Une étrange colonne attire mon regard, c'est un luminaire télescopique!
Les Ponts et Chaussées font appel au talentueux ferronnier Raymond Subes pour l’éclairage.
La conception des lampadaires était compliquée : la proximité du Louvre imposait de ne pas afficher trop de modernisme, et de ne pas dépasser 13 mètres, soit la toiture du Palais.
Une autre exigence s’ajoutait à ces contraintes : la portée des lanternes devait être de 20 mètres, pour ne pas éblouir les automobilistes, et pour que l’ensemble du pont et des quais soit couvert par les quatre foyers lumineux.
Subes imagine alors une étrange mécanique, des lampadaires télescopiques. Pont du Carrousel Interrompu par la guerre de 1939 Subes reprend les travaux en 1940. Toutefois, tous les stocks de cuivre devant être signalés à l’administration d’occupation, il continue son travail en cachette. A ses risques et périls il dissimule les lampadaires terminés (20 tonnes de cuivre et 40 d’acier) dans les souterrains du pont. Ils ont subi plusieurs inondations. Après la Libération, put enfin les mettre en place.
Pont du Carrousel
Toutefois la fragilité des mécanismes rend un usage intensif impropre, et pour le moment, tout au moins, ils sont mis hors service.
Mais qui sait, ils seront peut être réparés, car les quatre lampadaires d’acier sont toujours sur le pont, à l’abri dans leur étui de bronze, prêts à offrir aux badauds du soir un son et lumière « des plus grinçants..."
sources : Paris secret et insolite, Editions Parigramme.
Une étrange colonne attire mon regard, c'est un luminaire télescopique!
Les Ponts et Chaussées font appel au talentueux ferronnier Raymond Subes pour l’éclairage.
La conception des lampadaires était compliquée : la proximité du Louvre imposait de ne pas afficher trop de modernisme, et de ne pas dépasser 13 mètres, soit la toiture du Palais.
Une autre exigence s’ajoutait à ces contraintes : la portée des lanternes devait être de 20 mètres, pour ne pas éblouir les automobilistes, et pour que l’ensemble du pont et des quais soit couvert par les quatre foyers lumineux.
Subes imagine alors une étrange mécanique, des lampadaires télescopiques. Pont du Carrousel Interrompu par la guerre de 1939 Subes reprend les travaux en 1940. Toutefois, tous les stocks de cuivre devant être signalés à l’administration d’occupation, il continue son travail en cachette. A ses risques et périls il dissimule les lampadaires terminés (20 tonnes de cuivre et 40 d’acier) dans les souterrains du pont. Ils ont subi plusieurs inondations. Après la Libération, put enfin les mettre en place.
Pont du Carrousel
Toutefois la fragilité des mécanismes rend un usage intensif impropre, et pour le moment, tout au moins, ils sont mis hors service.
Mais qui sait, ils seront peut être réparés, car les quatre lampadaires d’acier sont toujours sur le pont, à l’abri dans leur étui de bronze, prêts à offrir aux badauds du soir un son et lumière « des plus grinçants..."
sources : Paris secret et insolite, Editions Parigramme.