joelgambrelle
Duplomb dans l’Hirondelle
Duplomb dans l’hirondelle
Hier soir, comme beaucoup de français, j’ai vu nos députés applaudir les résultats du vote autorisant à nouveau l’usage d’un insecticide cancérigène et neurotoxique avéré.
Le médecin était étrangement résigné. Peut-être parce que entre l’héritage du remembrement, les proliférations annuelles d’algues vertes, les fortes concentrations de nitrates (autre cancérigène avéré) dans l’eau du robinet et j’en passe, j’habite une région déjà abîmée par l’agriculture intensive. Il faut dire aussi que dans la même semaine, on a aussi appris la confirmation du caractère cancérigène du glyphosate et la pollution durable et massive de nos sols agricoles par le Cadmium (encore un cancérigène)… Alors oui, l’humeur était à la résignation, j’ai même hésité à me mettre à boire et à fumer… perdu pour perdu…
Toutefois, avec tout le respect que je dois à l’heureux député Duplomb, à titre personnel, j’aurais hésité à lier mon patronyme à une loi dont, avant même sa promulgation, on a la quasi certitude qu’elle fera l’objet de poursuites déshonorantes ultérieures au mieux par des associations écologistes, au pire par des associations de patients.
A contrario, L’ornithologue amateur, mon autre moi, a ressenti avec un profond chagrin qu’il verrai de son vivant probablement disparaître les hirondelles.
Un oiseau dont j’ai observé le déclin rapide sur dix ans dans mes deux communes finistériennes d’adoption… À Brest comme à l’île Tudy, les hirondelles, quelque soit l’espèce, c’est plié ou presque… Alors redonner le feu vert à l’usage massif des neonicotinoïdes, alors même que la biomasse des insectes a déjà diminué de 75% en 20 ans et que l’hirondelle est un oiseau insectivore exclusif… pas besoin d’être un génie pour se douter que les hirondelles n’annonceront sans doute plus le printemps de nos enfants...
Hirondelles de rivage (Riparia riparia)
Pointe de La Torche, Finistère
Juin 2025
Nikon Z8 et Nikkor 180-600mm/f5,6-6,3
Duplomb dans l’Hirondelle
Duplomb dans l’hirondelle
Hier soir, comme beaucoup de français, j’ai vu nos députés applaudir les résultats du vote autorisant à nouveau l’usage d’un insecticide cancérigène et neurotoxique avéré.
Le médecin était étrangement résigné. Peut-être parce que entre l’héritage du remembrement, les proliférations annuelles d’algues vertes, les fortes concentrations de nitrates (autre cancérigène avéré) dans l’eau du robinet et j’en passe, j’habite une région déjà abîmée par l’agriculture intensive. Il faut dire aussi que dans la même semaine, on a aussi appris la confirmation du caractère cancérigène du glyphosate et la pollution durable et massive de nos sols agricoles par le Cadmium (encore un cancérigène)… Alors oui, l’humeur était à la résignation, j’ai même hésité à me mettre à boire et à fumer… perdu pour perdu…
Toutefois, avec tout le respect que je dois à l’heureux député Duplomb, à titre personnel, j’aurais hésité à lier mon patronyme à une loi dont, avant même sa promulgation, on a la quasi certitude qu’elle fera l’objet de poursuites déshonorantes ultérieures au mieux par des associations écologistes, au pire par des associations de patients.
A contrario, L’ornithologue amateur, mon autre moi, a ressenti avec un profond chagrin qu’il verrai de son vivant probablement disparaître les hirondelles.
Un oiseau dont j’ai observé le déclin rapide sur dix ans dans mes deux communes finistériennes d’adoption… À Brest comme à l’île Tudy, les hirondelles, quelque soit l’espèce, c’est plié ou presque… Alors redonner le feu vert à l’usage massif des neonicotinoïdes, alors même que la biomasse des insectes a déjà diminué de 75% en 20 ans et que l’hirondelle est un oiseau insectivore exclusif… pas besoin d’être un génie pour se douter que les hirondelles n’annonceront sans doute plus le printemps de nos enfants...
Hirondelles de rivage (Riparia riparia)
Pointe de La Torche, Finistère
Juin 2025
Nikon Z8 et Nikkor 180-600mm/f5,6-6,3