Huret, Idéale, Brooks, Spirax, Campagnolo, Mafac, TA, Jos, Pathuraud, Christophe, Max-icar, Soubitez, Philippe, Berthoud, Sologne, Cyclo, Radios, Stronglight, Bell, Ad-Hoc, Simplex, Nivex, René Herse, René André, Ducheron, Dardenne, Hurtu, Tandem, Course, Porteur, Cyclotourisme, Camping, Cyclo-campeur, Piste, Cyclosportif, Randonneur, Randonneuse, Chopper, CNC, Vélocio, Dujardin, Routens, Hugonnier, Jo Routens, Alex Singer, Louis Moire, Goëland, Longoni, Mercier, Peugeot, Bertin, Motobécane, Terrot, Narcisse, Reyhand, Maury, Bailleul, Sablière, Schultz, Alcyon, Automoto, Super Champion, Mafac, Wolber, Yvelines, Vélo, Cycles, Bicyclette, Bike, Bicycle, Bécane, Paris, Levallois, Tassin-la demi-Lune, Poly Lyonnaise, Chanteloup, Lylli Herse, Paris-Brest-Paris, Pâques en Provence, Concours de Machines, Duralumin, Criterium, Reynolds, Vitus, Dural, Pédales, pédalier, Manivelles, Raccords, Finition, Photographie, Photo, Barra, Caminargent, Chrome, alu, cadre, frein, patin, Vintage, Urago, Dilecta le Blanc, Michelin, Cintre, Guidon, cantilever, Honjo, Garnds Bois, Pignon, Roue Libre, Cassette, Roue, Moyeux, Jante, Maillot, Histoire, Historique, Balade, Flèche, Diagonale, Ernest Csuka, Pièces, Atelier, Outils, Soudure, Brasure, Chalumeau, Acier, Fixe, Single speed, Fixie, Audax, Cyclotouriste, région, France, French, Km, Etape, Poids, Victoire, Machine, Pays, paysages, Yvelines, catadioptre, charge, rendement, Fédération, Restauration, pompe, Px10, PH60, Transport, Hauban, base, Tube, Tige, Valve, pneu, Plateau, Chaine, Poignée, selle, Prior, Allvit, Chautemps, Souverain, NS, Peloton, Schindelhauer, Chevreuse, Soubitez, le Chat, Petier, Beret Baguette, La Patrimoine, Gambaiseuil, Lionrône, Sprint, Groupon, Pearl, Ecco, Henri Gauthier, White star, Verybest, Speedy, FFCT, Lefol, Lepaon, Rustine, Normandy, Ava, La Perle, Paturaud, Robineau, Garde-boue – Bluemels – LAM, Uldry, Ruffier, Rebour, Comodo, Dubois, Le Cycliste, Barralumin, Lutetia, Louis Pitard, Brown, Wonder, L.Brans, Record, Tamboite, Hutchinson, 531, Ducheron, Moyne, Garin, Follis, Lyotard, Tank, Ruche, Le Lewis, Sansax, Chaplait, Stella, Mephisto, Roger Piel, Emeriau, Funiculo, La Vipère, Campagnolo, Ravat, Gitane, Raleigh, Hirondelle, Royal-Savoy, Elvish, Aquilon, Montoconfort, Oscar Egg, Lapebie, Anquetil, Cazenave, Messina, Rochet, Torpedo, Meral, mixte, Heylyett, Soudo-brasé, Dejouannet, Liberia, Jacques Faizant, Genty, Jourde, Stella…

 

Bicyclette Wikipedia:

 

En 1817, le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn invente sa Laufmaschine ou « machine à courir » qui est présentée à Paris le 5 avril 1818 (Brevet d'importation français déposé par Louis-Joseph Dineur au nom du Baron Drais le 17 février 1818 : sous l'appellation d'une « Machine dite vélocipède. »)6. La draisienne (version 1817) possède deux roues alignées, reliées à un cadre en bois par des fourches, la roue avant pouvant pivoter latéralement, et elle est équipée d'un rudimentaire frein à sabot sur la roue arrière. Cet engin connait un certain succès, en particulier en France puis au Royaume-Uni. Dans ce pays il sera nommé hobby-horse.

 

La première conception visuelle attestée d' un deux-roues de type bicyclette est due à Alexandre Mercier. Elle figure dans son brevet du 8 mai 1843. Le pédalage est alternatif, à l' instar des Lévoyclettes Terrot des années 1910. C' est également le premier exemple probant d' équilibre soutenu sur deux roues. N' oublions pas que sur la draisienne l' équilibre n' est que passager. Dans son brevet, Mercier dit avoir essayé sa machine avec succès à Amiens mais ce n'est pas prouvé.

 

Si la draisienne fait partie de la préhistoire de la bicyclette, la véritable histoire commence en France avec les vélocipèdes à pédales pendant les années 1860. C'est vers 1867 que sont commercialisés les premiers vélocipèdes à pédales des maisons Sargent, Michaux, Vincent, etc., avec un vrai succès populaire au rendez-vous. Pierre Michaux, serrurier parisien en voiture à façon, aurait inventé le vélocipède à pédales en 1855. La date précise de l'invention et l'identité de l'inventeur sont toutefois très discutées. En 1893, lors d'une controverse avec les frères André et Aimé Olivier, anciens associés qui ont toujours nié le rôle de Michaux dans l'invention, Henry Michaux, fils de Pierre Michaux, avoue que ce serait son frère Ernest qui aurait eu l'idée des pédales, et que l'invention daterait en fait de 18617. Cette date est toutefois mise en doute par certains historiens, qui donnent 1864 comme date plus plausible, et émettent également des doutes sur la paternité de l'invention de la famille Michaux8. Il est vrai que nous n'avons aucune preuve à ce jour. Parallèlement, un autre Français, Pierre Lallement, revendique avoir inventé et expérimenté un système à pédales dès 1862, et obtient en 1866 un brevet américain pour une machine qu'il appelle « bicycle »9. Une dizaine d'autres inventeurs revendiquent cette invention. Le plus plausible aujourd’hui, bien que sans preuve également, est Georges Radisson.

 

Pierre Michaux ne dépose qu'en 1868 un brevet pour son invention, qu'il appelle « pédivelle » (brevet français n° 80 637 déposé le 24 avril 1868 : « Perfectionnement dans la construction des vélocipèdes. »), auquel il ajoute également un frein. À partir de l'automne 1867, le vélocipède a énormément de succès en France, et les premières courses de vélocipèdes, les clubs, les journaux apparaissent.

 

Pierre Lallement émigre en 1865 aux États-Unis sans avoir pu trouver de soutien financier à Paris pour sa machine, et obtient le premier brevet au monde sur le vélocipède à pédales en novembre 1866. Il réussit à vendre son brevet à un New-yorkais, Calvin Witty, qui sera le premier à fabriquer des deux-roues aux États-Unis (un seul de ces vélocipèdes semble avoir survécu) et retourne en France en 186810. À la fin de cette année, Witti vendant sa licence à d'autres constructeurs, le succès se produit également aux États-Unis. Quelques-uns surnommèrent la machine boneshaker (« secoueuse d'os »), en raison de la conception des roues, en bois cerclées de fer. Les premières garnitures de roues en caoutchouc dur apparaissent en 1869 et améliorent sensiblement le confort de l'engin11.

  

Aquarelle vers 1887, États-Unis.

Après la guerre de 1870, le perfectionnement des vélocipèdes se poursuit surtout en Angleterre. La roue avant se fait plus grande tandis que la roue arrière diminue de taille. Le premier grand bi, appelé Ordinary, apparait en 1872. Ce genre de bicyclette connait un succès foudroyant auprès de la bourgeoisie qui seule avait les moyens de se l'offrir. En Angleterre, il est surnommé penny farthing (d'après la taille respective de ces deux pièces de monnaie, par analogie avec les roues). En France, il est utilisé de manière ostentatoire par les bourgeois (exemple : culture du plaisir et de l'élégance dans le bois de Boulogne)12.

 

Un inventeur français a l'idée d'utiliser les fourreaux de sabre devenus inutiles, pour remplacer les profilés pleins par ces tubes. D'où un allégement considérable de l'ensemble.

 

Les premières bicyclettes réellement construites, preuves à l'appui, l'ont été par Viarengo de Forville, un Italien résidant en France.

 

Dans son brevet français du 30 septembre 1871 sont jointes des photos représentant une bicyclette d'homme et une de femme.

  

Bicyclette moderne construite par Georges Juzan

 

Publicité 1897.

En 1884, John K. Starley de la société The Coventry Sewing Machine Company (« société des machines à coudre de Coventry »), qui deviendra Rover, invente la « bicyclette de sécurité » avec des roues de taille raisonnable et une transmission par chaîne. Le cycliste y est installé à l'arrière, ce qui rend presque impossible la chute de type « soleil » où le cycliste est catapulté par-dessus la roue avant (brevet anglais n° 1 341 déposé par John K. Starley le 30 janvier 1885 Improvements in roller bearings for velocipedes, carriages, or like light vehicles or light machinery).

 

En France, Peugeot lancera ses premières bicyclettes en 1886, mais le Bordelais Juzan en a construit quelques-unes en 1885 au look plus moderne que les anglaises.

 

Un engrenage plus grand à l'avant (le plateau) qu'à l'arrière (le pignon) fait tourner la roue arrière plus vite que les pédales ne tournent, ce qui permet à ce type d'engin d'aller vite même sans une roue géante.

 

John Boyd Dunlop invente le pneumatique en 1888 (brevet français n° 193 281 déposé par John Boyd Dunlop le 1er octobre 1888 : « Garniture de jante applicable aux roues de véhicules. ») qui contribue à améliorer encore le confort du cycliste. Édouard Michelin perfectionne cette invention en déposant en 1891 un brevet de « pneu démontable » : la chambre à air.

 

Les bicyclettes de sécurité de 1890 ressemblent déjà beaucoup aux bicyclettes actuelles. Elles ont des pneumatiques de taille comparable à celle d'un vélo moderne, des roues à rayons, un cadre en tubes d'acier et une transmission par chaîne. La seule chose qui leur manque est le changement de vitesses.

 

Dans les années 1890 ce nouveau modèle de bicyclette élargit la cible des utilisateurs potentiels. De plus, en lien avec la seconde révolution industrielle, les bicyclettes deviennent un produit industriel (en France les grandes marques sont alors Peugeot, Manufrance, Mercier…) réduisant leur prix à un point qui les rend abordables aux ouvriers. Cela conduit à une « folie de la bicyclette »13, qui est à l'origine d'une évolution sociale importante (passage du vélo loisir au vélo utilitaire).

 

Dès cette période, la bicyclette s'impose comme un moyen de découvrir le monde. Alors que se développe la mode des tours du monde, le premier tour en vélo se déroule entre 1891 et 189414. La première femme à avoir réalisé cet exploit en solitaire est Annie Cohen Kopchovsky, dite Annie Londonderry, sur un modèle masculin de bicyclette, de marque Sterling, en quinze mois15.

 

À ce sujet, le développement de la bicyclette a permis le progrès de l'émancipation des femmes, même si l'accès au vélo pour ces dernières a été semé d'embûches. La féministe Susan B. Anthony a même déclaré en 1896 que l'engin avait accompli davantage pour cette libération que quoi que ce soit d'autre au monde16. Mais même après le tour du monde en vélo d'Annie Londonderry en 1895, certains médecins et moralistes persistent à affirmer que la bicyclette présenterait une menace pour la santé physique et mentale des femmes. De plus, elle encouragerait au dévergondage et à l'exhibitionnisme17. On pensait par exemple que chevaucher une selle et se mettre en mouvement dans cette position pouvait conduire les femmes à développer des pratiques masturbatoires, absolument immorales à l'époque. Outre cela, les vêtements féminins du XIXe siècle, qui visaient à dissimuler le plus possible le corps, n'étaient absolument pas adaptés à la pratique sportive. De plus, le port du pantalon était illégal pour les femmes18. Les femmes se battent alors pour porter le bloomers, une sorte de short féminin, afin de pouvoir pratiquer la bicyclette. Toutefois, les choses avancent plus vite en France puisque, dès 1868, certaines compétitions ont été ouvertes aux femmes. D'ailleurs, de manière prémonitoire, Jacques Mauprat déclare dans « Le Progrès » du 21 avril 1895 : « Oui, la faible femme a fait ses preuves sur la bicyclette. Elle est arrivée à des performances très satisfaisantes ; et cela non seulement sans préjudice pour sa santé […]. Cette introduction de la femme dans le monde du sport est une révélation pour elle et sera presque la source d'une révolution dans les mœurs de la société, en commençant par le costume et en finissant par la régénération de bien des qualités perdues par l'inactivité musculaire. »

 

En 1903 naît le Tour de France. Le premier gagnant de cette grande épreuve est Maurice Garin.

 

Après la Première Guerre mondiale, le terme vélo devient le mot populaire pour décrire la bicyclette utilisée par les ouvriers, paysans et enfants12.

 

Les systèmes à plusieurs vitesses commencent à être utilisés dans les compétitions de vélo dans les années 1930.

 

Le vélocar apparaît dans les années 1930, vélo couché et ancêtre de la vélomobile.

 

Pendant l'Occupation en France, les voitures sont restreintes à l'usage des médecins, de la police ou de la milice, la bicyclette devenant la reine des transports (ravitaillement et marché noir, trajets pour le travail ou aller voir des proches, développement de vélo taxis dans les grandes villes), succès des compétitions de cyclisme19.

 

Les dérailleurs se développent durant les années 1950.

 

Enfin, les vélomobiles renaissent à la fin des années 1980.

 

Depuis le début des années 1990, dans plusieurs pays, des manifestations spontanées rassemblent, une fois par mois dans plusieurs centaines de villes, des défenseurs et promoteurs de l'usage du vélo en ville. Ce sont les critical mass ou vélorution en France.

Read more

Testimonials

Nothing to show.