josettegoyer
Eglise et cimetière marin de Talmont sur Gironde..
Talmont-sur-Gironde, petite cité promontoire labellisée "un des plus beaux villages de France", fut construite en 1284 par Edouard Ier d'Angleterre, alors duc d'Aquitaine. Elle domine l'estuaire de la Gironde, qu'elle gardait.
S'y trouve un très curieux cimetière marin. Voici le panneau que la municipalité a placé à un de ses angles extérieurs : un peu plus de huit siècles, Talmont-sur-Gironde enterre ses morts auprès de l'église Sainte Radegonde. Dès l'époque carolingienne (751-987) des sépultures1 entouraient la modeste chapelle qui précéda l'église actuelle.
En ces temps, les défunts étaient souvent ensevelis dans des sarcophages2 de pierre - Un couvercel en existe encore, vous pourrez le voir exposé au Musée Municipal de l'histoire mouvementée du site.
Au Moyen-Âge, les morts, enveloppés d'un linceuls reposaient dans des fosses en pleine terre, la tête de la tombe marquée d'une simple croix de bois. Les ossements, exhumés à l'occasion de nouvelles inhumations, étaient déposés dans la crypte de l'église : 23 m3 d'ossements en ont été retirés en 1929 et ré-inhumés dans un ossuaire4. Certaines tombes plus riches pouvaient comporter, au-dessus d'une fosse sarcophage, un cénotaphe5 en pierre reproduisant la forme de catafalque6 exposé dans l'église lors des obsèques.
On prit plus tard l'habitude de placer une stèle ou une croix de pierre avec le nom du défunt à la tête de la tombe, ou bien de couvrir celle-ci d'une dalle avec inscriptions. Plus rien ne subsiste aujourd'hui de ces anciennes sépultures.
A la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe, les Talmondais, ici comme ailleurs dans la région, renouent avec la tradition du cénotaphe : ce sont des pierres tumulaires7 sculptées en forme de cerceuil plus ou moins stylisé et orné, posées sur deux supports. Faits d'un bloc de pierre plein, ces monuments funéraires ne contiennent évidemment ni corps, ni ossements... Plusieurs de ces cénotaphes datant pour les plus anciens de la première moitié du 18e siècle existent encore, parfois réemployés.
Eglise et cimetière marin de Talmont sur Gironde..
Talmont-sur-Gironde, petite cité promontoire labellisée "un des plus beaux villages de France", fut construite en 1284 par Edouard Ier d'Angleterre, alors duc d'Aquitaine. Elle domine l'estuaire de la Gironde, qu'elle gardait.
S'y trouve un très curieux cimetière marin. Voici le panneau que la municipalité a placé à un de ses angles extérieurs : un peu plus de huit siècles, Talmont-sur-Gironde enterre ses morts auprès de l'église Sainte Radegonde. Dès l'époque carolingienne (751-987) des sépultures1 entouraient la modeste chapelle qui précéda l'église actuelle.
En ces temps, les défunts étaient souvent ensevelis dans des sarcophages2 de pierre - Un couvercel en existe encore, vous pourrez le voir exposé au Musée Municipal de l'histoire mouvementée du site.
Au Moyen-Âge, les morts, enveloppés d'un linceuls reposaient dans des fosses en pleine terre, la tête de la tombe marquée d'une simple croix de bois. Les ossements, exhumés à l'occasion de nouvelles inhumations, étaient déposés dans la crypte de l'église : 23 m3 d'ossements en ont été retirés en 1929 et ré-inhumés dans un ossuaire4. Certaines tombes plus riches pouvaient comporter, au-dessus d'une fosse sarcophage, un cénotaphe5 en pierre reproduisant la forme de catafalque6 exposé dans l'église lors des obsèques.
On prit plus tard l'habitude de placer une stèle ou une croix de pierre avec le nom du défunt à la tête de la tombe, ou bien de couvrir celle-ci d'une dalle avec inscriptions. Plus rien ne subsiste aujourd'hui de ces anciennes sépultures.
A la fin du XVIIIe siècle ou au début du XIXe, les Talmondais, ici comme ailleurs dans la région, renouent avec la tradition du cénotaphe : ce sont des pierres tumulaires7 sculptées en forme de cerceuil plus ou moins stylisé et orné, posées sur deux supports. Faits d'un bloc de pierre plein, ces monuments funéraires ne contiennent évidemment ni corps, ni ossements... Plusieurs de ces cénotaphes datant pour les plus anciens de la première moitié du 18e siècle existent encore, parfois réemployés.