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Pour parvenir à la sublimation artistique l’étude singulière, académique de celle-ci ne suffit pas, mais il faut transcender son immanence. L’œuvre qui interpelle ou pas est issue de la néguentropie de l’esprit, pour magnifier un état, une idée, une solitude, un devenir… L’art n’est pas juste un regard prismatique de la raison, mais une évasion dans la psyché, un sentiment de liberté. On ne critique pas une émotion, un besoin, une démarche, on tâche de les comprendre, de les accepter sans nulle critique au mieux… Qui peut juger, dénigrer l’approche artistique d’un être dans l’absolu, dans son absolu de juste partager une part de soi ? Sûrement pas un homme, ni même soit-disant un dieu. A part peut-être des petits « esprits » du bon goût égocentriques qui pensent être au dessus de la liberté des créateurs. L’artiste voyage d’idées comme un vent léger, dans le souffle du dépassement de soi, juste pour laisser un trace de vie de sa vie et peut-être dans le cœur des autres, parfois heureuse et parfois speen, juste une minute de bonheur simple dédiée au présent, juste une trace dans, le toucher, l’oreille ou le regard, un instant d’éternité dans la communion de l’art qui donne du sens, de la beauté à l’existence. L’art est le dépassement de l’homme, le sublime de l’intellect...

Romain Gred

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