DSC_3525
L’hiver ici bas
Par la fenêtre mon regard,
Se perd dans les tristes brumes.
Bien triste horizon s’égare,
De vagues de grises écumes.
Mes os, de par mon lourd manteau,
De cette bise se glace
Ce bruit de vent, triste flûteau,
Dans les feuilles mortes, lace.
Les envies de mon cœur se noient,
Dans ce dôme élégiaque,
De perles de pluie d’émoi,
De cet hiver démoniaque.
Ce froid fige mes envies,
De badines promenades,
Plus rien d’ailleurs n’est en vie,
Sauf mon âme en empoignade.
Bien courts les jours de longues nuits,
Plus de soleil pour égayer,
De mon psyché le spectre luit,
De ce noir, mes rêves effrayés.
Heureux qu’il me reste encore
La lumière et la chaleur
De ma femme en belle aurore,
De notre amour jamais de pleurs.
Pour survivre de cet hiver,
Les tourments du temps, qu’importe,
La passion de notre univers.
Notre été de nous l’emporte.
Michaël Overberg
DSC_3525
L’hiver ici bas
Par la fenêtre mon regard,
Se perd dans les tristes brumes.
Bien triste horizon s’égare,
De vagues de grises écumes.
Mes os, de par mon lourd manteau,
De cette bise se glace
Ce bruit de vent, triste flûteau,
Dans les feuilles mortes, lace.
Les envies de mon cœur se noient,
Dans ce dôme élégiaque,
De perles de pluie d’émoi,
De cet hiver démoniaque.
Ce froid fige mes envies,
De badines promenades,
Plus rien d’ailleurs n’est en vie,
Sauf mon âme en empoignade.
Bien courts les jours de longues nuits,
Plus de soleil pour égayer,
De mon psyché le spectre luit,
De ce noir, mes rêves effrayés.
Heureux qu’il me reste encore
La lumière et la chaleur
De ma femme en belle aurore,
De notre amour jamais de pleurs.
Pour survivre de cet hiver,
Les tourments du temps, qu’importe,
La passion de notre univers.
Notre été de nous l’emporte.
Michaël Overberg