Couchant à Gros-Raisins, 1986
La plage de Gros-Raisins, en Martinique.
Située à l'Ouest de l'île, elle est donc violemment exposée... aux couchers de soleil !
Nous étions logés dans un hôtel dont le nom révélait la taille : la Petite Auberge. La salle du restaurant était décorée de sculptures et de meubles fabriqués localement ou à Haïti. Une piscine nous attendait dans le jardin, cocotiers, bananiers, hibiscus. Il suffisait de traverser la route pour arriver sur la plage de Gros-Raisins bordée d'arbres dont les racines buvaient la mer en cas de forte houle. A gauche, le petit port de Sainte-Luce où se levait le soleil. A droite le célèbre rocher du Diamant, vers lequel s'appuyait le soleil avant de disparaître...
C'était avant.
La cuisine locale de Renée-Lise nous plongeait d'entrée dans l'exotisme, épices, piment, fleurs exotiques. Des langoustes grosses comme l'avant-bras, des fruits de mer en veux-tu-en-voilà. Une rivière de rhum, un lac de jus de fruits frais et savoureux à se manger les lèvres pour ne pas en perdre une goutte.
C'était avant.
Renée-Lise, nous gâtait d'autant plus que nous étions, bien que très indirectement, de la famille.
Le vent est une manifestation perceptible de cette notion abstraite qu'on appelle le temps. Le temps a passé. Le vent a tourné.
Nouvelles-Frontières aux dents avides a racheté l'hôtel. Renée-Lise s'est installée à quelques kilomètres. Mais, elle absente, il n'y avait plus d'âme en ces lieux, et assez vite l'agence qui avait croqué Gros-Raisins a plié bagages pour de nouvelles frontières.
Aujourd'hui... je ne sais pas.
J'ai séjourné quatre fois en Martinique. Mais j'ai vu en quelques années l'île changer, rongée par le tourisme et l'inactivité de sa jeunesse.
Et le vent a passé...
Peut-être bientôt...
Couchant à Gros-Raisins, 1986
La plage de Gros-Raisins, en Martinique.
Située à l'Ouest de l'île, elle est donc violemment exposée... aux couchers de soleil !
Nous étions logés dans un hôtel dont le nom révélait la taille : la Petite Auberge. La salle du restaurant était décorée de sculptures et de meubles fabriqués localement ou à Haïti. Une piscine nous attendait dans le jardin, cocotiers, bananiers, hibiscus. Il suffisait de traverser la route pour arriver sur la plage de Gros-Raisins bordée d'arbres dont les racines buvaient la mer en cas de forte houle. A gauche, le petit port de Sainte-Luce où se levait le soleil. A droite le célèbre rocher du Diamant, vers lequel s'appuyait le soleil avant de disparaître...
C'était avant.
La cuisine locale de Renée-Lise nous plongeait d'entrée dans l'exotisme, épices, piment, fleurs exotiques. Des langoustes grosses comme l'avant-bras, des fruits de mer en veux-tu-en-voilà. Une rivière de rhum, un lac de jus de fruits frais et savoureux à se manger les lèvres pour ne pas en perdre une goutte.
C'était avant.
Renée-Lise, nous gâtait d'autant plus que nous étions, bien que très indirectement, de la famille.
Le vent est une manifestation perceptible de cette notion abstraite qu'on appelle le temps. Le temps a passé. Le vent a tourné.
Nouvelles-Frontières aux dents avides a racheté l'hôtel. Renée-Lise s'est installée à quelques kilomètres. Mais, elle absente, il n'y avait plus d'âme en ces lieux, et assez vite l'agence qui avait croqué Gros-Raisins a plié bagages pour de nouvelles frontières.
Aujourd'hui... je ne sais pas.
J'ai séjourné quatre fois en Martinique. Mais j'ai vu en quelques années l'île changer, rongée par le tourisme et l'inactivité de sa jeunesse.
Et le vent a passé...
Peut-être bientôt...