Back to photostream

From | Depuis la Grand' Place

In the 17th century, architects were subject to strict rules regarding height and decorative quality when constructing new buildings. Rows of houses were fashionable and thus contributed to the creation of a new urban space, attentive to order and endowed with increased decorative value. It was in this architectural and urban context that the bourgeoisie of Lille, then Spanish, requested from King Philip IV of Spain the right to build a Bourse de Commerce on the Grand Place. The general program ordered 24 private houses around a public interior courtyard, bordered by a gallery.

 

The eye is drawn to the infinite variety of caryatids that adorn the pilasters. The same opulence is found in the decoration of the windows, with their pediments, sometimes curved, sometimes triangular, adorned with cartouches, garlands, and fleshy fruits, in the manner of the Flemish Renaissance. The lions of Flanders sculpted on the portals recall Lille's belonging to the Netherlands. Today, on the four sides of the building and above the windows of the second floor, the coats of arms of contemporary companies that participated in its last renovation at the end of the 20th century are painted in brightly colored cartouches.

 

----------------------

 

Au XVIIe siècle, les architectes sont soumis à des règles strictes de hauteur et de qualité des décors quant à la construction de nouvelles bâtisses. Le rang de maisons est à la mode et participe dès lors à la création d’un nouvel espace urbain, soucieux d’ordre et pourvu d’une valeur décorative accrue. C’est dans ce contexte architectural et urbain que les bourgeois de Lille, alors espagnole, requièrent auprès du roi Philippe IV d’Espagne le droit d’édifier sur la Grand Place une Bourse de Commerce. Le programme général ordonne 24 maisons privées autour d’une cour intérieure publique, bordée d’une galerie.

 

L’œil est attiré par la variété infinie de cariatides qui ornent les pilastres. La même opulence se retrouve dans le décor des fenêtres, aux frontons tantôt courbés tantôt triangulaires, ornés de cartouches, de guirlandes et de fruits charnus, à la manière de la Renaissance flamande. Les lions de Flandre sculptés sur les portails rappellent l’appartenance de Lille aux Pays-Bas. Aujourd’hui, sur les quatre côtés du bâtiment et au-dessus des fenêtres du deuxième étage, sont peints dans des cartouches aux couleurs vives les blasons d’entreprises contemporaines ayant participé à sa dernière rénovation à la fin du XXe siècle.

Source: www.lilletourism.com/explorer/lille-et-ses-environs/musee...

344 views
9 faves
0 comments
Uploaded on August 18, 2025
Taken on August 17, 2025