Bruno Ben MOUBAMBA a été Candidat indépendant à l'élection présidentielle de la République du Gabon le 30 août 2009.

 

Journaliste, il est titulaire d'un double Master en communication et en philosophie. En 2010/2011, il est en fin de thèse à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS - Paris). Son travail porte sur la résolution du problème théologico-politique.

Ben MOUBAMBA a été Directeur du Département à l’IRIMEP (Institut de Recherche International pour une Médiation Economique et Politique).

 

A partir de 1998, il a dirigé l’Institut humanitaire français Edith Stein qui a travaillé au service d'enfants du Gabon, notamment à Sindara.

 

En janvier 2008, il est devenu le Porte Parole des Acteurs Libres de la Société Civile Gabonaise et est l’auteur de la médiatique « Lettre Ouverte » de décembre 2008 au Président Gabonais Omar Bongo dans laquelle il lui demandait des comptes sur la gestion financière du Gabon pendant ses 40 années de Présidence. Cette lettre ouverte lui a valu un certain nombre de persécutions politiques, allant de l'arrestation de ses amis (Marc Ona, Grégory Nbwa Mintsa, Georges Mpaga et Gaston Asseko) au mandat d'arrêt qui devait le mener en prison si les forces de sécurité envoyées à Sindara l'y avaient trouvé. La perquisition de la Mission de Sindara d'une rare violence n'a entraîné aucune protestation de la hiérarchie catholique et des agents ont été postés des semaines durant dans les alentours de Sindara avec pour mission de tirer à vue sur Ben MOUBAMBA. Pour une simple Lettre Ouverte.Il s'est enfui en décembre 2008 suite au traquenard qui lui avait été tendu par le Gouvernement Gabonais de l'époque suite à son projet de publier la Lettre Ouverte dans les médias gabonais.

 

Au cours du premier semestre 2009 MOUBAMBA a mené une campagne médiatique intense contre le Système Bongo avant de rentrer dans son pays en juillet 2009 après les obsèques d'Omar Bongo Ondimba mort officiellement en juin 2009.

 

Candidat aux élections de son pays, il a été l'objet de toutes sortes d'intimidations et de manipulations. La plupart de ses camarades de combat l'ont abandonné mais il a été appuyé par une partie de la population : lors de la manifestation qu'il a organisée à Rio le 7 août 2009 avec de jeunes RÉPUBLICAINS pour demander le report du scrutin et la démission d'Ali BONGO du ministère de la défense et pendant la grève de la fin menée devant l'Assemblée Nationale du 15 au 30 août 2009. En guise de campagne électorale.

 

Après l'attaque des candidats refusant la fraude devant la Cité de la démocratie (Libreville) le 4 septembre et les tueries qui s'en sont suivis à Port-Gentil et à Libreville relativement, il a émis l'idée d'un Front du Refus du Coup d'état électoral qu'il fut le seul à dénoncer pendant la pseudo-campagne électorale. L'ancien candidat dit de l'interposition a alors rejeté le concept d'un "Front de Refus" pour privilégier l'expression "Coalition des groupes et partis politiques de l’alternance (CGPPA) ". Le motif invoqué sans doute à juste titre a été de ne point se mettre dans l'illégalité comme dans les années 90 quand l'opposition a formé un Gouvernement bis autour de l'ex-leader du parti RNB.

 

Ben MOUBAMBA s'est évadé pour la deuxième fois de son pays à la mi-septembre 2009 malgré l'interdiction faite aux candidats de quitter le pays.

 

Depuis la France, il a tenté d'organiser un Front Commun des Gabonais de la diaspora avant de réaliser l'extrême "gangrènisation" des mentalités (ethinisme à tout va, achat des consciences, manque de convictions profondes, immoralité chronique ...) opérée par le Système Bongo sur l'âme du Peuple Gabonais, y compris parmi une certaine "intelligentsia". Il a alors entrepris une tournée internationale d'explication de la "tragédie gabonaise".

  

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