hakukoo
Joseph.
« Dans la froide nuit
S’enveloppe autour des peaux flétries
Comme notre patrie, notre Terre Sainte
De sa violente quiétude, ruisselle, comme l’absinthe
Elle ne veut
Ni prénom, ni poésies, ni adieux
Juste embrasser encore
Les fragments du corps mort
De ce soldat prussien
Ou bien de nos femmes
Par l’intermédiaire infâme
Du papier jaune au matin
S’élèveront alors, majestueux marbres et calligraphies !
Pour la victorieuse, la splendide,
Ou pour l’immondice, l’aigrie
Terre ! Terre ! Terre fétide !
Ô effroyable angoisse de mes rêves
Ô monstrueuse créature qui donnât de l’argile l’Homme
La douce sève en nous, puissant dans nos poumons, son glaive,
Elle a ensevelit tous les hommes !
Elle a volé tous les hommes ! »
Joseph.
« Dans la froide nuit
S’enveloppe autour des peaux flétries
Comme notre patrie, notre Terre Sainte
De sa violente quiétude, ruisselle, comme l’absinthe
Elle ne veut
Ni prénom, ni poésies, ni adieux
Juste embrasser encore
Les fragments du corps mort
De ce soldat prussien
Ou bien de nos femmes
Par l’intermédiaire infâme
Du papier jaune au matin
S’élèveront alors, majestueux marbres et calligraphies !
Pour la victorieuse, la splendide,
Ou pour l’immondice, l’aigrie
Terre ! Terre ! Terre fétide !
Ô effroyable angoisse de mes rêves
Ô monstrueuse créature qui donnât de l’argile l’Homme
La douce sève en nous, puissant dans nos poumons, son glaive,
Elle a ensevelit tous les hommes !
Elle a volé tous les hommes ! »