DSC_2324
Ce monde
Mon regard est bien loin d’être vague,
Dans ce monde qui tourne à l’envers,
Mon être foule les pavés d’enfer,
Sous ce peuple obscur qui divague.
Amer, dans une flaque de larmes,
D’une terre qui s’épuise, qui se meure,
L’homme ronge comme une tumeur,
Sa raison est sourde aux alarmes.
La cachexie creuse sa morsure,
Dans notre riche biocénose,
Notre être déjà se sclérose,
Notre devenir périt obscur
Et là seul, je reste debout, le cœur,
Dilacéré qui saigne d’un sang noir,
Qui macule ce sol sans nul espoir,
Pour ma vie, il n’y a plus de couleur.
Ma silhouette tremble, se dilue,
Dans cette photographie désolée,
Juste une image pour mausolée,
Homme ! sur terre, tu es la ciguë.
Michaël Overberg
DSC_2324
Ce monde
Mon regard est bien loin d’être vague,
Dans ce monde qui tourne à l’envers,
Mon être foule les pavés d’enfer,
Sous ce peuple obscur qui divague.
Amer, dans une flaque de larmes,
D’une terre qui s’épuise, qui se meure,
L’homme ronge comme une tumeur,
Sa raison est sourde aux alarmes.
La cachexie creuse sa morsure,
Dans notre riche biocénose,
Notre être déjà se sclérose,
Notre devenir périt obscur
Et là seul, je reste debout, le cœur,
Dilacéré qui saigne d’un sang noir,
Qui macule ce sol sans nul espoir,
Pour ma vie, il n’y a plus de couleur.
Ma silhouette tremble, se dilue,
Dans cette photographie désolée,
Juste une image pour mausolée,
Homme ! sur terre, tu es la ciguë.
Michaël Overberg