Jean-Baptiste Bessières
Sous l'Ancien Régime, tous les officiers étaient nobles. A la Révolution, nombre d'entre eux émigrèrent. Il en résulta un formidable appel d'air dans les postes de commandement militaires. Napoléon Bonaparte en profita qui sut taire la petite noblesse dont se prévalait sa famile jusqu'alors.
Né à Prayssac d'un père chirurgien-barbier, Jean-Baptiste Bessières connut dans ces circonstances une ascension rapide, encore accélérée par les guerres incessantes que menèrent la Révolution puis l'Empire.
Simple soldat en 1792, il est maréchal d'Empire douze ans plus tard !
Fait duc d'Istrie en 1809, colonel-général de la cavalerie de la Garde impériale en 1812, il est tué en 1813 par un boulet de canon (représenté à ses pieds).
L'Empereur dira de lui : "il a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne".
Sans fortune, le duc ne laissa à sa famille que des dettes. L'Empereur écrivit à la duchesse que ses enfants "hériteraient de l'affection qu’il portait à leur père". Puis à Sainte-Hélène, il inscrivit sur son testament le jeune duc d'Istrie, Napoléon Bessières, pour un legs de 100.000 francs. Quant à Louis XVIII, bon prince, il nomma ce dernier pair de France...
Prayssac, France.
Jean-Baptiste Bessières
Sous l'Ancien Régime, tous les officiers étaient nobles. A la Révolution, nombre d'entre eux émigrèrent. Il en résulta un formidable appel d'air dans les postes de commandement militaires. Napoléon Bonaparte en profita qui sut taire la petite noblesse dont se prévalait sa famile jusqu'alors.
Né à Prayssac d'un père chirurgien-barbier, Jean-Baptiste Bessières connut dans ces circonstances une ascension rapide, encore accélérée par les guerres incessantes que menèrent la Révolution puis l'Empire.
Simple soldat en 1792, il est maréchal d'Empire douze ans plus tard !
Fait duc d'Istrie en 1809, colonel-général de la cavalerie de la Garde impériale en 1812, il est tué en 1813 par un boulet de canon (représenté à ses pieds).
L'Empereur dira de lui : "il a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne".
Sans fortune, le duc ne laissa à sa famille que des dettes. L'Empereur écrivit à la duchesse que ses enfants "hériteraient de l'affection qu’il portait à leur père". Puis à Sainte-Hélène, il inscrivit sur son testament le jeune duc d'Istrie, Napoléon Bessières, pour un legs de 100.000 francs. Quant à Louis XVIII, bon prince, il nomma ce dernier pair de France...
Prayssac, France.