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Non au sifflement harceleur

Cité des 4000 - La Courneuve - France

A suburb of Paris - France

 

Panorama de 2 photos.

La photo ne rend vraiment pas compte de l’immensité de cette barre d’immeuble Robespierre. Lorsque l’on est au pied de l’immeuble, c’est impressionnant.

Malheureusement je n’ai pas pu faire de photos à proximité. Quand je me suis rapproché j’ai entendu des sortes de sifflements. J’ai bien compris qu’on était en train d’avertir de ma venue, que je gênais « l’économie locale…. »

Du coup j’ai continué mon chemin. J’avais trop envie de prendre des photos au pied de l’immeuble, donc je suis revenu par l’autre coté en essayant d’aller derrière l’immeuble. Là, je n’ai croisé personne, c’était plus qu’isolé, sombre, pas ouvert sur l’extérieur. Franchement, j’ai pensé que ce n’était pas une bonne idée de trainer sur place. Du coup, 1 seule photo. Dommage, c’était la face arrière qui était la plus photogénique, avec des sortes d’excroissances (sorte de balcons, loggias) qui ont été ajoutées dans les années 80 ( voir cette photo trouvée sur Flickr flic.kr/p/kuyt1p ).

La barre devant être détruite fin 2019, j'imagine qu'il n'y a plus beaucoup d'appartement occupés, c'est certainement pour cela qu'un seul appartement est éclairé sur la photo.

 

(Source : wiki) :

La Cité des 4000, à l'origine dénommée Cité des Quatre Mille logements, est un quartier de la ville de La Courneuve.

La construction de la cité a commencé en mars 1956, sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de 10 ans. Ces logements dépendent alors de Paris Habitat, l'Office HLM de la ville de Paris. La cité, alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard « Deux ou trois choses que je sais d'elle », sorti en 1967, où il critique sa conception.

La Cité des 4000 est emblématique des grands ensembles édifiés en France dans les années 1960, et plus particulièrement de ceux bâtis en région parisienne. Achevée en 1964, elle a été construite par la Ville de Paris. Les quatre gigantesques barres accueillent alors des milliers d'habitants que la capitale ne peut héberger, notamment des rapatriés d'Afrique du Nord.

Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par Paris habitat qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se débarrasser. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.

 

(Source : pss-archi.eu) :

La barre Robespierre, est le plus haut bâtiment de la partie nord de la cité des 4000 avec ses 15 étages qui abritent 306 logements. Elle a été construite en 1964 par les architectes Delacroix et Tambuté pour le compte de l'OPHLM de Paris.

En 1985, l'architecte Bernard Paurd fut le premier à réhabiliter le bâtiment, puisqu'il a restructuré ses 5 halls d'entrée en ajoutant des bancs en céramique. La même année, dans le cadre du projet de rénovation urbaine des 4000 Nord proposé par la mairie de La Courneuve, il proposa une maquette de restructuration profonde du bâtiment avec l'aménagement de tours de loggias faisant 10 étages maximum ainsi que la suppression de 30 logements en partie haute dans le but de créer des jardins en gradins destinés aux logements attenants (par conservation partielle des planchers des niveaux démolis). Deux tours de loggias furent ajoutées en 1997 avec 11 m² de loggias pour les 5 pièces et 4 m² pour les 2 pièces.

10 cm d'isolant extérieur ont été ajoutés aux 3 cm existants, ce qui a fait de la barre Robespierre un bâtiment quasi-BBC (Bâtiment Basse Consommation).

Il faut toutefois noter que les jardins en gradins n'ont jamais pu être réalisés, car suite à la démolition de la barre Debussy en 1986, les habitants de cette dernière ont été relogés dans la barre Robespierre, ce qui a généré un surpeuplement de l'immeuble.

Aujourd'hui, l'ANRU souhaite démolir à son tour la barre Robespierre.

Le relogement des habitants du bâtiment a débuté fin 2015, en vue de sa démolition prévue pour 2019.

 

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Uploaded on March 4, 2019
Taken on March 2, 2019