Dijon / Maison au n° 79 rue Jean-Jacques Rousseau
La partie basse de la rue Jean-Jacques Rousseau s'appelait à l'origi-ne "rue du Pilori". Débutant à l'angle de la rue Chaudronnerie et fi-nissant au niveau de la rue d'Assas, elle devait son nom au poteau qui avait été installé là pour l’exposition des condamnés. Attachés et pris dans un carcan, ces derniers -en général des maris adultère ou des bigames- subissaient la torture et les sarcasmes de la foule venue au tout proche marché de Champeaux. Commandé par les maires et échevins et construit en 1511, ce pilori avait la forme d'une tourelle à six pans de maçonnerie et charpente.
Cette maison, qui portait donc avant le 19ème siècle le numéro 28 de la rue du Pilori, semble dater en grande partie du 16ème siècle. Les baies en anse de paniers du rez-de-chaussée et les arcs en ac-colades des fenêtres du premier étage correspondent au style de cette époque. La décoration fort simple de la façade se concentre, d'une part, sur le bas-relief représentant un boeuf couché et, d'autre part, sur un oiseau sculpté de profil -que d'aucuns pensent être une chouette- placé au sommet de la baie principale.
Dijon / Maison au n° 79 rue Jean-Jacques Rousseau
La partie basse de la rue Jean-Jacques Rousseau s'appelait à l'origi-ne "rue du Pilori". Débutant à l'angle de la rue Chaudronnerie et fi-nissant au niveau de la rue d'Assas, elle devait son nom au poteau qui avait été installé là pour l’exposition des condamnés. Attachés et pris dans un carcan, ces derniers -en général des maris adultère ou des bigames- subissaient la torture et les sarcasmes de la foule venue au tout proche marché de Champeaux. Commandé par les maires et échevins et construit en 1511, ce pilori avait la forme d'une tourelle à six pans de maçonnerie et charpente.
Cette maison, qui portait donc avant le 19ème siècle le numéro 28 de la rue du Pilori, semble dater en grande partie du 16ème siècle. Les baies en anse de paniers du rez-de-chaussée et les arcs en ac-colades des fenêtres du premier étage correspondent au style de cette époque. La décoration fort simple de la façade se concentre, d'une part, sur le bas-relief représentant un boeuf couché et, d'autre part, sur un oiseau sculpté de profil -que d'aucuns pensent être une chouette- placé au sommet de la baie principale.