Jérémy Davoine
Les gargouilles de la cathédrale Notre-Dame du Havre 3: Le loup protecteur
La bergerie a ses gardiens et tout se passe bien. Mais qu'en est-il quand la meute de brebis galeuses s'attroupe au pied du Temple pour le détruire ? Un tel troupeau qui se suffit à lui-même ne supporterait pas d'avoir des chiens de garde. Alors contre la suffisance de ces idiots il ne suffit que ressortir son ennemi naturel, pour lui faire prendre la poudre d'escampette. Parfois la gargouille sert, d'une certaine manière, à distiller les peurs les plus primaires chez l'homme, afin de montrer l'enfer à celui qui voulait vandaliser l'église, ou en tout cas pour que les hommes restent à bien à leur place. Ou encore une moquerie des tailleurs de pierre envers les bergers que sont sensés être les membres du clergé.
Cette gargouille est ornée de deux médaillons en-dessous, sur les francs nous trouvons un entrelacs formant quatre médaillons, puis un dernier isolé, en forme de anse derrière la tête. La limite entre la tête et le cou se fait comme un feuillage.
Si cette gargouille est du style signature de Pierre Larbitre, c'est en réalité une œuvre contemporaine d'après guerre reprenant avec fidélité le style de Larbitre. Il y avait avant guerre une gargouille représentant une stryge (Archives Municipales du Havre, 31Fi1108 et 31Fi1104, photos consultables sur le site avenio.lehavre.fr). Cette gargouille apparaissant sur des photos des années 30 à l'air d'être presque neuve, donc il s'agissait d'une gargouille faite pendant le XIXè siècle.
Les gargouilles de la cathédrale Notre-Dame du Havre 3: Le loup protecteur
La bergerie a ses gardiens et tout se passe bien. Mais qu'en est-il quand la meute de brebis galeuses s'attroupe au pied du Temple pour le détruire ? Un tel troupeau qui se suffit à lui-même ne supporterait pas d'avoir des chiens de garde. Alors contre la suffisance de ces idiots il ne suffit que ressortir son ennemi naturel, pour lui faire prendre la poudre d'escampette. Parfois la gargouille sert, d'une certaine manière, à distiller les peurs les plus primaires chez l'homme, afin de montrer l'enfer à celui qui voulait vandaliser l'église, ou en tout cas pour que les hommes restent à bien à leur place. Ou encore une moquerie des tailleurs de pierre envers les bergers que sont sensés être les membres du clergé.
Cette gargouille est ornée de deux médaillons en-dessous, sur les francs nous trouvons un entrelacs formant quatre médaillons, puis un dernier isolé, en forme de anse derrière la tête. La limite entre la tête et le cou se fait comme un feuillage.
Si cette gargouille est du style signature de Pierre Larbitre, c'est en réalité une œuvre contemporaine d'après guerre reprenant avec fidélité le style de Larbitre. Il y avait avant guerre une gargouille représentant une stryge (Archives Municipales du Havre, 31Fi1108 et 31Fi1104, photos consultables sur le site avenio.lehavre.fr). Cette gargouille apparaissant sur des photos des années 30 à l'air d'être presque neuve, donc il s'agissait d'une gargouille faite pendant le XIXè siècle.