DSC_3801
L’inconnu qui marche
Juste un homme qui passe…
Vers le brouillard, d’un pas léger,
Ici , il se sait étranger,
Tel Meursault, sa vie le dépasse…
Marche-t-il pour se soustraire ?
De cette vie qui n’a compris,
Ou bien qui n’a que trop compris,
De vos pensées arbitraires.
Il marche peut-être pour rien,
Ce rien qui inspire un sens,
D’être depuis la naissance,
Debout comme moult terrien.
Il marche peut-être calme,
Il connaît sûrement la fin,
La mort, les ultimes confins,
Ce pont Helheim, il l’entame.
De nous projeter, arrêtons !
Nous ne la connaissons point,
Dans peu, il sera déjà loin,
Dans cette brume de coton.
Michaël Overberg
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L’inconnu qui marche
Juste un homme qui passe…
Vers le brouillard, d’un pas léger,
Ici , il se sait étranger,
Tel Meursault, sa vie le dépasse…
Marche-t-il pour se soustraire ?
De cette vie qui n’a compris,
Ou bien qui n’a que trop compris,
De vos pensées arbitraires.
Il marche peut-être pour rien,
Ce rien qui inspire un sens,
D’être depuis la naissance,
Debout comme moult terrien.
Il marche peut-être calme,
Il connaît sûrement la fin,
La mort, les ultimes confins,
Ce pont Helheim, il l’entame.
De nous projeter, arrêtons !
Nous ne la connaissons point,
Dans peu, il sera déjà loin,
Dans cette brume de coton.
Michaël Overberg