Mémoire2Cité Vol 22
78 - Emile AILLAUD & la ZAC de la Noé à Chanteloup-les-Vignes
mémoire2cité - Dans le courant de l'année 1966, le préfet du district de la région parisienne, avait décidé d'établir dans la boucle de Chanteloup une population d'environ 20 000 personnes en vue d'un équilibre de population de la région.
Courant d’Andrésy à Triel, une grande opération immobilière dite « opération des Grands Offices » (destinée à l'Office interdépartementale de la région parisienne, à l'Office d'HLM des Yvelines et à des Sociétés dépendantes de l'OCIL) devait permettre la construction d’environ 4000 logements.
Pendant sa gestation, le programme et l'ampleur même du projet ont changé plusieurs fois pour la commune de Chanteloup-les-Vignes. Dans un premier temps (un an d'études), la cité devait être très réduite et n’occuper qu’un terrain d'une trentaine d'hectares. Plus tard il a été décidé qu'une autoroute avec ses entours non edificandi devrait passer à cet emplacement ; l'opération a donc été déplacée vers l'Ouest ; la population prévue a été augmentée, peut-être décuplée. Initialement composé de 2400 logements et réparti sur 90 hectares de Triel-sur-Seine à Andrésy, l’ensemble totalisera finalement 2229 logements sociaux, tous localisés sur la commune de Chanteloup-les-Vignes, qui n’est alors qu’un village. L'architecte Emile Aillaud, qui déplorait la monotonie des quartiers de grands ensembles, cherchait à produire un espace urbain diversifié. Il conçoit donc des bâtiments de formes originales, disposés sur une succession de places pensées pour distraire les familles et reliées par des passages étroits. L’espace public est essentiellement piéton, les voitures étant stationnées à l’extérieur du quartier.
Le projet qui s’apparentait initialement à celui d'une ville nouvelle intercommunale, est réduit au seul territoire chantelouvais, faisant de la Noé un nouveau quartier de la ville. Il représente à sa livraison deux tiers de la population chantelouvaise.Son ampleur, au regard de la taille de ce qui n'est alors qu'une petite ville de 2500 habitants, bouleverse la vie communale. En moins de 10 ans, la ville compte plus de 10 000 habitants et devient la ville rêvée pour les ménages modestes et les familles immigrées dont la plupart des membres travaillent à l’usine Peugeot de Poissy, à 10 min en voiture..Achevée en 1973, la ZAC de la Noé est l'un des derniers Grands ensembles construit avant la circulaire "Guichard" qui porte un coup d'arrêt à la politique d'aménagement régionale.Conçue dans les années 70 par l'architecte Emile Aillaud, la ZAC de la Noé ne répondait plus aux exigences actuelles d'un cadre de vie urbain. L'enclavement du quartier, la dégradation des immeubles et le taux de vacance très élevé du parc social nécessitaient une intervention d'envergure.L'opération de renouvellement urbain, développé par l'EPAMSA et la ville, a permis d'ouvrir le site sur son environnement, de restructurer l'offre de logements et de favoriser les parcours résidentiels au sein de la commune. Par ailleurs, la création de programmes de logements de qualité a su capter de nouveaux habitants extérieurs à la commune.
La convention avec l'ANRU prendra fin en 2016. Après une phase intense de réinvestissement, le quartier a assuré sa mutation et amorcé sa normalisation. La réalisation d'opérations privées en des points stratégiques porte la preuve d'une attractivité retrouvée de la Noé. Cette évolution positive permet aujourd'hui d'entrevoir de nouvelles perspectives d'intervention.
Interventions majeures/Equipements structurants
1 - Place de Jade
2 - Place du Pas - Rue des Pierreuses
3 - Carrefour Pierreuses - Poissy / Interchange Pierreuses - Poissy
4 - Place des Arcades
5 - Été Vert
6 - Espace Emploi Entreprises
7 - Pôle Gare / Station complex
8 - Maison de la Petite Enfance
9 - Complexe sportif Laura Fiessel / Laura Fiessel sports complex
10 - Zac des Feucherêts / Les Feucherêts mixed development zone
11 - Résidence du Pressoir
12 - Le Hameau des Vignes
13 - Résidence du Parc Champeau
14 - Jardin des Mais
15 - Ellipse
16 - Poste de police / Police station
Réorganiser le tissu urbain
La stratégie d'intervention sur les espaces publics consistait en une modification radicale de la structure urbaine du quartier. La conception urbaine réalisée par Emile Aillaud est en effet complexe et ne possède plus les qualités attendues d'un cadre de vie urbain. Face à la difficulté de redessiner une trame viaire sur la base des îlots constitués, quatre priorités ont été posées.
- rationnaliser
- désenclaver
- clarifier
- valoriser
L'aménagement de la rue des Pierreuses constitue en ce sens une opération majeure de la restructuration du quartier de la Noé.
Il s'agissait tout d'abord de désenclaver le secteur ouest de la Noé, de le rendre à la circulation et de lui donner une visibilité depuis l'axe principal de la commune, l'avenue de Poissy. Un nouvel axe Est-Ouest, la rue des Pierreuses, a été conçu et réalisé et permet aujourd'hui de desservir le cœur du quartier.
Outre la démolition de deux bâtiments, la création d'une trame viaire a permis de reconfigurer la place du Pas. Les conditions complexes de sa réalisation ont nécessité de recomposer entièrement le parking souterrain d'une centaine de places. Le projet repose essentiellement sur la définition d'une délimitation claire et lisible entre espaces publics et espaces privés. L'objectif est ainsi de faciliter la gestion d'espaces autrefois indifférenciés et d'en pacifier les pratiques. L'aménagement de la place du Pas ou encore les résidentialisations opérées par le bailleur ont répondu à ces exigences pour une attractivité retrouvée.6 000
m de voirie nouvelle ou requalifiée 1 400logements rénovés
5équipements scolaires restructurés 283logements démolis
385logements neufs 5places publiques réaménagées
Dates clés
2005: Inauguration de l'Espace Emploi Entreprise
2007: Inauguration du Mail du Coteau
2009: Inauguration de la Maison de la Petite Enfance
2010: Opération expansiel
2011: Inauguration de la place des Arcades
2012: Achèvement de la place de Jade
2013: Inauguration des nouveaux commerces rue des Pierreuses
Plaquette à télécharger
Enfin, l'affirmation de ce cœur de quartier devait nécessairement passer par une diversification de ses fonctions. Une attention particulière a été portée aux conditions nécessaires pour maintenir et développer les services publics.
Le commerce implanté sur le quartier de la Noé, connaissait quant à lui une situation instable, en raison de conditions d'exploitation difficiles (sécurité, équilibre économique précaire, implantation inappropriée, absence de flux...). La reconfiguration de l'espace public, la restructuration des cellules commerciales sous maîtrise d'ouvrage du bailleur et la mise en œuvre d'une démarche partenariale spécifique sur la thématique commerciale (études stratégique, création d'une commission d'attribution...) ont constitué des éléments moteurs pour engager une stratégie de redynamisation du commerce.Aujourd'hui, force est de constater que la stratégie de redressement de ce secteur est une réussite. L'implantation en 2011 du marché forain sur la rue des Pierreuses, constitue une des preuves du dynamisme retrouvé de ce cœur de quartier. Les premières ouvertures de commerces ont eu lieu 2014 et d'autres devraient s'opérer prochainement. Diversifier et faciliter les parcours résidentiels
A Chanteloup-les-Vignes, l'enjeu consiste à diversifier l'offre de logements. Il s'agit :
- d'une part de favoriser les parcours résidentiels au sein de la commune en offrant des réponses aux populations déjà présentes sur le territoire communal,
- d'autre part de rendre le territoire attractif pour des populations extérieures, grâce l'implantation de programmes de logements de qualité.
A première vue, les contraintes inhérentes à l'histoire et au contexte communal rendaient la réalisation de cet objectif complexe. En effet, la dépréciation du patrimoine social avant sa réhabilitation tendait à renforcer le déficit d'image vis-à-vis des investisseurs et promoteurs privés.
A cela s'ajoute l'absence de marché immobilier interne au territoire communal, l'absence d'opportunité foncière constituée et un potentiel fiscal faible qui ne permet pas à la ville de poursuivre une politique de foncière.
Néanmoins, la diversification des programmes a pu s'opérer grâce à l'engagement rapide des transformations urbaines du quartier de la Noé et à la conjugaison de plusieurs dispositifs clefs.
Le programme de la Foncière Logement ainsi que le soutien de l'ANRU au programme d'accession à la propriété au cœur du quartier de la Noé et l'application d'une TVA 5,5 % ont notamment contribué fortement à cette dynamique.
« La résidence du Pressoir », programme de 33 logements en accession, fut la première opération de construction de logements inscrite dans le cadre du projet de renouvellement urbain au cœur de la Noé. Elle avait pour objectif d'encourager l'accession à la propriété grâce notamment au nouveau dispositif « location accession » destiné aux ménages à revenus modestes. De par sa localisation sur un des axes majeurs du quartier, l'avenue de Poissy, l'opération constituait en 2010 un évènement clef pour renouveler l'image du quartier. Son intégration au sein du paysage urbain de la Noé est une réussite. Elle a, par ailleurs, pleinement participé au maintien de services de proximité, grâce à l'implantation de surfaces commerciales en rez-de-chaussée.
« Merci, merci énormément pour les gens de la cité dans laquelle on a tourné. » Palais des festivals de Cannes, 28 mai 1995, Mathieu Kassovitz, couronné du prix de la mise en scène pour son film « La Haine », a une pensée pour les habitants de la Noé, à Chanteloup-les-Vignes, une des cités alors les plus chaudes d'Ile-de-France. Vingt ans plus tard, son film sur les banlieues est devenu culte, Chanteloup-les-Vignes méconnaissable. Et pourtant, c'était loin d'être gagné !Quand l'équipe de tournage débarque à l'été 1994, la cité est dans un sale état. Plantée au milieu de nulle part pour accueillir les salariés de l'industrie automobile, elle concentre tous les maux de la banlieue : un taux de chômage record, des services publics absents, peu de commerces, pas de transports, des immeubles décatis et des jeunes délinquants qui ont pris possession du territoire. « C'était sale, dégradé. Les habitants avaient honte d'inviter leur famille » se souvient Pierre Cardo, le maire (UMP) de l'époque.Mais surtout, elle se remet tout juste des émeutes qui l'ont secouée durant l'hiver 1990 et lui ont valu d'être rebaptisée « Chicago en Yvelines » dans les journaux télévisés. « A l'époque, le commissariat était au cœur de la cité. On ne pouvait pas pénétrer autrement qu'à pied, se souvient Christian Berthier, alors inspecteur divisionnaire, aujourd'hui délégué à la cohésion police - population. Plus d'une fois, ça a été Fort Alamo. »Alors quand en 2004, Jean-Louis Borloo, le ministre de la Ville débarque dans le quartier, il est accueilli vertement. « On s'en est pris plein la figure, se souvient Catherine Arenou, maire (UMP) depuis 2009, alors 1e adjointe. On a d'abord réglé le problème du ramassage des poubelles. Six mois après, quand on est retourné devant les habitants, ils y croyaient. »Dès lors, le projet de rénovation urbaine Anru avance vite. Les 106 M€ attribués à la métamorphose de la ville finissent par payer. « Il fallait restructurer la ville pour qu'elle soit vivable et habitable », insiste Pierre Cardo. Des immeubles sont détruits pour construire des axes. Au total, 283 logements sont rasés, 1 400 remis à neuf et 600 construits. Le taux de logements sociaux est passé de 86 % à 56 %. La cité « enfermée dehors » respire enfin.Une zone d'activité est créée. Aujourd'hui, 15 à 20 % des 1 800 emplois sont occupés par des habitants de la commune. Parallèlement, Chanteloup devient un lieu d'expérimentation pour la politique de la ville. C'est ici notamment que naissent les médiateurs dans les transports en commun, une idée reprise quelques années plus tard par la SNCF.Aujourd'hui, le climat s'est apaisé. Les flambées de violence, dans cette cité qui reste néanmoins sensible, se font de plus en plus rares. Les caillassages ont diminué. « L'an passé, nous avions chaque semaine des véhicules qui revenaient détruits. Ce n'est plus le cas, même si nous avons constaté un léger démarrage depuis quelques semaines », souligne le commissaire Aymeric Saudubray, qui reste très attentif face à ce « calme précaire ». Une opération de police, menée il y a un an, a permis de démanteler en partie le trafic de stupéfiants, réputé pour proposer héroïne, cocaïne et cannabis. Aujourd'hui, il reste concentré sur la place du Trident.Désormais, « les propos qu'on entend de l'extérieur ont changé » se félicite Catherine Arenou. « D'ailleurs, l'arrivée d'une nouvelle population montre que Chanteloup ne fait plus peur, insiste-t-elle. Et ceux qui avaient quitté la ville veulent à présent y revenir. Seulement, au moment de leur départ, il y avait 400 logements sociaux vacants : actuellement, il y a deux ans d'attente pour en obtenir un. »
- Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945
Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports
Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952. Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.
Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR
www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...
78 - Emile AILLAUD & la ZAC de la Noé à Chanteloup-les-Vignes
mémoire2cité - Dans le courant de l'année 1966, le préfet du district de la région parisienne, avait décidé d'établir dans la boucle de Chanteloup une population d'environ 20 000 personnes en vue d'un équilibre de population de la région.
Courant d’Andrésy à Triel, une grande opération immobilière dite « opération des Grands Offices » (destinée à l'Office interdépartementale de la région parisienne, à l'Office d'HLM des Yvelines et à des Sociétés dépendantes de l'OCIL) devait permettre la construction d’environ 4000 logements.
Pendant sa gestation, le programme et l'ampleur même du projet ont changé plusieurs fois pour la commune de Chanteloup-les-Vignes. Dans un premier temps (un an d'études), la cité devait être très réduite et n’occuper qu’un terrain d'une trentaine d'hectares. Plus tard il a été décidé qu'une autoroute avec ses entours non edificandi devrait passer à cet emplacement ; l'opération a donc été déplacée vers l'Ouest ; la population prévue a été augmentée, peut-être décuplée. Initialement composé de 2400 logements et réparti sur 90 hectares de Triel-sur-Seine à Andrésy, l’ensemble totalisera finalement 2229 logements sociaux, tous localisés sur la commune de Chanteloup-les-Vignes, qui n’est alors qu’un village. L'architecte Emile Aillaud, qui déplorait la monotonie des quartiers de grands ensembles, cherchait à produire un espace urbain diversifié. Il conçoit donc des bâtiments de formes originales, disposés sur une succession de places pensées pour distraire les familles et reliées par des passages étroits. L’espace public est essentiellement piéton, les voitures étant stationnées à l’extérieur du quartier.
Le projet qui s’apparentait initialement à celui d'une ville nouvelle intercommunale, est réduit au seul territoire chantelouvais, faisant de la Noé un nouveau quartier de la ville. Il représente à sa livraison deux tiers de la population chantelouvaise.Son ampleur, au regard de la taille de ce qui n'est alors qu'une petite ville de 2500 habitants, bouleverse la vie communale. En moins de 10 ans, la ville compte plus de 10 000 habitants et devient la ville rêvée pour les ménages modestes et les familles immigrées dont la plupart des membres travaillent à l’usine Peugeot de Poissy, à 10 min en voiture..Achevée en 1973, la ZAC de la Noé est l'un des derniers Grands ensembles construit avant la circulaire "Guichard" qui porte un coup d'arrêt à la politique d'aménagement régionale.Conçue dans les années 70 par l'architecte Emile Aillaud, la ZAC de la Noé ne répondait plus aux exigences actuelles d'un cadre de vie urbain. L'enclavement du quartier, la dégradation des immeubles et le taux de vacance très élevé du parc social nécessitaient une intervention d'envergure.L'opération de renouvellement urbain, développé par l'EPAMSA et la ville, a permis d'ouvrir le site sur son environnement, de restructurer l'offre de logements et de favoriser les parcours résidentiels au sein de la commune. Par ailleurs, la création de programmes de logements de qualité a su capter de nouveaux habitants extérieurs à la commune.
La convention avec l'ANRU prendra fin en 2016. Après une phase intense de réinvestissement, le quartier a assuré sa mutation et amorcé sa normalisation. La réalisation d'opérations privées en des points stratégiques porte la preuve d'une attractivité retrouvée de la Noé. Cette évolution positive permet aujourd'hui d'entrevoir de nouvelles perspectives d'intervention.
Interventions majeures/Equipements structurants
1 - Place de Jade
2 - Place du Pas - Rue des Pierreuses
3 - Carrefour Pierreuses - Poissy / Interchange Pierreuses - Poissy
4 - Place des Arcades
5 - Été Vert
6 - Espace Emploi Entreprises
7 - Pôle Gare / Station complex
8 - Maison de la Petite Enfance
9 - Complexe sportif Laura Fiessel / Laura Fiessel sports complex
10 - Zac des Feucherêts / Les Feucherêts mixed development zone
11 - Résidence du Pressoir
12 - Le Hameau des Vignes
13 - Résidence du Parc Champeau
14 - Jardin des Mais
15 - Ellipse
16 - Poste de police / Police station
Réorganiser le tissu urbain
La stratégie d'intervention sur les espaces publics consistait en une modification radicale de la structure urbaine du quartier. La conception urbaine réalisée par Emile Aillaud est en effet complexe et ne possède plus les qualités attendues d'un cadre de vie urbain. Face à la difficulté de redessiner une trame viaire sur la base des îlots constitués, quatre priorités ont été posées.
- rationnaliser
- désenclaver
- clarifier
- valoriser
L'aménagement de la rue des Pierreuses constitue en ce sens une opération majeure de la restructuration du quartier de la Noé.
Il s'agissait tout d'abord de désenclaver le secteur ouest de la Noé, de le rendre à la circulation et de lui donner une visibilité depuis l'axe principal de la commune, l'avenue de Poissy. Un nouvel axe Est-Ouest, la rue des Pierreuses, a été conçu et réalisé et permet aujourd'hui de desservir le cœur du quartier.
Outre la démolition de deux bâtiments, la création d'une trame viaire a permis de reconfigurer la place du Pas. Les conditions complexes de sa réalisation ont nécessité de recomposer entièrement le parking souterrain d'une centaine de places. Le projet repose essentiellement sur la définition d'une délimitation claire et lisible entre espaces publics et espaces privés. L'objectif est ainsi de faciliter la gestion d'espaces autrefois indifférenciés et d'en pacifier les pratiques. L'aménagement de la place du Pas ou encore les résidentialisations opérées par le bailleur ont répondu à ces exigences pour une attractivité retrouvée.6 000
m de voirie nouvelle ou requalifiée 1 400logements rénovés
5équipements scolaires restructurés 283logements démolis
385logements neufs 5places publiques réaménagées
Dates clés
2005: Inauguration de l'Espace Emploi Entreprise
2007: Inauguration du Mail du Coteau
2009: Inauguration de la Maison de la Petite Enfance
2010: Opération expansiel
2011: Inauguration de la place des Arcades
2012: Achèvement de la place de Jade
2013: Inauguration des nouveaux commerces rue des Pierreuses
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Enfin, l'affirmation de ce cœur de quartier devait nécessairement passer par une diversification de ses fonctions. Une attention particulière a été portée aux conditions nécessaires pour maintenir et développer les services publics.
Le commerce implanté sur le quartier de la Noé, connaissait quant à lui une situation instable, en raison de conditions d'exploitation difficiles (sécurité, équilibre économique précaire, implantation inappropriée, absence de flux...). La reconfiguration de l'espace public, la restructuration des cellules commerciales sous maîtrise d'ouvrage du bailleur et la mise en œuvre d'une démarche partenariale spécifique sur la thématique commerciale (études stratégique, création d'une commission d'attribution...) ont constitué des éléments moteurs pour engager une stratégie de redynamisation du commerce.Aujourd'hui, force est de constater que la stratégie de redressement de ce secteur est une réussite. L'implantation en 2011 du marché forain sur la rue des Pierreuses, constitue une des preuves du dynamisme retrouvé de ce cœur de quartier. Les premières ouvertures de commerces ont eu lieu 2014 et d'autres devraient s'opérer prochainement. Diversifier et faciliter les parcours résidentiels
A Chanteloup-les-Vignes, l'enjeu consiste à diversifier l'offre de logements. Il s'agit :
- d'une part de favoriser les parcours résidentiels au sein de la commune en offrant des réponses aux populations déjà présentes sur le territoire communal,
- d'autre part de rendre le territoire attractif pour des populations extérieures, grâce l'implantation de programmes de logements de qualité.
A première vue, les contraintes inhérentes à l'histoire et au contexte communal rendaient la réalisation de cet objectif complexe. En effet, la dépréciation du patrimoine social avant sa réhabilitation tendait à renforcer le déficit d'image vis-à-vis des investisseurs et promoteurs privés.
A cela s'ajoute l'absence de marché immobilier interne au territoire communal, l'absence d'opportunité foncière constituée et un potentiel fiscal faible qui ne permet pas à la ville de poursuivre une politique de foncière.
Néanmoins, la diversification des programmes a pu s'opérer grâce à l'engagement rapide des transformations urbaines du quartier de la Noé et à la conjugaison de plusieurs dispositifs clefs.
Le programme de la Foncière Logement ainsi que le soutien de l'ANRU au programme d'accession à la propriété au cœur du quartier de la Noé et l'application d'une TVA 5,5 % ont notamment contribué fortement à cette dynamique.
« La résidence du Pressoir », programme de 33 logements en accession, fut la première opération de construction de logements inscrite dans le cadre du projet de renouvellement urbain au cœur de la Noé. Elle avait pour objectif d'encourager l'accession à la propriété grâce notamment au nouveau dispositif « location accession » destiné aux ménages à revenus modestes. De par sa localisation sur un des axes majeurs du quartier, l'avenue de Poissy, l'opération constituait en 2010 un évènement clef pour renouveler l'image du quartier. Son intégration au sein du paysage urbain de la Noé est une réussite. Elle a, par ailleurs, pleinement participé au maintien de services de proximité, grâce à l'implantation de surfaces commerciales en rez-de-chaussée.
« Merci, merci énormément pour les gens de la cité dans laquelle on a tourné. » Palais des festivals de Cannes, 28 mai 1995, Mathieu Kassovitz, couronné du prix de la mise en scène pour son film « La Haine », a une pensée pour les habitants de la Noé, à Chanteloup-les-Vignes, une des cités alors les plus chaudes d'Ile-de-France. Vingt ans plus tard, son film sur les banlieues est devenu culte, Chanteloup-les-Vignes méconnaissable. Et pourtant, c'était loin d'être gagné !Quand l'équipe de tournage débarque à l'été 1994, la cité est dans un sale état. Plantée au milieu de nulle part pour accueillir les salariés de l'industrie automobile, elle concentre tous les maux de la banlieue : un taux de chômage record, des services publics absents, peu de commerces, pas de transports, des immeubles décatis et des jeunes délinquants qui ont pris possession du territoire. « C'était sale, dégradé. Les habitants avaient honte d'inviter leur famille » se souvient Pierre Cardo, le maire (UMP) de l'époque.Mais surtout, elle se remet tout juste des émeutes qui l'ont secouée durant l'hiver 1990 et lui ont valu d'être rebaptisée « Chicago en Yvelines » dans les journaux télévisés. « A l'époque, le commissariat était au cœur de la cité. On ne pouvait pas pénétrer autrement qu'à pied, se souvient Christian Berthier, alors inspecteur divisionnaire, aujourd'hui délégué à la cohésion police - population. Plus d'une fois, ça a été Fort Alamo. »Alors quand en 2004, Jean-Louis Borloo, le ministre de la Ville débarque dans le quartier, il est accueilli vertement. « On s'en est pris plein la figure, se souvient Catherine Arenou, maire (UMP) depuis 2009, alors 1e adjointe. On a d'abord réglé le problème du ramassage des poubelles. Six mois après, quand on est retourné devant les habitants, ils y croyaient. »Dès lors, le projet de rénovation urbaine Anru avance vite. Les 106 M€ attribués à la métamorphose de la ville finissent par payer. « Il fallait restructurer la ville pour qu'elle soit vivable et habitable », insiste Pierre Cardo. Des immeubles sont détruits pour construire des axes. Au total, 283 logements sont rasés, 1 400 remis à neuf et 600 construits. Le taux de logements sociaux est passé de 86 % à 56 %. La cité « enfermée dehors » respire enfin.Une zone d'activité est créée. Aujourd'hui, 15 à 20 % des 1 800 emplois sont occupés par des habitants de la commune. Parallèlement, Chanteloup devient un lieu d'expérimentation pour la politique de la ville. C'est ici notamment que naissent les médiateurs dans les transports en commun, une idée reprise quelques années plus tard par la SNCF.Aujourd'hui, le climat s'est apaisé. Les flambées de violence, dans cette cité qui reste néanmoins sensible, se font de plus en plus rares. Les caillassages ont diminué. « L'an passé, nous avions chaque semaine des véhicules qui revenaient détruits. Ce n'est plus le cas, même si nous avons constaté un léger démarrage depuis quelques semaines », souligne le commissaire Aymeric Saudubray, qui reste très attentif face à ce « calme précaire ». Une opération de police, menée il y a un an, a permis de démanteler en partie le trafic de stupéfiants, réputé pour proposer héroïne, cocaïne et cannabis. Aujourd'hui, il reste concentré sur la place du Trident.Désormais, « les propos qu'on entend de l'extérieur ont changé » se félicite Catherine Arenou. « D'ailleurs, l'arrivée d'une nouvelle population montre que Chanteloup ne fait plus peur, insiste-t-elle. Et ceux qui avaient quitté la ville veulent à présent y revenir. Seulement, au moment de leur départ, il y avait 400 logements sociaux vacants : actuellement, il y a deux ans d'attente pour en obtenir un. »
- Ministère de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire - Dotation par la France d'autoroutes modernes "nécessité vitale" pour palier à l'inadaptation du réseau routier de l'époque voué à la paralysie : le reportage nous montre des images d'embouteillages. Le ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du Territoire dans les deux gouvernements de Pierre Messmer, de 1972 à 1974, Olivier Guichard explique les ambitions du programme de construction qui doit atteindre 800 km par ans en 1978. L'ouverture de section nouvelles va bon train : Nancy / Metz par exemple. Le reportage nous montre l'intérieur des bureaux d'études qui conçoivent ces autoroute dont la conception est assistée par ordinateurs dont le projet d'ensemble en 3D est visualisé sur un écran. La voix off nous informe sur le financement de ces équipements. Puis on peut voir des images de la construction du pont sur la Seine à Saint Cloud reliant l'autoroute de Normandie au périphérique, de l'échangeur de Palaiseau sur 4 niveau : record d'Europe précise le commentaire. Le reportage nous informe que des sociétés d'économies mixtes ont étés crées pour les tronçons : Paris / Lille, Paris / Marseille, Paris / Normandie. Pour accélérer la construction l’État a eu recours à des concessions privées par exemple pour le tronçon Paris / Chartres. "Les autoroutes changent le visage de la France : artères économiques favorisant le développement industriel elles permettent de revitaliser des régions en perte de vitesse et de l'intégrer dans le mouvement général de l'expansion" Sur le plan européen elles vont combler le retard de la France et réaliser son insertion. Images de l'inauguration de l'autoroute entre Paris et Bruxelles par le président Georges Pompidou. Le reportage rappel que l'autre fonction capitale des autoroute est de favoriser la sécurité. La question de la limitation de vitesse est posée au ministre de l’Équipement, qui n'y est favorable que sur certains tronçons. Un des facteur de sécurité selon le commentaire est l'humanisation des autoroutes : aires de repos, restaurants, signalisation touristiques... "Rien n'est impossible aux techniques modernes" nous apprend la voix off qui prend comme exemple le déplacement sur rail de 65 mètres d'un château classé afin de faire passer l'autoroute Lille / Dunkerque.Durée : 4 minutes 30 secondes
Sur les routes de France les ponts renaissent 1945 reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale www.dailymotion.com/video/xuxrii?playlist=x34ije , Quelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un triste constat s'impose : 5 944 passages sont coupés, soit plus de 110 km de brèches ; de nombreuses villes se trouvent isolées.Les chantiers s'activent dans toute la France pour "gagner la bataille des communications routières". Mais outre la pénurie de main d’œuvre, il faut faire face au manque de matériaux (béton, métal) et donc déployer des trésors d'imagination pour reconstruire les ponts détruits. Si le savoir faire des tailleurs de pierre est exploité, le plus spectaculaire est le relevage des ponts, comme le pont de Galliéni à Lyon, où 7 à 800 tonnes d'acier sont sorti de l'eau avec des moyens de l'époque. En avril 1945, il reste 5 700 ponts à reconstruire soit 200 000 tonnes d'acier, 600 000 tonnes de ciment, 250 000 m3 de bois, 10 millions de journées d'ouvrier, prix de l'effort de reconstruction.1945
Auteurs / réalisateurs : images : G.Delaunay, A.Pol, son : C.Gauguier Production : Direction Technique des Services des Ponts et Chaussées / Ministère des Travaux Publics et des Transports Support original : 16 mm noir et blanc Durée : 14 min Thèmes principaux : infrastructures-ouvrages d'art Mot clés : chantier, pont, Reconstruction, restauration, béton précontraint, ministère des travaux publics et des transports
Lieux : Lyon, Tournon, Caen - Le Bosquel, un village renait 1947 l'album cinématographique de la reconstruction, réalisation Paul de Roubaix production ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, village prototype, architecte Paul Dufournet, www.dailymotion.com/video/xx5tx8?playlist=x34ije - Demain Paris 1959 dessin animé présentant l'aménagement de la capitale dans les années 60, Animation, dessin animé à vocation pédagogique visant à promouvoir la politique d’aménagement suivie dans les années 60 à Paris. Un raccourci historique sur l’extension de Paris du Moyen Âge au XIXe siècle (Lutèce, œuvres de Turgot, Napoléon, Haussmann), ce dessin animé retrace la naissance de la banlieue et de ses avatars au XXe siècle. Il annonce les grands principes d’aménagement des villes nouvelles et la restructuration du centre de Paris (référence implicite à la charte d’Athènes). Le texte est travaillé en rimes et vers. Une chanson du vieux Paris conclut poétiquement cette vision du futur. Thèmes principaux : Aménagement urbain / planification-aménagement régional Mots-clés : Banlieue, extension spatiale, histoire, quartier, ville, ville nouvelle Lieu géographique : Paris 75 Architectes ou personnalités : Eugène Haussmann, Napoléon, Turgot Réalisateurs : André Martin, Michel Boschet Production : les films Roger Leenhardt
www.dailymotion.com/video/xw6lak?playlist=x34ije - Rue neuve 1956 la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, villes, villages, grands ensembles réalisation : Jack Pinoteau , Panorama de la reconstruction de la France dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, ce film de commande évoque les villes et villages français détruits puis reconstruits dans un style respectant la tradition : Saint-Malo, Gien, Thionville, Ammerschwihr, etc. ainsi que la reconstruction en rupture avec l'architecture traditionnelle à Châtenay-Malabry, Arles, Saint Étienne, Évreux, Chambéry, Villeneuve-Saint-Georges, Abbeville, Le Havre, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque. Le documentaire explique par exemple la manière dont a été réalisée la reconstruction de Saint-Malo à l'intérieur des rempart de la vieille ville : "c'est la fidélité à l'histoire et la force du souvenir qui a guidé l'architecte". Dans le même esprit à Gien, au trois quart détruite en 1940, seul le château construit en 1494 pour Anne de Beaujeu, fille aînée de Louis XI, fut épargné par les bombardements. La ville fut reconstruite dans le style des rares immeubles restant. Gien est relevé de ses ruines et le nouvel ensemble harmonieux est appelé « Joyau de la Reconstruction française ». Dans un deuxième temps est abordé le chapitre de la construction des cités et des grands ensembles, de l’architecture du renouveau qualifiée de "grandiose incontestablement". S’il est précisé "on peut aimer ou de ne pas aimer ce style", l’emporte au final l’argument suivant : les grands ensembles, c'est la campagne à la ville, un urbanisme plus aéré, plus vert." les films caravelles 1956, Réalisateur : Jack Pinoteau (connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur 1957 qui fit découvrir Darry Cowl) www.dailymotion.com/video/xuz3o8?playlist=x34ije , Film d'archive actualités de 1952 Reconstruction de la France sept ans après la fin de la seconde guerre mondiale état des lieux de la crise du logement , Actualités de 1952. Sept ans après la fin de la seconde guerre Mondiale état des lieux de la reconstruction de la France et de la crise du logement à l’œuvre, pénurie de logement, logements insalubres. Les actualités montrent des images d'archives de la destruction de la France, les Chars de la division Leclerc qui défilent sur les Champs Elysees. Le commentaire dénonce la lenteur de la reconstruction et notamment des manifestations qui ont eu lieue à Royan afin d''accélérer la reconstruction de la ville détruite.Le film montre à Strasbourg, Mulhouse, des réalisation moderne de grands ensembles et des images d'archive de la reconstruction du Havre de Saint Nazaire.
Le film se termine à Marseille sur les réalisation nouvelles autour du vieux port puis on assiste à l'inauguration de la Cité Radieuse par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme Eugène Claudius-Petit en présence de son architecte Le Corbusier à qui le ministre remet la cravate de commandeur de la légion d'honneur. www.dailymotion.com/video/xk1g5j?playlist=x34ije Brigitte Gros - Urbanisme - Filmer les grands ensembles 2016 - par Camille Canteux chercheuse au CHS -Centre d'Histoire Sociale - Jeanne Menjoulet - Ce film du CHS daté de 2014 www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s … L'UNION SOCIALE POUR L'HABITAT le Musée des H.L.M. musee-hlm.fr/ union-habitat.org/ - EXPOSITION :LES 50 ANS DE LA RESIDENCe SALMSON POINT-Du JOUR
www.salmsonlepointdujour.fr/pdf/Exposition_50_ans.pdf - Sotteville Construction de l’Anjou, le premier immeuble de la Zone Verte sottevilleaufildutemps.fr/2017/05/04/construction-de-limm... - www.20minutes.fr/paris/diaporama-7346-photo-854066-100-an... - www.ladepeche.fr/article/2010/11/02/940025-140-ans-en-arc... dreux-par-pierlouim.over-blog.com/article-chamards-1962-9... missionphoto.datar.gouv.fr/fr/photographe/7639/serie/7695...