bertrandchir
Drapeaux tibétains
C'est un voyage à travers soi. Le pas assuré s'enfonce dans les pierres. La lumière envoie ses rayons à travers épines et feuilles.
La montée se fait rude pour atteindre le toit du monde. Nous ne sommes pas au Tibet, bien que le ballet des drapeaux pourrait nous y guider. Chaque couleur signifie un élément. Volant au vent, ils captent la lumière pour nous transmettre compassion et bienveillance comme le veut la tradition. Ce rôle pourrait les substituer aux feuilles des arbres. Les décors majestueux de Mathieu Ricard se prêtant à la méditation s'affichent entre les fougères.
Au détour d'un sentier, je me sents observé. Les yeux plein de tendresse d'une jeune autochtone tibétaine m'observent. La bienveillance de ce doux visage photographié à l'argentique par Frederic Lemalet me transperce de joie. Le sourire me vient aux lèvres accompagné de béatitude.
Le sentier court, monte descend, se faufile au travers des épineux. La fin de journée précoce des dernières journées d'été se fait sentir. La lumière devient rasante sur la mousse des arbres et laisse deviner tout un monde, le nôtre.
Et soudain, le graal
Tant cherché par Sean O'Connell poursuivi par Walter Mitty, il aura été figé par Vincent Munier. La panthère des neiges est là. Aussi féroce que belle et unique, elle se dresse sur son rocher de papier glacé.
Récit d'une marche sur " Le Toit du monde à ciel ouvert". Expo photo 2018.
Drapeaux tibétains
C'est un voyage à travers soi. Le pas assuré s'enfonce dans les pierres. La lumière envoie ses rayons à travers épines et feuilles.
La montée se fait rude pour atteindre le toit du monde. Nous ne sommes pas au Tibet, bien que le ballet des drapeaux pourrait nous y guider. Chaque couleur signifie un élément. Volant au vent, ils captent la lumière pour nous transmettre compassion et bienveillance comme le veut la tradition. Ce rôle pourrait les substituer aux feuilles des arbres. Les décors majestueux de Mathieu Ricard se prêtant à la méditation s'affichent entre les fougères.
Au détour d'un sentier, je me sents observé. Les yeux plein de tendresse d'une jeune autochtone tibétaine m'observent. La bienveillance de ce doux visage photographié à l'argentique par Frederic Lemalet me transperce de joie. Le sourire me vient aux lèvres accompagné de béatitude.
Le sentier court, monte descend, se faufile au travers des épineux. La fin de journée précoce des dernières journées d'été se fait sentir. La lumière devient rasante sur la mousse des arbres et laisse deviner tout un monde, le nôtre.
Et soudain, le graal
Tant cherché par Sean O'Connell poursuivi par Walter Mitty, il aura été figé par Vincent Munier. La panthère des neiges est là. Aussi féroce que belle et unique, elle se dresse sur son rocher de papier glacé.
Récit d'une marche sur " Le Toit du monde à ciel ouvert". Expo photo 2018.