Tu es poussière...
Comme les os desséchés de quelque cervidé égaré sur la cendre, étouffé en des temps anciens par des vents aux senteurs de soufre. Restes blanchis au soleil zénithal, lavés par les pluies quotidiennes sur ces hauts balcons, chairs nettoyées par d'avides dents végétales, pour que la mort engendre la vie, que tout recommence, que s'équilibre la tare sur la balance qui pèse demain au poids d'aujourd'hui.
Tu es poussière...
Comme les os desséchés de quelque cervidé égaré sur la cendre, étouffé en des temps anciens par des vents aux senteurs de soufre. Restes blanchis au soleil zénithal, lavés par les pluies quotidiennes sur ces hauts balcons, chairs nettoyées par d'avides dents végétales, pour que la mort engendre la vie, que tout recommence, que s'équilibre la tare sur la balance qui pèse demain au poids d'aujourd'hui.