Hôtel de la Scipione, La Couvertoirade
La Couvertoirade constitue dès l’origine pour les Templiers un centre d’exploitation agricole. Sur ces terres, ils font cultiver aux paysans des céréales, élever des chevaux (pour la guerre) et des moutons (pour la viande, les peaux, le lait). Un bourg se développe autour du château, encore visible de nos jours. En 1312, l’ordre du Temple est dissous. L’ensemble de leurs biens revient aux Hospitaliers qui deviennent les nouveaux maîtres de La Couvertoirade. La bourgade compte 135 feux en 1328, soit environ 800 personnes. Au milieu du XIVè siècle, les « Routiers » (des compagnies de mercenaires vivant en bandes plus ou moins organisées et souvent peu disciplinées) pillent le Larzac. Par crainte de ces bandes armées, les habitants finissent par faire fortifier le bourg de 1439 à 1445. C'est Déodat d'Alaus, maître maçon de Saint-Beauzély, qui est chargé d'exécuter ces travaux. Malheureusement, ce territoire se sera déjà fortement dépeuplé.
À ce siècle de fléaux succède un siècle de repeuplement et de reconstruction dont témoignent de nombreuses maisons ayant conservé des éléments de la fin du XVè au début du XVIè siècle. En 1562, au début des guerres de religion, les Huguenots tentent de prendre la cité — en vain. En 1702 les habitants s’arment et restaurent les portes par crainte des Camisards, mais le bourg ne sera plus jamais attaqué. Malgré les épidémies et les disettes s’instaure une certaine prospérité. En 1768 le bourg est érigé en commanderie indépendante, octroyée au chevalier Riquetti, baron de Mirabeau, déjà commandeur de Sainte-Eulalie. La Révolution confisque toutes les possessions hospitalières qui reviennent aux paysans. Au XIXè siècle, la commune est touchée par l’exode rural mais maintient son activité économique agricole. Puis, à partir des dernières décennies du XXè siècle, la commune exploite aussi son passé templier à des fins touristiques.
Hôtel de la Scipione, La Couvertoirade
La Couvertoirade constitue dès l’origine pour les Templiers un centre d’exploitation agricole. Sur ces terres, ils font cultiver aux paysans des céréales, élever des chevaux (pour la guerre) et des moutons (pour la viande, les peaux, le lait). Un bourg se développe autour du château, encore visible de nos jours. En 1312, l’ordre du Temple est dissous. L’ensemble de leurs biens revient aux Hospitaliers qui deviennent les nouveaux maîtres de La Couvertoirade. La bourgade compte 135 feux en 1328, soit environ 800 personnes. Au milieu du XIVè siècle, les « Routiers » (des compagnies de mercenaires vivant en bandes plus ou moins organisées et souvent peu disciplinées) pillent le Larzac. Par crainte de ces bandes armées, les habitants finissent par faire fortifier le bourg de 1439 à 1445. C'est Déodat d'Alaus, maître maçon de Saint-Beauzély, qui est chargé d'exécuter ces travaux. Malheureusement, ce territoire se sera déjà fortement dépeuplé.
À ce siècle de fléaux succède un siècle de repeuplement et de reconstruction dont témoignent de nombreuses maisons ayant conservé des éléments de la fin du XVè au début du XVIè siècle. En 1562, au début des guerres de religion, les Huguenots tentent de prendre la cité — en vain. En 1702 les habitants s’arment et restaurent les portes par crainte des Camisards, mais le bourg ne sera plus jamais attaqué. Malgré les épidémies et les disettes s’instaure une certaine prospérité. En 1768 le bourg est érigé en commanderie indépendante, octroyée au chevalier Riquetti, baron de Mirabeau, déjà commandeur de Sainte-Eulalie. La Révolution confisque toutes les possessions hospitalières qui reviennent aux paysans. Au XIXè siècle, la commune est touchée par l’exode rural mais maintient son activité économique agricole. Puis, à partir des dernières décennies du XXè siècle, la commune exploite aussi son passé templier à des fins touristiques.