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DSC_1595

La lumière du silence,

 

Ma pénombre hyaline,

File tel un fil de soie,

Spirale vers le désarroi,

De notre mort sibylline.

 

Le temps efface pas à pas,

Telles les pattes d’un félin,

Sans un bruit nos yeux cristallins,

Vers nos lendemains, en trépas.

 

Que restera-t-il de mon Moi,

De mon œuvre en clair-obscur,

Quand le noir de mes blessures,

S’évaporera sans émoi.

 

Rien, il ne subsistera rien,

Le néant, même pas un mot,

Point la moindre sombre photo,

D’être, je serai orphelin.

 

Michaël Overberg

 

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Uploaded on September 15, 2022
Taken in September 2022