Lac Sainte-Marguerite
Comme le lac Sainte-Marguerite est présenté comme un objectif de randonnée pédestre incontournable, je m'attendais à ce qu'il soit très fréquenté en ce début de week-end d'octobre où la météo s'annonçait très favorable. Mais parti assez tard comme toujours, je suis arrivé au but après avoir croisé une dizaine de randonneurs qui rentraient vers la station. C'est donc, après une montée hors sentiers par une piste de ski très en pente et inconfortablement caillouteuse vers le haut de laquelle j'ai ingurgité avec appétit mes sandwiches aux oeufs brouillés avant de rejoindre l'itinéraire normal, c'est donc vers quinze heures que je suis arrivé au bord du lac où un panneau indiquait : "Lac Ste-Marguerite -- alt. 2227 m". Appuyés contre le poteau, deux bâtons de marche attendaient le retour de leurs propriétaires qui sont apparus presque aussitôt. Quelques mots échangés en guise de bonjour, et le jeune couple reprenait le chemin des Orres, me laissant seul au bord de l'eau : avoir pour soi ce site admirable en été fréquenté par une foule venue pique-niquer autour des quelques bancs aménagés sur la rive ouest me mettait en joie. En face de moi, bien visible sur la photo, le début du sentier du col de l'Âne, masqué plus haut par les nuages, où je suis déjà monté plusieurs fois, et qui marque la limite entre les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. J'étais seul pour bénéficier du paysage dupliqué par les reflets, à humer l'air humide de ces hauteurs qui somnolaient avant l'hiver, alors que pendant les brèves déchirures des nuages apparaissaient déjà les traces des premières neiges dans les creux entre les pointes rocheuses.
Lac Sainte-Marguerite
Comme le lac Sainte-Marguerite est présenté comme un objectif de randonnée pédestre incontournable, je m'attendais à ce qu'il soit très fréquenté en ce début de week-end d'octobre où la météo s'annonçait très favorable. Mais parti assez tard comme toujours, je suis arrivé au but après avoir croisé une dizaine de randonneurs qui rentraient vers la station. C'est donc, après une montée hors sentiers par une piste de ski très en pente et inconfortablement caillouteuse vers le haut de laquelle j'ai ingurgité avec appétit mes sandwiches aux oeufs brouillés avant de rejoindre l'itinéraire normal, c'est donc vers quinze heures que je suis arrivé au bord du lac où un panneau indiquait : "Lac Ste-Marguerite -- alt. 2227 m". Appuyés contre le poteau, deux bâtons de marche attendaient le retour de leurs propriétaires qui sont apparus presque aussitôt. Quelques mots échangés en guise de bonjour, et le jeune couple reprenait le chemin des Orres, me laissant seul au bord de l'eau : avoir pour soi ce site admirable en été fréquenté par une foule venue pique-niquer autour des quelques bancs aménagés sur la rive ouest me mettait en joie. En face de moi, bien visible sur la photo, le début du sentier du col de l'Âne, masqué plus haut par les nuages, où je suis déjà monté plusieurs fois, et qui marque la limite entre les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence. J'étais seul pour bénéficier du paysage dupliqué par les reflets, à humer l'air humide de ces hauteurs qui somnolaient avant l'hiver, alors que pendant les brèves déchirures des nuages apparaissaient déjà les traces des premières neiges dans les creux entre les pointes rocheuses.