre tout.
François NOËL. Septembre 2022
Robinson
Dans une tourbière, la vie n’est pas facile.
Seules les espèces inféodées à ce type de milieu parviennent à s’y installer et y survivre.
Et au jeu des espèces qui s’y épanouissent, la Sphaigne en sort grande gagnante.
Cette mousse qui adore les milieux humides occupe des tourbières un peu partout dans le monde.
Bien entendu, l’eau reste l’élément essentiel à son établissement.
Et puis, le manque de substances nutritives et l’acidité du milieu sont un frein au développement des végétaux.
Tout est « les pieds dans l’eau » depuis de longues années, à vrai dire depuis des siècles et même des millénaires …
Ce biotope si particulier a longtemps été exploité par les hommes. On en retirait une ressource importante : la tourbe. Découpée en forme de briques, séchées ensuite, ce « compost » de végétaux s’avérait assez peu performant en tant que combustible.
Mais la tourbe a procuré de la chaleur à ceux qui bien souvent ne pouvaient disposer de charbon et même parfois de bois.
De nombreuses tourbières ont été condamnées, transformées en terres agricoles et pour l’élevage.
Pourtant, ces milieux exceptionnels sont le témoin d’un écosystème parfait.
Aujourd’hui, souvent protégées, les tourbières sont l’exemple même de la réussite de la Nature.
En effet, elle sont le moyen idéal et parfois inespéré de réguler la dynamique de l’eau.
Elles sont le tampon principal à l’écoulement soudain des eaux de pluie et aux inondations.
Son rôle de régulateur donne à la tourbière cet effet magique en limitant les excès des précipitations abondantes ou des périodes de sécheresse, tout aussi préjudiciables …
C’est ce milieu naturel si interessant qui ouvre les esprits et donne l’envie de le protéger, envers et contre tout.
François NOËL. Septembre 2022