françoispeyne
Galerie COLBERT & Eurydice
La galerie Colbert - Paris 2e
Et un magnifique candélabre en bronze portant une couronne de sept globes de cristal, éclairés au gaz, qu'on appela le "cocotier lumineux".
Peu à peu désaffectée, elle est fut fermée et détruite en 1975.
Elle a été reconstruite à l'identique pour le compte de la Bibliothèque Nationale en 1985 par l'architecte Adrien Blanchet dans un état plus ou moins proche de ce qu'elle était à l'origine.
La galerie, bordée de demi-colonnes en faux marbre, est ornée de motifs polychromes, la peinture au-dessus du porche d'entrée représente Colbert favorisant le Commerce.
Sous la rotonde figure un bronze de 1822 réalisé par Charles-François Nanteuil-Lebeuf, dit Nanteuil, représentant piquée par un serpent.
La Bibliothèque Nationale y vend des cartes postales, affiches, et livres, le musée Charles Cros rassemble les collections de la Phonothèque Nationale, seul commerce privé une brasserie entièrement restaurée, le Colbert.
La galerie Colbert comporte deux entrées: au 6, rue des Petits Champs et rue de la Banque. Afin de concurrencer la Galerie Vivienne, la société Adam et Compagnie décida de faire construire une galerie, au lieu et place de l'hôtel Colbert construit par Le Vau, ancienne résidence du régent Philippe d'Orléans. La galerie Colbert sera bâtie par J. Billaud en 1826 avec au centre une vaste rotonde, éclairée par un dôme de verre.
Eurydice mourante – Paris – 75002
Localisation à l’origine : Paris, 1er arr., jardin du Palais-Royal (Seine), maintenant galerie Colbert.
Réplique de l’original aujourd’hui au musée du Louvre
“La statue a-t-elle était fondue ou sauvée ? Les sources sont contradictoires: l’installation de la statue en 1862 est reprise dans plusieurs sources (avec des erreurs) ; mais cela semble faux au regard des articles de la source 3 qui est irréfutable (car photo).
Il est avéré que beaucoup de statues (ou médaillons) qui figuraient sur les listes d’enlèvements émises par les préfectures (deuxième campagne de récupération des métaux en 1943, en application de la loi du 11 octobre 1941) n’ont pas été fondues, voire enlevées lorsque les décisions définitives d’enlèvements ont été émises fin 1943 / début 1944.
Compte tenu que la galerie Colbert a été reconstruite dans les années 1980 (après de nombreuses années de fermeture ~1975-85) et achetée par la Bibliothèque nationale de France, puis dévolue à l’Institut national d’histoire de l’art. Reste à trouver son « parcours entre l’année 1944 et les années 1980 (qui correspondent à la refonte des jardins du Palais Royal avec de nouveaux monuments très contreversés)” (Daniel Cauchy)
Source 1/ Selon : 201 – PORTAIL DE L’HOTEL DROUOT
Eurydice mourante : Statuette en bronze à patine médaille. Base au naturel signée, située “Rome” et datée 1822. La statue d’Euridyce en marbre, réalisée à Rome en 1822, fut exposée au Salon de 1824 (n° 1884). Acquise par Charles X en 1825, elle fut d’abord installée au Trianon à Versailles, puis dans les jardins du Palais Royal avant d’être remplacée par un exemplaire en bronze, conservé maintenant dans la Galerie Colbert….
Source 2/ Selon : Charles-François Nanteuil-Leboeuf — Wikipédia
Une copie en bronze a été installée Galerie Colbert en 1862. (…) La rotonde, qui hébergeait des boutiques raffinées, était éclairée par un lampadaire sur pied en forme de cocotier. Il a été remplacé par un bronze de 1822 réalisé par Charles-François Nanteuil-Lebeuf, dit Nanteuil, représentant Eurydice piquée par un serpent.
Source 3/ Selon : Aux origines de la galerie Colbert – INHA
Des photographies prises en 1906 par Eugène Atget. Celles-ci montrent aussi que le sommet du candélabre monumental en bronze qui ornait la rotonde, autrefois comparé à un fier « cocotier au milieu d’une savane » a été remplacé par une horloge (changement attesté dès les années 1880). Finalement, en 1916 (…) la Commission note aussi que le grand candélabre a désormais disparu.
Historique
Décision de fonte sous le Régime de Vichy, avec l’accord des autorités allemandes. mais a été finalement épargnée. Selon : Archives Nationales Note de service du Chef de l’Administration Militaire, faite le 25/9/43 à Paris - Résultat de l’enquête entreprise par l’Administration Kultur und Kunst (Culture et Arts) du Militärbefehlshaber, donnant accord pour enlèvement en vue de la fonte de certains monuments parisiens : Moncey, place Clichy ; Femme nue par Nanteuil au Palais-Royal.
Galerie COLBERT & Eurydice
La galerie Colbert - Paris 2e
Et un magnifique candélabre en bronze portant une couronne de sept globes de cristal, éclairés au gaz, qu'on appela le "cocotier lumineux".
Peu à peu désaffectée, elle est fut fermée et détruite en 1975.
Elle a été reconstruite à l'identique pour le compte de la Bibliothèque Nationale en 1985 par l'architecte Adrien Blanchet dans un état plus ou moins proche de ce qu'elle était à l'origine.
La galerie, bordée de demi-colonnes en faux marbre, est ornée de motifs polychromes, la peinture au-dessus du porche d'entrée représente Colbert favorisant le Commerce.
Sous la rotonde figure un bronze de 1822 réalisé par Charles-François Nanteuil-Lebeuf, dit Nanteuil, représentant piquée par un serpent.
La Bibliothèque Nationale y vend des cartes postales, affiches, et livres, le musée Charles Cros rassemble les collections de la Phonothèque Nationale, seul commerce privé une brasserie entièrement restaurée, le Colbert.
La galerie Colbert comporte deux entrées: au 6, rue des Petits Champs et rue de la Banque. Afin de concurrencer la Galerie Vivienne, la société Adam et Compagnie décida de faire construire une galerie, au lieu et place de l'hôtel Colbert construit par Le Vau, ancienne résidence du régent Philippe d'Orléans. La galerie Colbert sera bâtie par J. Billaud en 1826 avec au centre une vaste rotonde, éclairée par un dôme de verre.
Eurydice mourante – Paris – 75002
Localisation à l’origine : Paris, 1er arr., jardin du Palais-Royal (Seine), maintenant galerie Colbert.
Réplique de l’original aujourd’hui au musée du Louvre
“La statue a-t-elle était fondue ou sauvée ? Les sources sont contradictoires: l’installation de la statue en 1862 est reprise dans plusieurs sources (avec des erreurs) ; mais cela semble faux au regard des articles de la source 3 qui est irréfutable (car photo).
Il est avéré que beaucoup de statues (ou médaillons) qui figuraient sur les listes d’enlèvements émises par les préfectures (deuxième campagne de récupération des métaux en 1943, en application de la loi du 11 octobre 1941) n’ont pas été fondues, voire enlevées lorsque les décisions définitives d’enlèvements ont été émises fin 1943 / début 1944.
Compte tenu que la galerie Colbert a été reconstruite dans les années 1980 (après de nombreuses années de fermeture ~1975-85) et achetée par la Bibliothèque nationale de France, puis dévolue à l’Institut national d’histoire de l’art. Reste à trouver son « parcours entre l’année 1944 et les années 1980 (qui correspondent à la refonte des jardins du Palais Royal avec de nouveaux monuments très contreversés)” (Daniel Cauchy)
Source 1/ Selon : 201 – PORTAIL DE L’HOTEL DROUOT
Eurydice mourante : Statuette en bronze à patine médaille. Base au naturel signée, située “Rome” et datée 1822. La statue d’Euridyce en marbre, réalisée à Rome en 1822, fut exposée au Salon de 1824 (n° 1884). Acquise par Charles X en 1825, elle fut d’abord installée au Trianon à Versailles, puis dans les jardins du Palais Royal avant d’être remplacée par un exemplaire en bronze, conservé maintenant dans la Galerie Colbert….
Source 2/ Selon : Charles-François Nanteuil-Leboeuf — Wikipédia
Une copie en bronze a été installée Galerie Colbert en 1862. (…) La rotonde, qui hébergeait des boutiques raffinées, était éclairée par un lampadaire sur pied en forme de cocotier. Il a été remplacé par un bronze de 1822 réalisé par Charles-François Nanteuil-Lebeuf, dit Nanteuil, représentant Eurydice piquée par un serpent.
Source 3/ Selon : Aux origines de la galerie Colbert – INHA
Des photographies prises en 1906 par Eugène Atget. Celles-ci montrent aussi que le sommet du candélabre monumental en bronze qui ornait la rotonde, autrefois comparé à un fier « cocotier au milieu d’une savane » a été remplacé par une horloge (changement attesté dès les années 1880). Finalement, en 1916 (…) la Commission note aussi que le grand candélabre a désormais disparu.
Historique
Décision de fonte sous le Régime de Vichy, avec l’accord des autorités allemandes. mais a été finalement épargnée. Selon : Archives Nationales Note de service du Chef de l’Administration Militaire, faite le 25/9/43 à Paris - Résultat de l’enquête entreprise par l’Administration Kultur und Kunst (Culture et Arts) du Militärbefehlshaber, donnant accord pour enlèvement en vue de la fonte de certains monuments parisiens : Moncey, place Clichy ; Femme nue par Nanteuil au Palais-Royal.