Spiterman
Eglise abbatiale de Marmoutier
Eglise abbatiale romane Saint Etienne de Marmoutier du XIIème siècle.
Cette abbaye, située sur la route Romane d'Alsace, entre Saverne et Wasselonne, fut fondée vers 589 par des moines Irlandais conduits par saint Léobard, un disciple de saint Colomban. Cette fondation ne fut possible sans le concours financier du roi d'Austrasie, Childebert II qui dota l'abbaye d'un grand domaine.
En 724, suite à un incendie, le monastère fut restauré par Saint Maur, son cinquème abbé, de qui découle son appellation actuelle: Mauri Monasterium, monastère de Maur ou Marmoutier
Abbaye royale, il est richement doté par les rois mérovingiens, il doit sa prospérité à de vastes domaines.[1] En 728 saint Pirmin réforma cette abbaye colombanienne et introduisit la règle de saint Benoît de Nursie.
Sous l'impulsion du roi Louis le Pieux, en 816, Benoît d'Aniane et quelques moines vinrent s'y établir. Un second incendie l'ayant détruite de nouveau en 824, elle fut reconstruite et confiée à Drogon, frère du roi Louis le Pieux et évêque de Metz. L'église abbatiale fut consacrée en 971 par Erchenbald, évêque de Strasbourg. C'est de cette dernière époque et du XIe siècle que date la magnifique façade de l'église.
Très prospère jusqu'au XIIe siècle, elle décline au cours des siècles suivants marqués par la guerre des paysans de 1524 et la guerre de Trente Ans de 1618. L'abbaye retrouve la prospérité jusqu'à la Révolution, mais ses bâtiments dédiés à la vie monastique sont détruits pendant cette période ; seule subsiste l'abbatiale dont on peut encore admirer aujourd'hui la magnifique façade.
Eglise abbatiale de Marmoutier
Eglise abbatiale romane Saint Etienne de Marmoutier du XIIème siècle.
Cette abbaye, située sur la route Romane d'Alsace, entre Saverne et Wasselonne, fut fondée vers 589 par des moines Irlandais conduits par saint Léobard, un disciple de saint Colomban. Cette fondation ne fut possible sans le concours financier du roi d'Austrasie, Childebert II qui dota l'abbaye d'un grand domaine.
En 724, suite à un incendie, le monastère fut restauré par Saint Maur, son cinquème abbé, de qui découle son appellation actuelle: Mauri Monasterium, monastère de Maur ou Marmoutier
Abbaye royale, il est richement doté par les rois mérovingiens, il doit sa prospérité à de vastes domaines.[1] En 728 saint Pirmin réforma cette abbaye colombanienne et introduisit la règle de saint Benoît de Nursie.
Sous l'impulsion du roi Louis le Pieux, en 816, Benoît d'Aniane et quelques moines vinrent s'y établir. Un second incendie l'ayant détruite de nouveau en 824, elle fut reconstruite et confiée à Drogon, frère du roi Louis le Pieux et évêque de Metz. L'église abbatiale fut consacrée en 971 par Erchenbald, évêque de Strasbourg. C'est de cette dernière époque et du XIe siècle que date la magnifique façade de l'église.
Très prospère jusqu'au XIIe siècle, elle décline au cours des siècles suivants marqués par la guerre des paysans de 1524 et la guerre de Trente Ans de 1618. L'abbaye retrouve la prospérité jusqu'à la Révolution, mais ses bâtiments dédiés à la vie monastique sont détruits pendant cette période ; seule subsiste l'abbatiale dont on peut encore admirer aujourd'hui la magnifique façade.