"La Neige", par Charles François Daubigny
Musée de Valence, Art et Archéologie, exposition temporaire : "L'Univers sans l'homme".
Charles Fraiçois d'AUBIGNY (1817-1878), "La veige" (1873).
Huile sur toile, Musée d'Orsay, Paris.
L'affichette précise :
Baudelaire avait un avis très partagé sur Charles d'Aubigny. Ses paysages, écrit-il en 1859, « transmettent tout de suite à l'âme du spectateur le sentiment originel dant ils sont pénétrés. Mais on dirait que catte qualité n'est obtenue par M. Daubigny qu'aux dépens du fini et de la perfection dans le détail ». Le critique Max de Montifaut dénigre la facture de cette peinture qui s'apparente à « un morceau de plâtre étalé avec un couteau à palette ». En effet, on retrouve ici l'influence de Gustave Courbet et de Claude Monet dans le traitement vigoureux de la matière. Ce paysage est surtout une expression merveilleusement aboutie d'un monde glacé et hermétique à la présence humaine.
"La Neige", par Charles François Daubigny
Musée de Valence, Art et Archéologie, exposition temporaire : "L'Univers sans l'homme".
Charles Fraiçois d'AUBIGNY (1817-1878), "La veige" (1873).
Huile sur toile, Musée d'Orsay, Paris.
L'affichette précise :
Baudelaire avait un avis très partagé sur Charles d'Aubigny. Ses paysages, écrit-il en 1859, « transmettent tout de suite à l'âme du spectateur le sentiment originel dant ils sont pénétrés. Mais on dirait que catte qualité n'est obtenue par M. Daubigny qu'aux dépens du fini et de la perfection dans le détail ». Le critique Max de Montifaut dénigre la facture de cette peinture qui s'apparente à « un morceau de plâtre étalé avec un couteau à palette ». En effet, on retrouve ici l'influence de Gustave Courbet et de Claude Monet dans le traitement vigoureux de la matière. Ce paysage est surtout une expression merveilleusement aboutie d'un monde glacé et hermétique à la présence humaine.