Garde-frontière...
Dans les brumes se dessinent vaguement les contours du village d'Exilles où est bâti le fort.
Du haut de ces impressionnantes fortifications, on distingue la vallée qui mène à Montgenèvre, à la frontière franco-italienne. Jugé menaçant pour la France, le traité de Paris prévoit leur destruction à la fin de 1800.
UNE LONGUE HISTOIRE :
Une première tour lombarde existe au VIIè siècle : elle est détruite par les Francs. Un château fort est construit sur un éperon rocheux dans la deuxième moitié du XIIè siècle ; le territoire appartenait alors au Dauphiné de Viennois. Après le transport du Dauphiné au royaume de France en 1349, ce château est constamment agrandi et amélioré par les ingénieurs du roi de France, étant en position avancée sur le versant italien des Alpes. Il sert ainsi de dépôt d’armes à la fin du XVè siècle.
Détruit après le traité de Paris,
le fort est reconstruit pour contenir une éventuelle menace venant de la France post-révolutionnaire, par Antonio Olivero et Giuseppe Rana (1818-1829). Il est financé par l’indemnité de guerre versée par la France.
Garde-frontière...
Dans les brumes se dessinent vaguement les contours du village d'Exilles où est bâti le fort.
Du haut de ces impressionnantes fortifications, on distingue la vallée qui mène à Montgenèvre, à la frontière franco-italienne. Jugé menaçant pour la France, le traité de Paris prévoit leur destruction à la fin de 1800.
UNE LONGUE HISTOIRE :
Une première tour lombarde existe au VIIè siècle : elle est détruite par les Francs. Un château fort est construit sur un éperon rocheux dans la deuxième moitié du XIIè siècle ; le territoire appartenait alors au Dauphiné de Viennois. Après le transport du Dauphiné au royaume de France en 1349, ce château est constamment agrandi et amélioré par les ingénieurs du roi de France, étant en position avancée sur le versant italien des Alpes. Il sert ainsi de dépôt d’armes à la fin du XVè siècle.
Détruit après le traité de Paris,
le fort est reconstruit pour contenir une éventuelle menace venant de la France post-révolutionnaire, par Antonio Olivero et Giuseppe Rana (1818-1829). Il est financé par l’indemnité de guerre versée par la France.