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La vie en feu,

 

Ma vie se consume,

Comme pages de mots,

Aux maux d’amertume,

Filant au grand galop.

 

Pourquoi tant de rage,

Je sais le naufrage,

Des années d’orages,

Du temps en otage.

 

Mon univers en feu,

Mon corps en abandon,

Vieillir est bien affreux,

Les ans sont des brandons.

 

Pourtant, je tends la main,

Dans l’absolu du temps,

Pour happer des demains,

En espoir de printemps.

 

Michaël Overberg

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