DSC_2012
Icare
Ô toi Icare triste esclave,
Pauvre hère de ce sinistre monde,
Dans ton sein, ton sang devient une lave
Qui consume tes voies vagabondes.
Tu rêves de fuir ce labyrinthe,
Impossible de sortir de ces murs,
Chaque parole se meut en plainte,
Ta vie a un goût de cyanure.
Du dédale, tu songes de liberté,
De devenir comme un archange,
Qui s’élance vers les cieux en clarté,
D’un envol comme une mésange.
Pour tes belles ailes, merci Dédale
Avant peu, dans l’azur, tu vas voler
Ton être est un astre sidéral,
Tu va quitter ton mausolée.
D’un élan tu gagnes le firmament,
Volant vers le soleil, toujours plus haut
Adieu, tu t‘enfuis de l’enfermement,
Maintenant tu es libre bel oiseau.
De l’étoile caressée par la chaleur
Peu à peu la cire de ton envergure,
Fond comme ton illusion de bonheur,
Tes plumes font funeste figure.
Icare, désormais, te voilà perdu
En homme affranchi, tu vas mourir
Ton cœur et tes rêves sont éperdus,
La mer, comme tombeau, comme soupir.
Avant vivant mais pauvre esclave,
Disparu en homme libre à présent,
As-tu bien fait de fuir tes entraves ?
Quel mythe la liberté maintenant.
Michaël Overberg
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Icare
Ô toi Icare triste esclave,
Pauvre hère de ce sinistre monde,
Dans ton sein, ton sang devient une lave
Qui consume tes voies vagabondes.
Tu rêves de fuir ce labyrinthe,
Impossible de sortir de ces murs,
Chaque parole se meut en plainte,
Ta vie a un goût de cyanure.
Du dédale, tu songes de liberté,
De devenir comme un archange,
Qui s’élance vers les cieux en clarté,
D’un envol comme une mésange.
Pour tes belles ailes, merci Dédale
Avant peu, dans l’azur, tu vas voler
Ton être est un astre sidéral,
Tu va quitter ton mausolée.
D’un élan tu gagnes le firmament,
Volant vers le soleil, toujours plus haut
Adieu, tu t‘enfuis de l’enfermement,
Maintenant tu es libre bel oiseau.
De l’étoile caressée par la chaleur
Peu à peu la cire de ton envergure,
Fond comme ton illusion de bonheur,
Tes plumes font funeste figure.
Icare, désormais, te voilà perdu
En homme affranchi, tu vas mourir
Ton cœur et tes rêves sont éperdus,
La mer, comme tombeau, comme soupir.
Avant vivant mais pauvre esclave,
Disparu en homme libre à présent,
As-tu bien fait de fuir tes entraves ?
Quel mythe la liberté maintenant.
Michaël Overberg