Détail. Le moulin Légaré (François Maisonneuve, 1762-1763) sur la rivière du Chêne, rue Saint-Eustache, Saint-Eustache, MRC des Deux-Montagnes (Québec). C'est le plus vieux en Amérique du Nord à n'avoir jamais cessé de fonctionner.
www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode...
Ce moulin est aussi la plus vieille industrie toujours en activité au Canada. Le meunier et son assistant y produisent annuellement entre 30 et 40 tonnes de farine de blé et de sarrasin. Ils respectent encore les méthodes traditionnelles de fabrication de farine.
www.corporationdumoulinlegare.com/historique_ml.cfm
En 1762, le seigneur Louis-Eustache Lambert-Dumont ordonne la construction du moulin afin que ses censitaires puissent y faire moudre leur grain.
En 1854, au décès du seigneur Lambert-Dumont, son gendre, Charles-Auguste-Maximilien Globensky, lui succède et prend possession du moulin.
En 1880, on apporte des modifications aux mécanismes du moulin : la roue à godet est remplacée par deux turbines en fonte, et une troisième, plus petite, est ajoutée au tournant du siècle. On installe un nettoyeur à grains mécanique. Tous ces mécanismes sont encore fonctionnels aujourd'hui.
En 1902 , Globensky vend le moulin à un dénommé Urbain Gagnon, en 1908, ce dernier ruiné doit se départir du moulin et le vend à Magloire Légaré.
En 1919, on modifie le toit du moulin pour augmenter l'espace disponible au grenier.
En 1924, à la suite du décès de Magloire Légaré.,Sa veuve, l’une des rares femmes à exercer les fonctions de chef d’entreprise au début du XXe siècle, assure la gestion du moulin. Donat Légaré remplace son père sur le plancher de production, assisté par le benjamin de la famille, Philippe.
En 1953, les deux frères rachèteront le moulin à leur mère.
En 1976, Le moulin Légaré est classé immeuble patrimonial par le gouvernement du Québec.
Deux ans plus tard, la Ville de Saint-Eustache devient propriétaire du moulin.
www.saint-eustache.ca/touristes-decouvrir-saint-eustache/...
Ce moulin est enfin reconnu comme lieu historique national par le gouvernement fédéral en l’an 2000,
www.saint-eustache.ca/touristes-attraits-et-patrimoine/mo...
Sous le régime seigneurial, le seigneur a entre autres l’obligation de faire construire un moulin à farine pour ses censitaires et ces derniers sont tenus de faire moudre leurs grains exclusivement au moulin de la seigneurie. Le meunier est chargé de prélever la taxe de mouture dont une partie va au seigneur, l’autre étant conservée par le meunier comme salaire. Cette taxe est appelée la banalité : c’est pourquoi le moulin Légaré est qualifié de moulin « banal ». En vigueur dès l’époque de la Nouvelle-France, le régime seigneurial se perpétue après la Conquête : il prévaudra au Bas-Canada jusqu’en 1854, moment de son abolition officielle.
Il n’existe pas au Québec de programme de formation professionnelle pour apprendre le métier traditionnel de meunier. La transmission du savoir-faire se fait par le contact quotidien de gestes qui sont répétés de génération en génération. L’apprentissage du métier demande de quatre à cinq ans! Au moulin Légaré, le meunier Daniel Saint-Pierre pratique son métier depuis bientôt 25 ans. Un métier qu’il a appris de Philippe Légaré, avec qui il a travaillé pendant huit ans avant de prendre les rênes du moulin. Daniel Saint-Pierre a d’ailleurs entrepris de former un apprenti-meunier : il s’agit d’un ancien guide-interprète qui s’est progressivement pris au jeu et qui, depuis, apprend les rudiments de ce métier hors du commun afin d’assurer une continuité.
www.ameriquefrancaise.org/fr/article-604/Moulin_L%C3%A9ga...
www.leveil.com/actualites/plus-de-15-m-pour-le-moulin-leg...
Détail. Le moulin Légaré (François Maisonneuve, 1762-1763) sur la rivière du Chêne, rue Saint-Eustache, Saint-Eustache, MRC des Deux-Montagnes (Québec). C'est le plus vieux en Amérique du Nord à n'avoir jamais cessé de fonctionner.
www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode...
Ce moulin est aussi la plus vieille industrie toujours en activité au Canada. Le meunier et son assistant y produisent annuellement entre 30 et 40 tonnes de farine de blé et de sarrasin. Ils respectent encore les méthodes traditionnelles de fabrication de farine.
www.corporationdumoulinlegare.com/historique_ml.cfm
En 1762, le seigneur Louis-Eustache Lambert-Dumont ordonne la construction du moulin afin que ses censitaires puissent y faire moudre leur grain.
En 1854, au décès du seigneur Lambert-Dumont, son gendre, Charles-Auguste-Maximilien Globensky, lui succède et prend possession du moulin.
En 1880, on apporte des modifications aux mécanismes du moulin : la roue à godet est remplacée par deux turbines en fonte, et une troisième, plus petite, est ajoutée au tournant du siècle. On installe un nettoyeur à grains mécanique. Tous ces mécanismes sont encore fonctionnels aujourd'hui.
En 1902 , Globensky vend le moulin à un dénommé Urbain Gagnon, en 1908, ce dernier ruiné doit se départir du moulin et le vend à Magloire Légaré.
En 1919, on modifie le toit du moulin pour augmenter l'espace disponible au grenier.
En 1924, à la suite du décès de Magloire Légaré.,Sa veuve, l’une des rares femmes à exercer les fonctions de chef d’entreprise au début du XXe siècle, assure la gestion du moulin. Donat Légaré remplace son père sur le plancher de production, assisté par le benjamin de la famille, Philippe.
En 1953, les deux frères rachèteront le moulin à leur mère.
En 1976, Le moulin Légaré est classé immeuble patrimonial par le gouvernement du Québec.
Deux ans plus tard, la Ville de Saint-Eustache devient propriétaire du moulin.
www.saint-eustache.ca/touristes-decouvrir-saint-eustache/...
Ce moulin est enfin reconnu comme lieu historique national par le gouvernement fédéral en l’an 2000,
www.saint-eustache.ca/touristes-attraits-et-patrimoine/mo...
Sous le régime seigneurial, le seigneur a entre autres l’obligation de faire construire un moulin à farine pour ses censitaires et ces derniers sont tenus de faire moudre leurs grains exclusivement au moulin de la seigneurie. Le meunier est chargé de prélever la taxe de mouture dont une partie va au seigneur, l’autre étant conservée par le meunier comme salaire. Cette taxe est appelée la banalité : c’est pourquoi le moulin Légaré est qualifié de moulin « banal ». En vigueur dès l’époque de la Nouvelle-France, le régime seigneurial se perpétue après la Conquête : il prévaudra au Bas-Canada jusqu’en 1854, moment de son abolition officielle.
Il n’existe pas au Québec de programme de formation professionnelle pour apprendre le métier traditionnel de meunier. La transmission du savoir-faire se fait par le contact quotidien de gestes qui sont répétés de génération en génération. L’apprentissage du métier demande de quatre à cinq ans! Au moulin Légaré, le meunier Daniel Saint-Pierre pratique son métier depuis bientôt 25 ans. Un métier qu’il a appris de Philippe Légaré, avec qui il a travaillé pendant huit ans avant de prendre les rênes du moulin. Daniel Saint-Pierre a d’ailleurs entrepris de former un apprenti-meunier : il s’agit d’un ancien guide-interprète qui s’est progressivement pris au jeu et qui, depuis, apprend les rudiments de ce métier hors du commun afin d’assurer une continuité.
www.ameriquefrancaise.org/fr/article-604/Moulin_L%C3%A9ga...
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