DSC_3061
Viens,
Même par la tempête, affalé
Mes dendrites narguent le ciel altier,
Posé, la bise ne peut me châtier,
J’ étreins l’humus , mon corps installé…
De combat, ma ramure ne fait plus front,
Moi, je veux juste lambiner ici-bas,
Il est bien absent le vaillant soldat,
Le blizzard ne sonne plus le clairon.
Le serein printemps bientôt revenu,
Dans la rosée mes branches vont épouser,
Un lit de fleurs, de douceur embrassé.
Mon cœur dans le calme est devenu.
Tandis que toi, mon fier ami preux,
Ton âme s’effarouche vers les cieux,
Du moindre orage, ton être soucieux,
De ton élan s’abattre, ton malheur.
N’aie pas peur mon cher ami, mon frère,
Quand on n’a plus d’espoir dans ce monde,
Libre vole l’idée vagabonde,
Tes pensées voyagent sans nul enfer.
Moi, je le sais, dans un jour, dans un mois,
D’un éclair de feu, tu me rejoindras
Et là de mes mots, tu te souviendras.
Allez, viens te reposer près de moi.
Michaël Overberg
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Viens,
Même par la tempête, affalé
Mes dendrites narguent le ciel altier,
Posé, la bise ne peut me châtier,
J’ étreins l’humus , mon corps installé…
De combat, ma ramure ne fait plus front,
Moi, je veux juste lambiner ici-bas,
Il est bien absent le vaillant soldat,
Le blizzard ne sonne plus le clairon.
Le serein printemps bientôt revenu,
Dans la rosée mes branches vont épouser,
Un lit de fleurs, de douceur embrassé.
Mon cœur dans le calme est devenu.
Tandis que toi, mon fier ami preux,
Ton âme s’effarouche vers les cieux,
Du moindre orage, ton être soucieux,
De ton élan s’abattre, ton malheur.
N’aie pas peur mon cher ami, mon frère,
Quand on n’a plus d’espoir dans ce monde,
Libre vole l’idée vagabonde,
Tes pensées voyagent sans nul enfer.
Moi, je le sais, dans un jour, dans un mois,
D’un éclair de feu, tu me rejoindras
Et là de mes mots, tu te souviendras.
Allez, viens te reposer près de moi.
Michaël Overberg