La Réunion - Hell-Bourg
Hell-Bourg is a small village in the Salazie commune (administrative division) of the French overseas department of Réunion. It is the main community in the island's Cirque de Salazie, and is named for the respected former admiral and island governor Anne Chrétien Louis de Hell. Previously the village had been named Bémaho. It is located 1344 m (4412 ft) above sea level.
Originally Bémaho/Hell-Bourg was founded as a small but prosperous spa town, and prospered as such for most of a century after the 1830 European discovery of a hot spring near the future village. Contrary to many accounts of the time, this spring had obviously been known to both slaves and other locals for some time, and one colonial administrator remarked that it would be difficult to transform the area into an official bona-fide spa if slaves afflicted with leprosy and ulcers were using it. However, the eventual transformation was not to be stopped, especially after construction of a hotel was ordered by colonial authorities in 1839, and a military hospital associated with the spring finished in 1857. A carriage road finally reached the village in 1890.
The spring had been discovered in the bed of the brook Bras Sec ('Dry arm'), a tributary of the Rivière du Mat. It had a flow of around 800-1,300 litres per hour, and a water temperature of 32°C, and its waters were iron-bearing, only mildly chlorinated and calcic and contained no sulphates. They were soon being recommended for children, weak and anaemic adults, as well as people suffering from gastritis. In 1852, the Société Anonyme de l'Etablissement Thermal de Salazie was founded, which built the spa, a casino and a director's house. Many creole-style villas of rich individuals followed.
The thermal baths were soon famous even beyond Réunion - together with other spas at Cilaos, in the island's south, and Antsirabe at Madagascar, they became a goal of travellers from as far as South Africa, Kenya or Mozambique, as well as a vacation spot for rich vanilla plantation owners from the island's east. The popularity was partly due to spas being marketed widely as a cure to many of the health problems and diseases that afflicted Europeans in the colonial tropics.
Later, the springs were purchased by the municipality of Salazie, which in turn ceded them to the Colonial administration. However, in 1920 the water temperature dropped and boiling was required to heat it to the accustomated state which in turn destroyed some of the chemical elements. The spa started to lose its attraction. An attempt to clear the springs with dynamite failed disastrously and caused a partial collapse of the spa and the destruction of the casino.
In late September 1942, the Vichy authorities on Réunion relocated from Saint-Denis to Hell-Bourg, fearing a potential Allied invasion. The spring was finally fully blocked by a cyclone-related landslide in 1948 (as were, temporarily, the roads leading to Hell-Bourg) and the village quickly lost the importance which had originally caused it to flourish in the difficult mountainous region.
After some decades of being mostly forgotten and occupied mainly by poorer farmers, tourism has since given the village a modest income. With a partial contribution to the costs from the European Union, some 26 of the traditional Creole villas were restored. Since 1999 it has been the only village on the island to be a member of Les Plus Beaux Villages de France ('The most beautiful villages in France'), an award given to about 150 of the most striking small communities in France. In connection with the requirements for the award, there are few to no visible modern elements like telephone or power poles in the village.
The village, with its several small and midsized hotels, which include a small youth hostel, is a base for hiking within the Cirque, especially to the small peak in the caldera center, the Piton d'Anchaing (4–6 hours return) or up to the island's central peak, the Piton des Neiges (2 days return). It is also home to a small museum, several nineteenth century Creole buildings, and a famously colorful local cemetery. The area is also known for growing chou chou.
(Wikipedia)
Hell-Bourg est un village de la commune de Salazie situé dans les Hauts de l'île de La Réunion au pied du Piton d'Anchaing. Baptisé ainsi en 1841 en l'hommage de celui qui fut gouverneur de Bourbon au milieu du XIXe siècle, Anne Chrétien Louis de Hell, le village possède de nombreuses maisons de la seconde moitié du XIXe siècle, construites par de riches planteurs et des commerçants de la côte à proximité des Thermes disparus au début du XXe siècle. Le label Plus beau village de France lui a été attribué, ses rues et son cimetière très fleuri entouré de bambous étant particulièrement pittoresques.
En 1832, c'est en chassant le cabri sauvage qu'Adrien Pignolet de Fresnes et Adam de Villiers découvrirent entre le plateau d'Hell-Bourg et l'Îlet à Vidot plus exactement au lieu-dit « Bémaho », des sources dont la valeur thérapeutique et médicale fut reconnue rapidement. Les premiers curistes furent installés dans des paillotes.
Progressivement, un village se crée autour des sources thermales en 1842. Il deviendra district spécial de Salazie, dix ans après l’érection du « village » en commune (1899). Malgré la volonté des habitants de voir Hell-Bourg devenir une commune à part entière, cette organisation administrative restera identique jusqu'à nos jours.
L'établissement thermal créé le 13 juillet 1852 connut une période d'apogée en 1875, malgré un débit horaire relativement limité (environ 1,1 litre par seconde) et une minéralisation faible. Les classes aisées du littoral de l'île, attirées par les thermes d'Hell-Bourg, venaient également profiter de la fraîcheur du cirque de Salazie dans un mouvement appelé changement d'air. Peu à peu, une vie mondaine s'organise : on assiste successivement à la construction et la location de villas (résidences secondaires), et à l’ouverture d'un casino. Ce qui fait d'Hell-Bourg une station d'altitude à la mode qui prend une allure urbaine avec 150 cases créoles d'un style architectural raffiné.
Du fait de l’activité thermale qui se développe à Hell-Bourg, la route fut prolongée jusqu’aux sources. Pendant longtemps, le trajet des bourgeois jusqu’aux thermes se faisait par chaises à porteurs. Mais le relief moins tourmenté que celui de Cilaos permit d’abandonner assez rapidement ce moyen de transport, par le biais de la route qui traverse la Mare à Poule d'eau pour arriver à Hell-Bourg.
À une période florissante succéda un état de léthargie dû à la désaffection des grandes familles réunionnaises, au partage des propriétés. On construisit des cases plus petites et abandonna des plus grandes d'entre elles.
À partir de 1948, la fréquentation d'Hell-Bourg s'atténue fortement. Plusieurs raisons à cela : les sources thermales perdent de leur intérêt du fait de la baisse de débit, de température et de minéralisation des sources. Par ailleurs, la station thermale de Cilaos, en plein essor, crée une sérieuse concurrence. Enfin, le cyclone tropical de 1948 provoque un éboulement sur les thermes. Les travaux de remise en état qui nécessitent l'usage d'explosifs pour dégager les sources, les obturent définitivement et mettent un terme au développement de ce lieu de villégiature.
La perte de l’intérêt principal du village explique la remarquable conservation des maisons créoles bourgeoises du début du siècle.
Outre les cases stylées, le cimetière de Salazie constitué de tombes en pleine terre et donc fleuries naturellement à l'ancienne est un des éléments qui ont permis au village d'obtenir le label Plus beau village de France.
Un poète écossais appelé William Falconer y repose. Auguste Lacaussade (qui lui a dédié un poème) est venu le rejoindre le 8 février 2006. Ses cendres ont été transférés depuis le cimetière du Montparnasse vers son île natale conformément à un souhait qu'il aurait exprimé dans le poème La Mer :
« Je ne veux point dormir sur la terre étrangère,
Sur la terre du nord je ne veux point mourir !
J'aurais froid sous un sol sans flamme et sans lumière,
Mes yeux veulent se clore où Dieu les fit s'ouvrir ! »
Par ailleurs, on y trouve une sculpture en bronze du Français Carlo Sarrabezolles intitulée L'Âme de la France et faisant office de monuments aux morts. D'abord installée dans le petit centre-ville de Salazie au début des années 1930, elle a été déboulonnée à deux reprises, une première fois à la dynamite par le curé outré de la nudité du personnage féminin représenté, une seconde fois par le cyclone de 1948, qui laissa la guerrière face contre terre pendant vingt ans. Retrouvée par hasard lors de travaux en 1968, elle est classée monument historique depuis mai 2004.
(Wikipedia)
Hell-Bourg ist ein kleines Dorf in der Gemeinde von Salazie im französischen Übersee-Département Réunion. Der Ort befindet sich etwa 930 Meter über dem Meeresspiegel in der Caldera des Cirque de Salazie. Er wurde nach dem ehemaligen Admiral und Inselgouverneur Anne Chrétien Louis de Hell benannt und hieß vorher Bémaho.
Hell-Bourg ist seit 1999 als eines der Plus beaux villages de France (Schönste Dörfer Frankreichs) klassifiziert.
Nachdem Europäer in den 1830er Jahren Thermalquellen in der Nähe des späteren Dorfes entdeckten, wurde Bémaho/Hell-Bourg als kleiner, aber wohlhabender Kurort gegründet und gedieh als solcher mehr als einhundert Jahre lang. Entgegen vielen Berichten dieser Zeit waren die Quellen sowohl Sklaven als auch Einheimischen schon seit längerem bekannt gewesen. Urkundlichen Aufzeichnungen zufolge sollen diese bereits von leprakranken Sklaven zur Heilung benutzt worden sein. 1839 begannen die kolonialen Behörden mit dem Bau eines Hotels für Kurgäste. Ein an die Quellen angeschlossenes Lazarett konnte 1857 fertiggestellt werden. 1890 schließlich erhielt das Dorf Anschluss an eine befahrbare Straße. Bei der Gründung der Gemeinde Salazie im Jahr 1899 wurde Hell-Bourg dieser zugeordnet.
Die Thermalquellen wurden im Flussbett des Bras sec („Trockener Arm“) entdeckt, der ein Nebenfluss des Rivière du Mat ist. Er hatte einen Durchfluss von rund 800 bis 1.300 Liter pro Stunde und eine Wassertemperatur von 32 °C. Das Wasser war eisenhaltig, nur leicht chlorid- und kalziumhaltig und enthielt keinerlei Sulfate. Es wurde schon bald Kindern sowie schwachen und anämischen Erwachsenen empfohlen, dazu Personen, die an Gastritis litten. 1852 wurde die Société Anonyme de l’Etablissement Thermal de Salazie gegründet, die das Mineralbad, ein Kasino und ein Direktorenhaus errichtete. Es folgten mehrere Villen im Kreolen-Stil für reiche Einzelpersonen.
Die Thermalbäder wurden bald auch außerhalb der Réunion berühmt. Zusammen mit anderen Thermen in Cilaos im Süden der Insel und Antsirabe in Madagaskar wurden sie ein beliebtes Ausflugsziel für Reisende aus Südafrika, Kenia und Mosambik, außerdem zum Urlaubsort für reiche Vanille-Plantagen-Besitzer vom Osten der Insel. Die Popularität ging teilweise darauf zurück, dass Thermalbäder als Allheilmittel für viele gesundheitliche Probleme und Krankheiten gepriesen wurden, die viele Europäer in den kolonialen Tropen heimsuchten.
Die Quellen wurden später von der Gemeinde Salazie gekauft, die diese an die Kolonialverwaltung abtrat. Allerdings ging 1920 die Wassertemperatur zurück, so dass das Wasser künstlich durch Öfen erhitzt werden musste, was wiederum zum Zerfall einiger chemischer Verbindungen führte. Der Kurort begann seinen Reiz zu verlieren.
1948 schließlich löste ein Zyklon einen Erdrutsch aus, der die Thermalquellen blockierte (ebenso die Straßen, die nach Hell-Bourg führten). Ein Versuch, die Quellen mit Sprengstoff zu räumen, scheiterte katastrophal und führte zu einem teilweisen Zusammenbruch des Kurbades und zur Zerstörung des Kasinos. Der Ort verlor schnell an Bedeutung, die zuvor für seine rasche Entwicklung in der unwirtlichen Gebirgsregion verantwortlich gewesen war.
Nach einigen Jahrzehnten, in denen das Dorf vergessen und von ärmeren Bauern besiedelt wurde, erhielt Hell-Bourg durch den Tourismus wieder eine Einnahmequelle. Mit einer teilweisen Kostenbeteiligung der Europäischen Union wurden etwa 26 der traditionellen kreolischen Villen restauriert. Als einziges Dorf auf der Insel ist es seit 1999 ein Mitglied der Les Plus Beaux Villages de France („Die schönsten Dörfer Frankreichs“), eine Auszeichnung, die etwa 150 der sehenswertesten Gemeinden in Frankreich erhalten haben. Im Zusammenhang mit den Anforderungen für die Vergabe des Preises gibt es im Dorf wenige bis gar keine sichtbaren modernen Elemente wie Telefon- oder Strommasten.
Das Dorf mit seinen verschiedenen kleinen und mittelgroßen Hotels, zu denen auch eine kleine Jugendherberge gehört, dient als Ausgangspunkt für Wanderungen zum Cirque, insbesondere zum kleinen Gipfel im Zentrum der Caldera, dem Piton d’Anchaing (4 bis 6 Wegstunden) oder hoch zum zentralen Gipfel der Insel, dem Piton des Neiges (2-Tages-Ausflug). Es beheimatet darüber hinaus ein kleines Museum, mehrere Kreolen-Gebäude aus dem 19. Jahrhundert und einen berühmten bunten Friedhof. Die Gegend ist auch für den Anbau von Chayoten bekannt.
(Wikipedia)
La Réunion - Hell-Bourg
Hell-Bourg is a small village in the Salazie commune (administrative division) of the French overseas department of Réunion. It is the main community in the island's Cirque de Salazie, and is named for the respected former admiral and island governor Anne Chrétien Louis de Hell. Previously the village had been named Bémaho. It is located 1344 m (4412 ft) above sea level.
Originally Bémaho/Hell-Bourg was founded as a small but prosperous spa town, and prospered as such for most of a century after the 1830 European discovery of a hot spring near the future village. Contrary to many accounts of the time, this spring had obviously been known to both slaves and other locals for some time, and one colonial administrator remarked that it would be difficult to transform the area into an official bona-fide spa if slaves afflicted with leprosy and ulcers were using it. However, the eventual transformation was not to be stopped, especially after construction of a hotel was ordered by colonial authorities in 1839, and a military hospital associated with the spring finished in 1857. A carriage road finally reached the village in 1890.
The spring had been discovered in the bed of the brook Bras Sec ('Dry arm'), a tributary of the Rivière du Mat. It had a flow of around 800-1,300 litres per hour, and a water temperature of 32°C, and its waters were iron-bearing, only mildly chlorinated and calcic and contained no sulphates. They were soon being recommended for children, weak and anaemic adults, as well as people suffering from gastritis. In 1852, the Société Anonyme de l'Etablissement Thermal de Salazie was founded, which built the spa, a casino and a director's house. Many creole-style villas of rich individuals followed.
The thermal baths were soon famous even beyond Réunion - together with other spas at Cilaos, in the island's south, and Antsirabe at Madagascar, they became a goal of travellers from as far as South Africa, Kenya or Mozambique, as well as a vacation spot for rich vanilla plantation owners from the island's east. The popularity was partly due to spas being marketed widely as a cure to many of the health problems and diseases that afflicted Europeans in the colonial tropics.
Later, the springs were purchased by the municipality of Salazie, which in turn ceded them to the Colonial administration. However, in 1920 the water temperature dropped and boiling was required to heat it to the accustomated state which in turn destroyed some of the chemical elements. The spa started to lose its attraction. An attempt to clear the springs with dynamite failed disastrously and caused a partial collapse of the spa and the destruction of the casino.
In late September 1942, the Vichy authorities on Réunion relocated from Saint-Denis to Hell-Bourg, fearing a potential Allied invasion. The spring was finally fully blocked by a cyclone-related landslide in 1948 (as were, temporarily, the roads leading to Hell-Bourg) and the village quickly lost the importance which had originally caused it to flourish in the difficult mountainous region.
After some decades of being mostly forgotten and occupied mainly by poorer farmers, tourism has since given the village a modest income. With a partial contribution to the costs from the European Union, some 26 of the traditional Creole villas were restored. Since 1999 it has been the only village on the island to be a member of Les Plus Beaux Villages de France ('The most beautiful villages in France'), an award given to about 150 of the most striking small communities in France. In connection with the requirements for the award, there are few to no visible modern elements like telephone or power poles in the village.
The village, with its several small and midsized hotels, which include a small youth hostel, is a base for hiking within the Cirque, especially to the small peak in the caldera center, the Piton d'Anchaing (4–6 hours return) or up to the island's central peak, the Piton des Neiges (2 days return). It is also home to a small museum, several nineteenth century Creole buildings, and a famously colorful local cemetery. The area is also known for growing chou chou.
(Wikipedia)
Hell-Bourg est un village de la commune de Salazie situé dans les Hauts de l'île de La Réunion au pied du Piton d'Anchaing. Baptisé ainsi en 1841 en l'hommage de celui qui fut gouverneur de Bourbon au milieu du XIXe siècle, Anne Chrétien Louis de Hell, le village possède de nombreuses maisons de la seconde moitié du XIXe siècle, construites par de riches planteurs et des commerçants de la côte à proximité des Thermes disparus au début du XXe siècle. Le label Plus beau village de France lui a été attribué, ses rues et son cimetière très fleuri entouré de bambous étant particulièrement pittoresques.
En 1832, c'est en chassant le cabri sauvage qu'Adrien Pignolet de Fresnes et Adam de Villiers découvrirent entre le plateau d'Hell-Bourg et l'Îlet à Vidot plus exactement au lieu-dit « Bémaho », des sources dont la valeur thérapeutique et médicale fut reconnue rapidement. Les premiers curistes furent installés dans des paillotes.
Progressivement, un village se crée autour des sources thermales en 1842. Il deviendra district spécial de Salazie, dix ans après l’érection du « village » en commune (1899). Malgré la volonté des habitants de voir Hell-Bourg devenir une commune à part entière, cette organisation administrative restera identique jusqu'à nos jours.
L'établissement thermal créé le 13 juillet 1852 connut une période d'apogée en 1875, malgré un débit horaire relativement limité (environ 1,1 litre par seconde) et une minéralisation faible. Les classes aisées du littoral de l'île, attirées par les thermes d'Hell-Bourg, venaient également profiter de la fraîcheur du cirque de Salazie dans un mouvement appelé changement d'air. Peu à peu, une vie mondaine s'organise : on assiste successivement à la construction et la location de villas (résidences secondaires), et à l’ouverture d'un casino. Ce qui fait d'Hell-Bourg une station d'altitude à la mode qui prend une allure urbaine avec 150 cases créoles d'un style architectural raffiné.
Du fait de l’activité thermale qui se développe à Hell-Bourg, la route fut prolongée jusqu’aux sources. Pendant longtemps, le trajet des bourgeois jusqu’aux thermes se faisait par chaises à porteurs. Mais le relief moins tourmenté que celui de Cilaos permit d’abandonner assez rapidement ce moyen de transport, par le biais de la route qui traverse la Mare à Poule d'eau pour arriver à Hell-Bourg.
À une période florissante succéda un état de léthargie dû à la désaffection des grandes familles réunionnaises, au partage des propriétés. On construisit des cases plus petites et abandonna des plus grandes d'entre elles.
À partir de 1948, la fréquentation d'Hell-Bourg s'atténue fortement. Plusieurs raisons à cela : les sources thermales perdent de leur intérêt du fait de la baisse de débit, de température et de minéralisation des sources. Par ailleurs, la station thermale de Cilaos, en plein essor, crée une sérieuse concurrence. Enfin, le cyclone tropical de 1948 provoque un éboulement sur les thermes. Les travaux de remise en état qui nécessitent l'usage d'explosifs pour dégager les sources, les obturent définitivement et mettent un terme au développement de ce lieu de villégiature.
La perte de l’intérêt principal du village explique la remarquable conservation des maisons créoles bourgeoises du début du siècle.
Outre les cases stylées, le cimetière de Salazie constitué de tombes en pleine terre et donc fleuries naturellement à l'ancienne est un des éléments qui ont permis au village d'obtenir le label Plus beau village de France.
Un poète écossais appelé William Falconer y repose. Auguste Lacaussade (qui lui a dédié un poème) est venu le rejoindre le 8 février 2006. Ses cendres ont été transférés depuis le cimetière du Montparnasse vers son île natale conformément à un souhait qu'il aurait exprimé dans le poème La Mer :
« Je ne veux point dormir sur la terre étrangère,
Sur la terre du nord je ne veux point mourir !
J'aurais froid sous un sol sans flamme et sans lumière,
Mes yeux veulent se clore où Dieu les fit s'ouvrir ! »
Par ailleurs, on y trouve une sculpture en bronze du Français Carlo Sarrabezolles intitulée L'Âme de la France et faisant office de monuments aux morts. D'abord installée dans le petit centre-ville de Salazie au début des années 1930, elle a été déboulonnée à deux reprises, une première fois à la dynamite par le curé outré de la nudité du personnage féminin représenté, une seconde fois par le cyclone de 1948, qui laissa la guerrière face contre terre pendant vingt ans. Retrouvée par hasard lors de travaux en 1968, elle est classée monument historique depuis mai 2004.
(Wikipedia)
Hell-Bourg ist ein kleines Dorf in der Gemeinde von Salazie im französischen Übersee-Département Réunion. Der Ort befindet sich etwa 930 Meter über dem Meeresspiegel in der Caldera des Cirque de Salazie. Er wurde nach dem ehemaligen Admiral und Inselgouverneur Anne Chrétien Louis de Hell benannt und hieß vorher Bémaho.
Hell-Bourg ist seit 1999 als eines der Plus beaux villages de France (Schönste Dörfer Frankreichs) klassifiziert.
Nachdem Europäer in den 1830er Jahren Thermalquellen in der Nähe des späteren Dorfes entdeckten, wurde Bémaho/Hell-Bourg als kleiner, aber wohlhabender Kurort gegründet und gedieh als solcher mehr als einhundert Jahre lang. Entgegen vielen Berichten dieser Zeit waren die Quellen sowohl Sklaven als auch Einheimischen schon seit längerem bekannt gewesen. Urkundlichen Aufzeichnungen zufolge sollen diese bereits von leprakranken Sklaven zur Heilung benutzt worden sein. 1839 begannen die kolonialen Behörden mit dem Bau eines Hotels für Kurgäste. Ein an die Quellen angeschlossenes Lazarett konnte 1857 fertiggestellt werden. 1890 schließlich erhielt das Dorf Anschluss an eine befahrbare Straße. Bei der Gründung der Gemeinde Salazie im Jahr 1899 wurde Hell-Bourg dieser zugeordnet.
Die Thermalquellen wurden im Flussbett des Bras sec („Trockener Arm“) entdeckt, der ein Nebenfluss des Rivière du Mat ist. Er hatte einen Durchfluss von rund 800 bis 1.300 Liter pro Stunde und eine Wassertemperatur von 32 °C. Das Wasser war eisenhaltig, nur leicht chlorid- und kalziumhaltig und enthielt keinerlei Sulfate. Es wurde schon bald Kindern sowie schwachen und anämischen Erwachsenen empfohlen, dazu Personen, die an Gastritis litten. 1852 wurde die Société Anonyme de l’Etablissement Thermal de Salazie gegründet, die das Mineralbad, ein Kasino und ein Direktorenhaus errichtete. Es folgten mehrere Villen im Kreolen-Stil für reiche Einzelpersonen.
Die Thermalbäder wurden bald auch außerhalb der Réunion berühmt. Zusammen mit anderen Thermen in Cilaos im Süden der Insel und Antsirabe in Madagaskar wurden sie ein beliebtes Ausflugsziel für Reisende aus Südafrika, Kenia und Mosambik, außerdem zum Urlaubsort für reiche Vanille-Plantagen-Besitzer vom Osten der Insel. Die Popularität ging teilweise darauf zurück, dass Thermalbäder als Allheilmittel für viele gesundheitliche Probleme und Krankheiten gepriesen wurden, die viele Europäer in den kolonialen Tropen heimsuchten.
Die Quellen wurden später von der Gemeinde Salazie gekauft, die diese an die Kolonialverwaltung abtrat. Allerdings ging 1920 die Wassertemperatur zurück, so dass das Wasser künstlich durch Öfen erhitzt werden musste, was wiederum zum Zerfall einiger chemischer Verbindungen führte. Der Kurort begann seinen Reiz zu verlieren.
1948 schließlich löste ein Zyklon einen Erdrutsch aus, der die Thermalquellen blockierte (ebenso die Straßen, die nach Hell-Bourg führten). Ein Versuch, die Quellen mit Sprengstoff zu räumen, scheiterte katastrophal und führte zu einem teilweisen Zusammenbruch des Kurbades und zur Zerstörung des Kasinos. Der Ort verlor schnell an Bedeutung, die zuvor für seine rasche Entwicklung in der unwirtlichen Gebirgsregion verantwortlich gewesen war.
Nach einigen Jahrzehnten, in denen das Dorf vergessen und von ärmeren Bauern besiedelt wurde, erhielt Hell-Bourg durch den Tourismus wieder eine Einnahmequelle. Mit einer teilweisen Kostenbeteiligung der Europäischen Union wurden etwa 26 der traditionellen kreolischen Villen restauriert. Als einziges Dorf auf der Insel ist es seit 1999 ein Mitglied der Les Plus Beaux Villages de France („Die schönsten Dörfer Frankreichs“), eine Auszeichnung, die etwa 150 der sehenswertesten Gemeinden in Frankreich erhalten haben. Im Zusammenhang mit den Anforderungen für die Vergabe des Preises gibt es im Dorf wenige bis gar keine sichtbaren modernen Elemente wie Telefon- oder Strommasten.
Das Dorf mit seinen verschiedenen kleinen und mittelgroßen Hotels, zu denen auch eine kleine Jugendherberge gehört, dient als Ausgangspunkt für Wanderungen zum Cirque, insbesondere zum kleinen Gipfel im Zentrum der Caldera, dem Piton d’Anchaing (4 bis 6 Wegstunden) oder hoch zum zentralen Gipfel der Insel, dem Piton des Neiges (2-Tages-Ausflug). Es beheimatet darüber hinaus ein kleines Museum, mehrere Kreolen-Gebäude aus dem 19. Jahrhundert und einen berühmten bunten Friedhof. Die Gegend ist auch für den Anbau von Chayoten bekannt.
(Wikipedia)