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Salut, les sagouins

 

De chez vous, je ne demeure déjà plus...

Mon corps, mon esprit voyage au loin,

Vivre ailleurs est mon ultime besoin,

De vos villes, de vos vies, j’étais reclus.

 

Le cœur évaporé sans nul témoin,

Mon âme s’envole dans l’absolu,

Légère comme un duvet dissolu,

Dansante sans nul poème saturnien.

 

Libre tel le vent, je ne suis perclus,

Je vole sans nul ennui cornélien,

Quitter les hommes, déchirer les liens,

Même du trépas , je suis dévolu…

 

Solitude sans fin, je te rejoins,

De ce monde, je garde mon salut,

D’ailleurs de bon nombre, je suis exclu,

Dans les cieux, je séjourne éolien.

 

Michaël Overberg

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Uploaded on January 19, 2021
Taken sometime in 2021