Back to album

Au pied de mon arbre, j'y ai trouvé un viaduc de dentelle Conçu par Gustave Effeil et Léon Boyer - Cantal - Auvergne - France - Europe (On explore May 24, 2025)

At the foot of my tree, I found a lace-like viaduct. Designed by Gustave Eiffel and Léon Boyer - Cantal - Auvergne - France - Europe

 

--------------

Le viaduc de Garabit est un viaduc ferroviaire français, ouvrage d'art de la ligne de Béziers à Neussargues (dite aussi ligne des Causses), permettant le franchissement des gorges de la Truyère. Il est situé sur le territoire de la commune de Ruynes-en-Margeride et de la commune de Val d'Arcomie dans le département du Cantal dans la région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

 

Ce viaduc est un projet de l'ingénieur des ponts et chaussées Léon Boyer, qui en confie la finalisation et la réalisation à Gustave Eiffel et sa société. Le chantier de construction, ouvert en janvier 1880, se termine en septembre 1884 et sa mise en service est effectuée en 1888 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, concessionnaire de la ligne. Cet ambitieux ouvrage métallique, long de 565 m, culmine à 122 m au-dessus de la rivière et est alors le « plus haut viaduc du monde ». Finalement, son arche était, jusqu'en 1886, celle ayant la plus grande portée au monde.

 

Histoire :

À l'origine du projet, l'idée d'un pont métallique à grand arc enjambant la vallée revient à un jeune ingénieur, Léon Boyer (1851-1886). Il impose l'idée d'un tracé direct de la voie ferrée sur les plateaux et un franchissement de la Truyère à grande hauteur (120 m au-dessus du niveau d'étiage), plutôt que la solution traditionnelle qui aurait consisté à descendre la ligne par les vallées affluentes pour franchir la Truyère par un ouvrage plus modeste, solution plus coûteuse en exploitation par la suite.

 

Pour ce franchissement, il était exclu de recourir au pont suspendu, à cause des risques d'oscillations provoquées par le vent, et il était impossible d'envisager techniquement à l'époque des piles de plus de 65 m de haut. Léon Boyer s'est inspiré de l'exemple du viaduc Maria Pia sur le Douro (Portugal). Ce viaduc avait été conçu par l'un des associés de l'entreprise Eiffel, Théophile Seyrig, avec la participation tardive de l'ingénieur Émile Nouguier. Inauguré en 1877, il comporte un arc métallique de 160 m de portée, avec une flèche d'intrados de 37,50 m

 

L'inauguration de la section de Saint-Chély à Saint-Flour via le viaduc de Garabit, a lieu le 28 mai 1888. La compagnie qui avait annoncé une importante cérémonie d'inauguration a finalement choisi de faire simple en attendant l'ouverture complète de la ligne jusqu'à Neussargues qui doit intervenir prochainement. Elle n'a donc prévu que le passage d'un train transportant Mrs Arnaud, inspecteur d'exploitation, et André, inspecteur principal. Néanmoins, le temps étant beau et pas trop chaud, les habitants ont montré leur curiosité en venant en nombre dans les deux gares de part et d'autre, pour rejoindre à pied ou en convoi, le site du viaduc que d'autres, en nombre également, ont préféré voir du fond de la vallée. Un train a traversé le viaduc à 50 km/h sans que ses passagers ne ressentent la moindre trépidation.

 

Le viaduc est construit pour supporter une voie ferrée unique et relier Paris à Béziers par chemin de fer, en passant par le Massif central. C'est donc depuis plus d'un siècle que l'Aubrac Express — nom du train ayant circulé sur la voie — surplombe à chaque passage la vallée de la Truyère. Le viaduc dispose d'une caténaire et supporte une voie unique. La vitesse des trains circulant sur le viaduc est limitée à 40 km/h pour réduire les contraintes de l'ouvrage.

 

Depuis sa construction, il y a 140 ans, le viaduc de Garabit suscite l’admiration de tous. A ses pieds, la Truyère a creusé son lit dans une somptueuse vallée aux multiples facettes.

 

Le viaduc fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 14 septembre 1965, et d'un classement depuis le 18 octobre 2017 . Il fait actuellement l'objet d'une procédure pour être inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco dans les prochaines années.

Source Wikipédia

-----------------------------------

This viaduct was a project by civil engineer Léon Boyer, who entrusted its completion and construction to Gustave Eiffel and his company. Construction began in January 1880 and was completed in September 1884. It was commissioned in 1888 by the Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, the concession holder for the line. This ambitious metal structure, 565 meters long, reaches 122 meters above the river, making it the "highest viaduct in the world." Its arch was, until 1886, the longest span in the world.

 

History:

The idea of a large-arched metal bridge spanning the valley originated with a young engineer, Léon Boyer (1851-1886). He imposed the idea of a direct railway route across the plateaus and a crossing of the Truyère at great height (120 m above the low-water mark), rather than the traditional solution, which would have consisted of descending the line through the tributary valleys to cross the Truyère with a more modest structure, a solution that would have been more expensive to operate.

 

For this crossing, a suspension bridge was out of the question due to the risk of oscillations caused by the wind, and it was technically impossible at the time to envisage piers more than 65 m high. Léon Boyer was inspired by the example of the Maria Pia Viaduct over the Douro (Portugal). This viaduct had been designed by one of the partners of the Eiffel company, Théophile Seyrig, with the late participation of engineer Émile Nouguier. Inaugurated in 1877, it features a 160-meter-span metal arch with a 37.50-meter intrados spire.

 

The inauguration of the section from Saint-Chély to Saint-Flour via the Garabit viaduct took place on May 28, 1888. The company, which had announced a major inauguration ceremony, ultimately chose to keep things simple while awaiting the full opening of the line to Neussargues, which was expected to take place shortly. It therefore only planned for a train carrying Mrs. Arnaud, operations inspector, and André, chief inspector. Nevertheless, the weather being fine and not too hot, the locals showed their curiosity by coming in large numbers to the two stations on both sides, to reach the site of the viaduct on foot or in convoy, which others, also in large numbers, preferred to view from the valley floor. A train crossed the viaduct at 50 km/h without its passengers feeling the slightest jolt.

 

The viaduct was built to support a single railway track and connect Paris to Béziers by rail, passing through the Massif Central. For over a century, the Aubrac Express—the name of the train that ran on the line—has overlooked the Truyère Valley every time it passed. The viaduct has a catenary and supports a single track. The speed of trains traveling on the viaduct is limited to 40 km/h to reduce the stresses on the structure.

 

Since its construction 140 years ago, the Garabit Viaduct has aroused universal admiration. At its feet, the Truyère River has carved its channel into a sumptuous, multifaceted valley.

 

The viaduct has been listed as a historic monument since September 14, 1965, and has been classified since October 18, 2017. It is currently undergoing a process to be listed as a UNESCO World Heritage Site in the coming years.

Source: Wikipedia

-----------------------------------

18,299 views
876 faves
167 comments
Uploaded on May 24, 2025
Taken on May 23, 2025