History _
Parthenope e Metiokhos Mosaico.
Zeugma
En rive droite, Zeugma et ses trois grandes nécropoles s’étagent sur les terrasses d’un plateau formé de calcaires tendres. Les objectifs globaux des archéologues de la mission (urbanisme, aménagements des berges, etc.) étaient identiques à ceux de la rive gauche, mais la prospection géophysique a été exclue en raison de la nature du sous-sol et du colluvionnement (accumulations de débris d’érosion) important lié aux précipitations, rares mais torrentielles. En revanche, des fouilles, des décapages en extension et une prospection pédestre systématique ont été réalisés afin de dresser un plan de la ville et des deux nécropoles menacées par la montée des eaux (à l’est et à l’ouest du site). Dans ces dernières, l’opération a permis d’inventorier 300 hypogées (chambres funéraires collectives creusées dans le rocher) taillés dans le calcaire à l’époque romaine. Le nombre de cuves creusées dans le sol (elles ont la forme de sarcophages) varie de 2 à 86 pour la plus grande. L’étude de l’architecture, des décors peints, des inscriptions, des stèles funéraires et des reliefs creusés dans les façades des tombes ont livré de précieux renseignements sur les coutumes funéraires, la densité des populations, et les origines des habitants…
Dans la ville elle-même, outre la mise au jour des deux grandes places romaines avec leurs systèmes d’adduction et d’évacuation des eaux, le bâtiment des archives du Sénat (fouillé par Mehmet Önal) contenait 65 000 sceaux de l’époque d’Auguste. En bordure du fleuve, plusieurs habitations ainsi que des bains ont également pu être dégagés. Il reste malheureusement peu de traces des aménagements des berges, en dehors de leur renforcement à l’aide de divers gros blocs d’architecture. Si le secteur du passage sur l’Euphrate est désormais localisé, les constructions liées au maintien d’un pont de bateaux ont malheureusement disparu depuis longtemps dans le cours de ce fleuve capricieux.
Parthenope e Metiokhos Mosaico.
Zeugma
En rive droite, Zeugma et ses trois grandes nécropoles s’étagent sur les terrasses d’un plateau formé de calcaires tendres. Les objectifs globaux des archéologues de la mission (urbanisme, aménagements des berges, etc.) étaient identiques à ceux de la rive gauche, mais la prospection géophysique a été exclue en raison de la nature du sous-sol et du colluvionnement (accumulations de débris d’érosion) important lié aux précipitations, rares mais torrentielles. En revanche, des fouilles, des décapages en extension et une prospection pédestre systématique ont été réalisés afin de dresser un plan de la ville et des deux nécropoles menacées par la montée des eaux (à l’est et à l’ouest du site). Dans ces dernières, l’opération a permis d’inventorier 300 hypogées (chambres funéraires collectives creusées dans le rocher) taillés dans le calcaire à l’époque romaine. Le nombre de cuves creusées dans le sol (elles ont la forme de sarcophages) varie de 2 à 86 pour la plus grande. L’étude de l’architecture, des décors peints, des inscriptions, des stèles funéraires et des reliefs creusés dans les façades des tombes ont livré de précieux renseignements sur les coutumes funéraires, la densité des populations, et les origines des habitants…
Dans la ville elle-même, outre la mise au jour des deux grandes places romaines avec leurs systèmes d’adduction et d’évacuation des eaux, le bâtiment des archives du Sénat (fouillé par Mehmet Önal) contenait 65 000 sceaux de l’époque d’Auguste. En bordure du fleuve, plusieurs habitations ainsi que des bains ont également pu être dégagés. Il reste malheureusement peu de traces des aménagements des berges, en dehors de leur renforcement à l’aide de divers gros blocs d’architecture. Si le secteur du passage sur l’Euphrate est désormais localisé, les constructions liées au maintien d’un pont de bateaux ont malheureusement disparu depuis longtemps dans le cours de ce fleuve capricieux.