DSC_0163
La mort amie
Tel un pied de nez à la mort,
Je m’habille en fantôme,
Pour voyager au royaume,
D’éternité qui m’honore.
Plus le temps me fait supplice,
Plus ton ombre se pose là,
Pour me dépeindre l’au-delà,
Sous mon regard qui se plisse.
J’aime tant jouer avec toi,
Même si je sais qu’un matin,
Ou qu’une nuit sans nul chagrin,
Tu viendras éteindre mon Moi.
Prête-moi encore des années,
Belle amère faucheuse,
Dont l’âme reste rieuse,
D’avoir un ami satané.
Quand tu auras sonné le glas,
Ne m’oublie pas dans les enfers,
Prends-moi, pour faire tes affaires.
Des hommes, je veux le trépas…
Michaël Overberg
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La mort amie
Tel un pied de nez à la mort,
Je m’habille en fantôme,
Pour voyager au royaume,
D’éternité qui m’honore.
Plus le temps me fait supplice,
Plus ton ombre se pose là,
Pour me dépeindre l’au-delà,
Sous mon regard qui se plisse.
J’aime tant jouer avec toi,
Même si je sais qu’un matin,
Ou qu’une nuit sans nul chagrin,
Tu viendras éteindre mon Moi.
Prête-moi encore des années,
Belle amère faucheuse,
Dont l’âme reste rieuse,
D’avoir un ami satané.
Quand tu auras sonné le glas,
Ne m’oublie pas dans les enfers,
Prends-moi, pour faire tes affaires.
Des hommes, je veux le trépas…
Michaël Overberg