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Côte D'Abraham

En 1635, l'un des premiers colons en Nouvelle-France, Abraham Martin, devient propriétaire d'un terrain attenant au coteau Sainte-Geneviève, là où plus tard va se développer le futur quartier Saint-Jean-Baptiste. L'une de ses habitudes était d'emprunter le sentier, qui deviendra la Côte d'Abraham, pour faire descendre son troupeau à la Pointe-aux-Lièvres, qui servait alors de lieu de pâturage près de la rivière Saint-Charles.

 

En 1727, la Côte d'Abraham devient une voie de circulation publique et sert à relier la Basse-Ville à la Haute-Ville de Québec. En 1789, un premier pont, le pont Dorchester, est ouvert sur la rivière Saint-Charles. La Côte d'Abraham devient alors la porte d'entrée de la Haute-Ville pour les habitants des villages avoisinants car c'est ici qu'aboutissent les routes de Beauport, de Charlesbourg et de L'Ancienne-Lorette. Les résidents de ces lieux empruntent la rue Dorchester ou la rue Saint-Vallier qui, toutes deux, communiquent avec la Côte.

 

 

La Côte d'Abraham, vers 1900.

Au xixe siècle, les premières maisons se construisent le long de l'artère. En 1884, les Religieux de Saint Vincent de Paul élèvent un patro en haut de la Côte. Celle-ci est finalement asphaltée dans les années 1890. En 1926, à la suite d'un référendum municipal, la rue est élargie entre la rue Saint-Augustin et la côte Sainte-Geneviève.

 

À partir des années 1970, la construction de l'autoroute Dufferin-Montmorency lui fait perdre son panache et son dynamisme. En 1985, elle est cependant l'une des artères de la ville reconnue par l'UNESCO comme site du patrimoine mondial.

 

Sous la gouverne du maire Jean-Paul L'Allier, la Côte d'Abraham retrouve un attrait certain. Le Jardin Saint-Roch en bas de la Côte est inauguré en 1993. De même, le complexe Méduse, un centre de créations culturelles constitué d'anciens immeubles rénovés de la Côte, ouvre en 1994.

 

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Uploaded on March 11, 2019
Taken on April 20, 2019