El oro no es lo que pensamos
Plusieurs manières de traverser un pays.
La Bolivia, por ejemplo, offre plusieurs possibilités : la jungle, les villes, la cordillère, les paysages désertiques mais chauds de l'altitude moyenne. Mais bon, je suis addic à l'altitude et son manque d'oxygène. Pour une fois que la drogue est gratuite.. Mélangé à l'effort physique soutenu: cocktail d'héroïnomane !
Me suis donc tracé, mon ti-père, un plan de route pour les 30-40 prochains jours : 2000 kilomètres, le cul sur ma monture, ma monture sur la gravelle, la gravelle sur l'altiplano, entre 3800 et 4800 mètres, à serpenter lascivement la frontière Bolivia-Chile jusqu'en Argentina ! Hein ! c'est-y pas du beau projet de cowboy ça, tio !
J'en suis à 300km et je réalise une chose : maudit que c'est lisse, une mappe, quand tu laisses planer tes yeux désireux d'aventure sur ses nombreuses lignes et courbes remplies de promesses.
Sur le terrain, c'est une autre patente : planche à laver tricotée serrée, quand ce n'est pas du sable qui fait pivoter ma roue avant comme une vulgaire roulette de civière. Un vent d'après-midi à décoiffer un chauve. Des nuits glaciales où chacun de mes orteils réfléchit sur son existence propre et prévoit réorienter sa carrière dans l'industrie du glaçon pour verre de scotch. Au moins, il serait au chaud..
Mais moi, ça m'enthousiasme encore plus, me ragaillardit et m'encourage à poursuivre. La facilité n'a jamais fait grand chose de bon..
La photo du haut ne fut que le premier village rencontré. Rien pour annoncer ce qui s'en venait. À l'image de la mappe lisse..
El oro no es lo que pensamos
Plusieurs manières de traverser un pays.
La Bolivia, por ejemplo, offre plusieurs possibilités : la jungle, les villes, la cordillère, les paysages désertiques mais chauds de l'altitude moyenne. Mais bon, je suis addic à l'altitude et son manque d'oxygène. Pour une fois que la drogue est gratuite.. Mélangé à l'effort physique soutenu: cocktail d'héroïnomane !
Me suis donc tracé, mon ti-père, un plan de route pour les 30-40 prochains jours : 2000 kilomètres, le cul sur ma monture, ma monture sur la gravelle, la gravelle sur l'altiplano, entre 3800 et 4800 mètres, à serpenter lascivement la frontière Bolivia-Chile jusqu'en Argentina ! Hein ! c'est-y pas du beau projet de cowboy ça, tio !
J'en suis à 300km et je réalise une chose : maudit que c'est lisse, une mappe, quand tu laisses planer tes yeux désireux d'aventure sur ses nombreuses lignes et courbes remplies de promesses.
Sur le terrain, c'est une autre patente : planche à laver tricotée serrée, quand ce n'est pas du sable qui fait pivoter ma roue avant comme une vulgaire roulette de civière. Un vent d'après-midi à décoiffer un chauve. Des nuits glaciales où chacun de mes orteils réfléchit sur son existence propre et prévoit réorienter sa carrière dans l'industrie du glaçon pour verre de scotch. Au moins, il serait au chaud..
Mais moi, ça m'enthousiasme encore plus, me ragaillardit et m'encourage à poursuivre. La facilité n'a jamais fait grand chose de bon..
La photo du haut ne fut que le premier village rencontré. Rien pour annoncer ce qui s'en venait. À l'image de la mappe lisse..