saintmalojmgsports
Racing/Nanterre - Marcoussis
Le rugby à XV féminin suit exactement les mêmes règles que le rugby à XV pratiqué par les hommes. En revanche, le rugby à XV féminin possède une histoire propre en raison des tentatives masculines pour exclure les femmes du jeu. Aujourd'hui, le rugby à XV féminin est loin de posséder le même statut que son homologue masculin.
Le rugby féminin fit réellement de façon durable son apparition en France en 1965 (après quelques cas sporadiques en 1908 et 1924). L'Association française de rugby féminin (AFRF) le chapeauta du 25 octobre 1969 au 23 mai 1984 (siège à Toulouse), puis la FFRF (Fédération française de rugby féminin; siège à Bourg-en-Bresse). À partir de décembre 1989, la FFR prit le relais.
Le nombre de licenciées est en hausse constante depuis le début des années 2000 (+ 57 % entre 2003 et 2007).
Le plus ancien club de France est celui des Violettes Bressanes de Bourg-en-Bresse, créé en 1966. Celui des Coquelicots de Tournus l'a été en 1967 et le Toulouse Fémina Sport en 1968. Des dirigeant(e)s de clubs pionniers se réunissent et créent l'Association Française de Rugby Féminin. Le premier championnat a eu lieu en 1971 et l'ASVEL Villeurbanne fut le premier champion.
Henri Fléchon (mort en 1986), qui développa le rugby féminin en France, fut le Président des Violettes Bressanes de 1974 à 1986, et Président de l'AFRF de 1975 à 1984. Il oeuvre pour la reconnaissance des féminines, établi des contacts avec la FFR et la hollande pour la première rencontre internationale en 1982. La France remporte la première Coupe d'Europe à Bourg en Bresse en 1988.
L’équipe de France a participé à toutes les éditions de la Coupe du monde féminine (deux fois troisième place en 2002 et 2006). Elle participe aussi régulièrement au Tournoi des six nations féminin, créé en 2001 et qu'elle a remporté trois fois pour autant de grands chelems (2002, 2004, 2005).
Suite au renouveau du rugby à XV féminin qui débute dans les années 1970, cette discipline peut organiser des compétitions calquées sur le modèle masculin avec des championnats nationaux, des épreuves internationales régionales et mondiales d'équipes nationales. En Europe, ce mouvement est encadré par les fédérations nationales tandis qu'aux États-Unis, c'est le sport scolaire et universitaire qui rend possible cette évolution. Disposant d'une base de joueuses considérable de plusieurs milliers de pratiquantes, il est logique de voir émerger une équipe nationale américaine de premier plan qui remporte la première Coupe du monde en 1991.
L'Europe et l'Australasie ne restent pas inactives, mais décident d'appliquer les mêmes schémas que ceux suivis par les pratiquants masculins. Les fédérations mettent ainsi en place des compétitions nationales dont le niveau s'élève progressivement, puis intègrent à leurs sélections nationales une composante féminine. L'Angleterre, vainqueur de la Coupe du monde 1994 et trois fois championne d'Europe avec le grand chelem en 2006, 2007 et 2008, et plus encore la Nouvelle-Zélande, quatre fois championne du monde lors des quatre éditions officielles, dominent le rugby à XV féminin cette dernière décennie. Le Canada en Amérique du Nord, ou la France en Europe, font bonne figure.
Au niveau des clubs, les championnats nationaux manquent de moyens et il n'existe pas de compétition supra-nationale comme le Super 14 ou la Coupe d'Europe.
Racing/Nanterre - Marcoussis
Le rugby à XV féminin suit exactement les mêmes règles que le rugby à XV pratiqué par les hommes. En revanche, le rugby à XV féminin possède une histoire propre en raison des tentatives masculines pour exclure les femmes du jeu. Aujourd'hui, le rugby à XV féminin est loin de posséder le même statut que son homologue masculin.
Le rugby féminin fit réellement de façon durable son apparition en France en 1965 (après quelques cas sporadiques en 1908 et 1924). L'Association française de rugby féminin (AFRF) le chapeauta du 25 octobre 1969 au 23 mai 1984 (siège à Toulouse), puis la FFRF (Fédération française de rugby féminin; siège à Bourg-en-Bresse). À partir de décembre 1989, la FFR prit le relais.
Le nombre de licenciées est en hausse constante depuis le début des années 2000 (+ 57 % entre 2003 et 2007).
Le plus ancien club de France est celui des Violettes Bressanes de Bourg-en-Bresse, créé en 1966. Celui des Coquelicots de Tournus l'a été en 1967 et le Toulouse Fémina Sport en 1968. Des dirigeant(e)s de clubs pionniers se réunissent et créent l'Association Française de Rugby Féminin. Le premier championnat a eu lieu en 1971 et l'ASVEL Villeurbanne fut le premier champion.
Henri Fléchon (mort en 1986), qui développa le rugby féminin en France, fut le Président des Violettes Bressanes de 1974 à 1986, et Président de l'AFRF de 1975 à 1984. Il oeuvre pour la reconnaissance des féminines, établi des contacts avec la FFR et la hollande pour la première rencontre internationale en 1982. La France remporte la première Coupe d'Europe à Bourg en Bresse en 1988.
L’équipe de France a participé à toutes les éditions de la Coupe du monde féminine (deux fois troisième place en 2002 et 2006). Elle participe aussi régulièrement au Tournoi des six nations féminin, créé en 2001 et qu'elle a remporté trois fois pour autant de grands chelems (2002, 2004, 2005).
Suite au renouveau du rugby à XV féminin qui débute dans les années 1970, cette discipline peut organiser des compétitions calquées sur le modèle masculin avec des championnats nationaux, des épreuves internationales régionales et mondiales d'équipes nationales. En Europe, ce mouvement est encadré par les fédérations nationales tandis qu'aux États-Unis, c'est le sport scolaire et universitaire qui rend possible cette évolution. Disposant d'une base de joueuses considérable de plusieurs milliers de pratiquantes, il est logique de voir émerger une équipe nationale américaine de premier plan qui remporte la première Coupe du monde en 1991.
L'Europe et l'Australasie ne restent pas inactives, mais décident d'appliquer les mêmes schémas que ceux suivis par les pratiquants masculins. Les fédérations mettent ainsi en place des compétitions nationales dont le niveau s'élève progressivement, puis intègrent à leurs sélections nationales une composante féminine. L'Angleterre, vainqueur de la Coupe du monde 1994 et trois fois championne d'Europe avec le grand chelem en 2006, 2007 et 2008, et plus encore la Nouvelle-Zélande, quatre fois championne du monde lors des quatre éditions officielles, dominent le rugby à XV féminin cette dernière décennie. Le Canada en Amérique du Nord, ou la France en Europe, font bonne figure.
Au niveau des clubs, les championnats nationaux manquent de moyens et il n'existe pas de compétition supra-nationale comme le Super 14 ou la Coupe d'Europe.