folichonne_schleich
Insomnie
« Les dortoirs sont calmes, les petits lits alignés portent la fatigue d’une dure journée, tous dorment, certains murmurent en serrant leurs poings, d’autres ronflent. Tout est silencieux, mais un seul garde les yeux grands ouverts dans la pénombre. Des yeux dont la lune reflète l’éclat. Des yeux qui attendent le sommeil ou alors celui du surveillant, pour s’enfuir et aller courir les champs. Car ces yeux la, lorsqu’ils se ferment, deviennent le théâtre des horreurs de la vie, de celles du mondes. Les cauchemars du jeune garçon le font régulièrement hurler de peur et devenir la risée de tous les autres. Alors il ne dort plus, ou du moins, plus dans un dortoir. Même si parfois, il croit croiser l’ombre de ceux qu’il ne croise plus qu’au fin fond de ses songes, au bout d’un couloir ou au détour d’une porte. Même si parfois, l’éveil est plus difficile que le noir.» - Alan, l’orphelinat Morieux, 1990
Insomnie
« Les dortoirs sont calmes, les petits lits alignés portent la fatigue d’une dure journée, tous dorment, certains murmurent en serrant leurs poings, d’autres ronflent. Tout est silencieux, mais un seul garde les yeux grands ouverts dans la pénombre. Des yeux dont la lune reflète l’éclat. Des yeux qui attendent le sommeil ou alors celui du surveillant, pour s’enfuir et aller courir les champs. Car ces yeux la, lorsqu’ils se ferment, deviennent le théâtre des horreurs de la vie, de celles du mondes. Les cauchemars du jeune garçon le font régulièrement hurler de peur et devenir la risée de tous les autres. Alors il ne dort plus, ou du moins, plus dans un dortoir. Même si parfois, il croit croiser l’ombre de ceux qu’il ne croise plus qu’au fin fond de ses songes, au bout d’un couloir ou au détour d’une porte. Même si parfois, l’éveil est plus difficile que le noir.» - Alan, l’orphelinat Morieux, 1990