Ruta de la cornisa
De Jujuy à Salta, deux grandes villes du Nord-ouest, je trouve une route attirante, la route des corniches, qui traverse les Yungas (jungle entre 1200 et 2000m).
La culture argentine m'attire beaucoup et je me permets pour quelques temps de bouffer de l'asphalte, question de rencontrer plus de gens (et de parvenir à maitriser mieux cet accent truffé de "ch" qui me fourvoit un peu).
Les Argentins sont très voyageurs, comparativement aux autres pays plus hauts. Pas rare d'en rencontrer sur la route, en vélo, sur le pouce ou en voiture. Ils possèdent un pays énorme et ils le visitent.
Mon intuition a payé. À l'entrée de la ruta de la cornisa, je rencontre Santiago, l'éternel maté à la main (infusion d'herbe essentielle à l'Argentin). Il traverse les Yungas deux fois par semaine, travaillant d'un côté et revenant de l'autre pour la fin d'semaine. Bel exercice bihebdomadaire : un peu plus de 100km de route chaque sortie et 1400m de montée, douce et asphaltée, mais tout de même.. On a donc traversé ensemble.
Deux choses que j'adore à pédaler avec des locaux. Premièrement, le partage culturel. Belle occasion de discuter et d'en apprendre. Et suis choyé : Santi s'y connait sur beaucoup de choses. Intéressant ! Deuxièmement, la réalisation que je suis vachement en forme ! Il a beau faire cette route deux fois par semaine, il prend des pauses souvent, sentant la montée dans ses jambes.. Alors que je ne sens pas grand chose : l'asphalte, la bassesse de l'altitude et une pente pas trop raide me donne l'impression que je suis sur du plat. Trop facile.
C'est bon pour l'égo..
Ruta de la cornisa
De Jujuy à Salta, deux grandes villes du Nord-ouest, je trouve une route attirante, la route des corniches, qui traverse les Yungas (jungle entre 1200 et 2000m).
La culture argentine m'attire beaucoup et je me permets pour quelques temps de bouffer de l'asphalte, question de rencontrer plus de gens (et de parvenir à maitriser mieux cet accent truffé de "ch" qui me fourvoit un peu).
Les Argentins sont très voyageurs, comparativement aux autres pays plus hauts. Pas rare d'en rencontrer sur la route, en vélo, sur le pouce ou en voiture. Ils possèdent un pays énorme et ils le visitent.
Mon intuition a payé. À l'entrée de la ruta de la cornisa, je rencontre Santiago, l'éternel maté à la main (infusion d'herbe essentielle à l'Argentin). Il traverse les Yungas deux fois par semaine, travaillant d'un côté et revenant de l'autre pour la fin d'semaine. Bel exercice bihebdomadaire : un peu plus de 100km de route chaque sortie et 1400m de montée, douce et asphaltée, mais tout de même.. On a donc traversé ensemble.
Deux choses que j'adore à pédaler avec des locaux. Premièrement, le partage culturel. Belle occasion de discuter et d'en apprendre. Et suis choyé : Santi s'y connait sur beaucoup de choses. Intéressant ! Deuxièmement, la réalisation que je suis vachement en forme ! Il a beau faire cette route deux fois par semaine, il prend des pauses souvent, sentant la montée dans ses jambes.. Alors que je ne sens pas grand chose : l'asphalte, la bassesse de l'altitude et une pente pas trop raide me donne l'impression que je suis sur du plat. Trop facile.
C'est bon pour l'égo..